Calenda - The calendar for arts, humanities and social sciences
Creativity and innovation as community processes: living the territory and making the city differently?
Créativité et innovation comme processus solidaires : vivre le territoire et faire la ville autrement ?
Criatividade e inovação como processos solidários : viver o território e produzir a cidade de outra forma?
Published on lundi, juillet 15, 2013
Summary
Le principe des rencontres « Attilio » est, pour chaque proposition, d’associer tant que faire se peut au moins un intervenant brésilien et un intervenant français. Les communications doivent privilégier les approches franco-brésiliennes, comparatives ou permettant la mise en perspective de sujets qui seraient spécifiques à l’un des deux pays par rapport à des phénomènes comparables identifiés dans l’autre. Les rencontres doivent être l’occasion de valoriser la comparaison, l’échange d’expériences, de bonnes pratiques, de méthodes de travail, etc., grâce à un débat fécond entre les intervenants.
O princípio dos encontros "Attillio" é, a cada proposta, associar quando possível, pelo menos um palestrante brasileiro e um palestrante francês. As comunicações devem privilegiar uma abordagem franco-brasileira comparativa ou permitir a perspectiva de temas que seriam específicos de um país em relação a fenômenos comparáveis identificados no outro. As reuniões devem ser uma oportunidade para reforçar e valorizar a comparação e a troca de experiências, melhores práticas, métodos de trabalho, etc., graças à uma discussão frutífera entre os palestrantes.
Announcement
Créativité et innovation comme processus solidaires : vivre le territoire et faire la ville autrement ? Colloque franco-brésilien sur les questions d’aménagement et d’urbanisme, organisé par le laboratoire TVES, Territoire, Ville, Environnement & Société et l’Institut d’Aménagement et urbanisme de Lille (I.A.U.L.) Université de Lille 1 avec le soutien de l’Institut d’Urbanisme de Paris (I.U.P.), Université Paris Est Créteil (UPEC) et du Laboratoire LABURBA, E.A. 3482
Mardi 23 au vendredi 27 septembre 2014 (sous réserve d’ajustement). Les dates précises seront confirmées ultérieurement sur la période fin septembre, début octobre 2014.
Objet scientifique du colloque
Le principe des rencontres « Attilio » est, pour chaque proposition, d’associer tant que faire se peut au moins un intervenant brésilien et un intervenant français. Les communications doivent privilégier les approches franco-brésiliennes, comparatives ou permettant la mise en perspective de sujets qui seraient spécifiques à l’un des deux pays par rapport à des phénomènes comparables identifiés dans l’autre. Les rencontres doivent être l’occasion de valoriser la comparaison, l’échange d’expériences, de bonnes pratiques, de méthodes de travail, etc., grâce à un débat fécond entre les intervenants.
Pour l’édition 2014, nous proposons comme orientation d’ensemble le thème de la créativité et de l’innovation comme leviers solidaires pour vivre le territoire et faire la ville autrement. En effet, face aux nombreux défis planétaires, désormais bien identifiés, qui vont des enjeux liés au réchauffement climatique à ceux d’une économie mondialisée aux évolutions contrastées, notamment entre l’Europe et les pays à fort développement (BRIC), la ville, le territoire sont confrontés, en tant que construits sociaux, à des transformations à la fois rapides et importantes qui posent la question de leur mutation, des mécanismes de résilience, des nouvelles formes d’action et du rôle des acteurs, publics ou privés, qui prennent en compte les bouleversements en cours. Plus que jamais la créativité et l’innovation se retrouvent au cœur de la réflexion urbaine et territoriale.
Notamment ces questions se retrouvent aujourd’hui au cœur de toutes les réflexions liées à l’économie de la connaissance, qui depuis quelques années s’est imposée comme un cadre incontournable de l’action publique en matière de développement des territoires et de production urbaine. Par exemple l’université apparaît non seulement comme un outil de formation mais également, à travers sa fonction de recherche, comme un levier de transformation de la ville (plan campus en France) avec la constitution de nouveau quartiers (à l’exemple du projet GIANT à Grenoble) visant à renforcer des systèmes urbains cognitifs[1], en dépassant l’ancien modèle technopolitain. Il s’agit donc ici à la fois de produire la ville (ces quartiers ont une réalité physique), ce qui intéresse l’urbaniste, mais aussi de générer une nouvelle sociabilité autour de la connaissance (société de la connaissance), ce qui sollicite le sociologue, le tout au service du développement du territoire, ce qui interpelle le géographe et l’économiste territorial.
Les territoires apparaissent comme des espaces d’appropriation de nouvelles formes de développement où les socio systèmes d’acteurs et de partenaires envisagent des projets associant les initiatives marchandes et non marchandes. De tels processus ne sont pas linéaires. Ils connaissent des pauses, des remises en cause, des vulnérabilités qui génèrent aussi des conflits tout comme les dynamiques qui émanent des territoires. De par cette diversité créatrice et innovante des actions et des projets, le territoire peut émerger non pas comme l’amorce d’un nouveau modèle de développement mais au moins comme l’échelle possible d’une micro-régulation dans la cadre de mésosystèmes globalisés
Initié au sein d’un réseau de chercheur en aménagement-urbanisme, mais ouvert aux disciplines voisines –ce qui était aussi le cas à Sao Paulo en 2012-, ce colloque veut évidemment faire une place particulière aux innovations en matière de production urbaine, qu’il s’agisse de l’innovation architecturale et urbanistique, ou de l’innovation dans les procédures et les modes de faire. Des comparaisons entre l’évolution du mécanisme des ZAC en France et, par exemple, les mécanismes de commercialisation des droits à construire, détachés de la propriété du sol, tel que cela est mis en œuvre dans certains projets à Rio permettrait une réflexion sur les nouveaux modes de faire la ville dans chacun des deux pays. De même, la question de la durabilité de la ville, nouveau paradigme de l’urbanisme, est-elle prise en compte de la même façon en France et au Brésil ? Egalement, les pratiques de planification, de projet et de gouvernance territoriale peuvent être concernées par des innovations, par exemple en matière de mobilisation de la société civile et de participation citoyenne.
Dans les sujets liés aux enjeux du développement durable, la question des transports et de la mobilité est de première importance, qu’il s’agisse des questions de planification des transports, de l’organisation des réseaux, de l’offre de service, de la relation entre autorités publiques et prestataires, ce domaine a connu depuis plusieurs années de nouvelle approches qui ont parfois donné lieu à innovation.
Cette question de l’innovation dans la ville et les territoires, peut être abordée également à travers le thème de l’innovation sociale en matière d’intervention dans les quartiers fragiles (quartiers de banlieue ou en renouvellement urbain en France, Favelas au Brésil). De nouvelles pratiques, initiées soit par les acteurs institutionnels soit par des acteurs associatifs, permettent d’identifier de nouveaux modes d’action publique ou privée au service du développement social.
Dans cet esprit, les mobilisations des socio-systèmes posent souvent la question de l’appropriation des initiatives par les populations locales mais aussi de la contestation ou de la résistance à des projets qui au contraire semblent imposés ou non appropriés en émanant notamment des mésosystèmes. Un des enjeux de ces multiples voies d’implication au sein des territoires n’est autre que la capacité à conjuguer ou non des intérêts qui ne sont pas forcément convergents, à tisser des compromis innovants, En abordant le bien être ou l’être au territoire, l’équité sociale et environnementale appropriée à l’échelle locale, en explorant des initiatives alternatives, cette effervescence créatrice semble dépasser le paradigme du développement durable pour aborder une question vitale : comment l’individu acteur peut-il maîtriser son devenir et faire valoir la capacité de micro-sociétés territorialisées à impulser des initiatives pour y parvenir dans le contexte de la globalisation ?
La créativité et l’innovation peuvent aussi s’exprimer de nombreuses autres manières. On peut citer, comme pistes de réflexion, la façon dont la création culturelle est mobilisée au service du développement des territoires et de la production urbaine, notamment lorsqu’elle se focalise sur des lieux particuliers, emblématiques, à l’exemple du SESC de Pompeia à Sao Paulo, ou, à une échelle moindre, de Saint Sauveur à Lille. Ou encore la façon d’appréhender la question du développement territorial à travers des initiatives qui mobilisent la dimension patrimoniale, non plus seulement pour une identification du pittoresque, mais aussi désormais avec l’objectif de changer le regard des habitants sur leur cadre de vie, afin de leur rendre une fierté collective, préalable aux actions de développement (classement UNESCO du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais au titre des paysages culturels, classement UNESCO de l’œuvre d’Auguste Perret au Havre), et de considérer le paysage comme une vraie ressource de développement (projet de Géoparc du Quadrilatère ferreux du Minas Geraïs).
Axes thématiques
La question des rapports entre les concepts de créativité et d’innovation et les formes de développement urbain et régional pourra être interrogée lors de ces rencontres : qui sont les acteurs, comment ils se mobilisent et quels sont les rapports de force autour de ces questions? Quels arguments sont utilisés et quels sont les enjeux émergents dans la mise en place des politiques urbaines de création et d’innovation? Est-ce-que cela suppose une transformation (ou mutation) des villes et territoires ancrée sur plus de démocratie, plus de justice? Quels liens entre l’invention, la technique, le social, le politique, la ville? Quelles villes et territoires sont en train d’être voulus et dessinés à partir de là?
L’expérience brésilienne récente montre que l’on peut retrouver une énorme innovation construite par le biais du concept de démocratisation, comme le révèle la politique culturelle développée par le Ministère de la Culture sous la direction de Gilberto Gil et Juca Ferreira (2003-2010), mais ce qui n’est pas nécessairement vrai pour celles qui s’utilisent les notions d’économie créative, par exemple.
Toutes ces questions peuvent être approchées à différentes échelles : celle du quartier et de la ville au niveau local, celui du cadre de vie de l’habitant, à celle de l’agglomération et de la métropole à l’échelle fonctionnelle des systèmes urbains tels qu’ils se déploient aujourd’hui, mais aussi à celle des grands territoires métropolitains ou régionaux aux systèmes polycentriques complexes, et enfin des grands espaces naturels qui sont en interaction avec ces territoires urbains, ne serait-ce que par la fréquentation des citadins qui leur confère une valeur d’usage ou l’exploitation de leur ressources (minières, forestières, paysagères…) qui constitue souvent un risque en terme d’aménagement durable.
Cette liste de questionnements n’est évidemment pas exhaustive. L’essentiel est que les propositions permettent d’alimenter le débat sur la façon dont l’innovation et la créativité, sont mobilisées de part et d’autre de l’Atlantique, en France et au Brésil, au service du développement des territoires (développement économique, social, culturel…), de la construction territoriale, de production urbaine, de la planification, de la gestion urbaine, de celle des risques dans les territoires, etc… Il s’agit de privilégier ici l’analyse de l’action sur la ville et les territoires à travers l’innovation et la créativité.
Calendrier
- Première diffusion information du colloque : juillet 2013
- Seconde diffusion septembre 2013
- Limite remise des résumés des propositions : fin mars 2014
- Avis comité scientifique sur les propositions : fin avril 2014
- Remise des textes définitifs : vendredi 5 septembre 2014
Recommandations aux auteurs pour la mise en page
-
Format des soumission
(outre les indications qui suivent, le modèle de mise en page proposé ci-dessous peut aider les auteurs respecter le format)
Organisé en France, la publication des actes, si elle est possible, se fera cette fois-ci en français. La rédaction dans cette langue est donc attendue, mais deux versions, en français et en portugais sont possibles, si les auteurs le peuvent. La version portugaise suit les indications ci-dessous données pour la version française. Les organisateurs remercient les auteurs de respecter les consignes de mise en page, afin de limiter les interventions ultérieures, et donc les risques d’erreur sur les textes.
- Chaque auteur fournit le jour du colloque 20 exemplaires minimum de son texte, pour distribution en séance
- Marges de 2,5 cm à droite et à gauche, en haut et en bas. Texte justifié à droite et à gauche, y compris les résumés.
- Sur la première page :
-Titre en français (Gras Times 12) et portugais (Times 12), Titres centrés après avoir passé 4 lignes blanches de 12 points d’épaisseur)
- Auteurs centrés en gras (Times 12), en dessous statut & rattachement université en italique (Times 10), en dessous laboratoire ou équipe de recherche ou autre précision nécessaire. Le tout est centré.
- Prénom NOM
- Statut & rattachement universitaire
- Nom laboratoire etc.
- Résumé en trois langues : portugais (1 200 caractères), français (600 caractères espaces compris), anglais (600) en Times 10, précédé du titre en anglais. (Pour une version en portugais, d’abord résumé en française en 1 200 caractères, puis en portugais (600) et en anglais (600).
- Mots clefs : 4 en français, en portugais et en anglais (en Times 10) après chaque résumé de chaque langue. Un interligne entre chaque bloc Résumé/mots-clefs
L’article commence sur la seconde page, après titres et résumés de la première
- Corps du texte : 45 000 signes maximum (espaces compris) (= environ 12 pages en Times 12) hors résumé et bibliographie. Mise en page : un interligne entre chaque paragraphe et retrait de la première ligne de 1cm. Maximum 3 niveaux de numérotation de partie (1 ; 1.1 ; 1.1.1)
1. Titre de la partie en gras souligné sans retrait par rapport à la marge (interligne de 6 points après, avant début texte) (même chose intitulé introduction et conclusion, début et fin article)
1.1. Titre de la sous partie en gras retrait et 1cm par rapport à la marge (interligne 6 points après, avant début texte)
1.1.1. Dernier niveau numérotation en écriture normale et 1cm par rapport à la marge (interligne de 6 points après, avant début texte)
Espace deux lignes entre deux parties (niveau 1),
Espace une ligne entre deux sous parties (niveau 2),
« Citations en italique et entre guillemets ». Mots en portugais dans texte français en italique (sans guillemets), et réciproquement dans une éventuelle version portugaise.
Les rappels d’auteurs se font comme suit (Dupont, 2010), (Dupont, 2010 a), (Dupont 2010 b) si plusieurs références dans une même année, (Dupont A., 2010), (Dupont G., 2011), si homonymie, même si années différentes). Ces rappels renvoient à la bibliographie.
Tant que faire se peut, éviter les notes infrapaginales, surtout pour de trop longues précisions. Les notes infrapaginales ne peuvent avoir qu’un caractère ponctuel. Elles sont numérotées en chiffres avec l’outil proposé par Word.
- Bibliographie : 1 page maximum en Times 10, interligne de 6 après chaque référence ; chaque référence est précédée d’un tiret et d’un espace simple (- Dupont P., 2010, titre ouvrage, chapitre ou article. In « titre de l’ouvrage » ou revue, 4/2012, pp 23-35)
- Figures et tableaux de données : L’ensemble résumé+texte+bibliographie est estimé ici à 14 pages selon les normes indiquées. Tout compris, avec les figures et tableaux de données, l’article peut atteindre15 pages maximum pour un article, volume à ne pas dépasser.
Au-delà de 1 page de figure ou tableaux, déduire le volume de texte correspondant dans le texte principal (1 page pleine = 3 500, une demi page = 1 700 caractères espaces compris). Attention : les figures (cartes, photos…) doivent être reproductibles en noir & blanc (les auteurs doivent s’assurer de la qualité en N&B des figures qu’ils proposent). Elles doivent avoir, ainsi que les tableaux, une taille suffisante (notamment les légendes et les textes) pour un maximum de lisibilité. Des figures illisibles peuvent amener le comité scientifique à refuser un article.
Les figures, qu’ils s’agissent de cartes, graphiques, photographies ou autre sont numérotées selon un système unique : fig 1, fig.2, etc.
Les tableaux sont numérotés selon un système spécifique (tab.1, tab.2, etc.).
[1] R.Besson, la durabilité du projet GIANT/Presqu’île à Grenoble : mythe ou réalité ? Etat des lieux et premières avancées méthodologiques. Ecole d’été 2011 du Réseau de Recherche sur l’Innovation – SITE Clersé 31-08-2011- 3 -09-2011 (Dunkerque) “Entrepreneuriat, Innovation et Développement Durable” http://halshs.archives-ouvertes.fr/docs/00/69/76/67/PDF/DURABILITE_GIANT.pdf (consulté 30/4/2013),
Comité scientifique
Pour la partie brésilienne :
- Ana Fernandes Pr. Université de Bahia
- Nadia Somekh, Pr. Université Mackensie, Sao Paulo,
- Roberto Luís M. Monte-Mór, Pr. Université Fédérale du Minas Geraïs, Belo-Horizonte, CEDEPLAR
- Valter Caldana, Pr. Université Mackensie, Sao Paulo,
- Marcia Sant’Anna, Pr. Université Fédérale de Bahia
Pour la partie française :
- Florine Baliff, MCf, I.U.P., Université Paris Est Créteil (UPEC), LABURBA, E.A. 3482
- Pauline Bosredon, MCf. Université de Lille 1, Laboratoire TVES, E.A. 477
- Laurent Coudroy de Lille, MCf, I.U.P., Université Paris Est Créteil (UPEC), LABURBA, E.A. 3482
- Jocelyne Dubois-Maury, Pr. I.U.P., Université Paris Est Créteil (UPEC), LABURBA, E.A. 3482
- Frédéric Dumont, MCf. Université de Lille 1, Laboratoire TVES, E.A. 477
- Jean-Pierre Frey,, Pr. I.U.P., Université Paris Est Créteil (UPEC), LAVUE, UMR 7218
- Eric Glon, Pr. Université de Lille 1, Laboratoire TVES, E.A. 477
- Philippe Ménerault, Université de Lille 1, Laboratoire TVES, E.A. 477
- Didier Paris, Pr. Université de Lille 1, Laboratoire TVES, E.A. 477
Soutien au montage du projet
- Christelle Audouit, Ingénieure de Recherche, Lille 1, Laboratoire TVES, E.A. 477
- Anissa Habane, Ingénieure d’Etude, Lille 1, Laboratoire TVES, E.A. 477
- Colette Morice, Ingénieure d’Etude, Lille 1, I.A.U.L. (Institut d’Aménagement et Urbanisme de Lille)
Contacts :
- Christelle Audouit : Christelle.Audouit@univ-lille1.fr
- Colette Morice : colette.morice@univ-lille1.fr
Criatividade e inovação como processos solidários : viver o território e produzir a cidade de outra forma? Colóquio franco-brasileiro sobre as questões de planejamento e urbanismo organizado pelo laboratório TVES, Territoire, Ville, Environnement & Société e o Instituto de Planejamento e Urbanismo de Lille (I.A.U.L.) Universidade de Lille 1 com o apoio do Instituto de Urbanismo de Paris (I.U.P.) Université Paris Est Créteil (UPEC), e o Laboratoire LABURBA, E.A. 3482
Terça-feira 23 à Sexta-feira 27 de setembro de 2014 (data sujeita à mudança)
As datas precisas serão confirmadas posteriormente entre fim de setembro e começo de outubro de 2013
Objeto científico do colóquio
O princípio dos encontros "Attilio" é, a cada proposta, associar quando possível, pelo menos um palestrante brasileiro e um palestrante francês. As comunicações devem privilegiar uma abordagem franco-brasileira comparativa ou permitir a perspectiva de temas que seriam específicos de um país em relação a fenômenos comparáveis identificados no outro. As reuniões devem ser uma oportunidade para reforçar e valorizar a comparação e a troca de experiências, melhores práticas, métodos de trabalho, etc., graças à uma discussão frutífera entre os palestrantes.
Para a edição de 2014, propõe-se como uma orientação geral, o tema da criatividade e da inovação como alavancas solidárias para viver no território e fazer a cidade de outra forma. De fato, dados os muitos desafios no nosso planeta, agora bem identificados, que vão de questões relacionadas às mudanças climáticas aos de uma economia globalizada, com tendências contrastantes, especialmente entre a Europa e os países em rápido desenvolvimento (BRIC) ; a cidade, e o território são confrontados à alterações rápidas e siginificativas que nos fazem questionar suas mudanças, os mecanismos de resiliência, novas formas de ação e o papel dos atores, públicos e privados, que levam em conta as transformações atuais. Mais do que nunca, a criatividade e a inovação estão no cerne do pensamento urbano e territorial.
Esses problemas se encontram hoje no centro de todas as discussões relacionadas com a economia do conhecimento, que nos últimos anos tornou-se uma parte essencial das políticas públicas para o desenvolvimento regional e da produção urbana . A universidade, por exemplo, aparece não só como uma ferramenta de formação, mas também, através de sua função de pesquisa, como alavanca para transformar a cidade (plano campus na França), com a criação de novos distritos (como no exmplo do projeto GIANT em Grenoble) para melhorar os sistemas urbanos cognitivos[1], superando o antigo modelo tecnopolitano. É, portanto, o momento da produção da cidade (estes bairros possuem uma realidade física), que interessa ao urbanista, mas também gera uma nova sociabilidade em torno do conhecimento (sociedade do conhecimento), que solicita o sociólogo, à serviço do desenvolvimento territorial, que desafia o economista e geógrafo territorial.
Os territórios aparecem como espaços para a posse de novas formas de desenvolvimento, onde os sistemas sociais dos atores e parceiros visam projetos que envolvem iniciativas de mercado e não-mercado. Tais processos não são lineares. Eles conhecem quebras, desafios, vulnerabilidades que também geram conflitos tanto quanto os territórios que emanam dinâmicas. Pela diversidade criativa e inovadora das atividades e projetos, o território pode surgir não como o início de um novo modelo de desenvolvimento, mas, pelo menos, na escala possível, uma micro-regulação no contexto do mesosistemas globalizados.
Iniciado dentro de uma rede de pesquisa de planejamento e urbanismo, mas aberto as disciplinas vizinhas - que também foi o caso em São Paulo em 2012 – o colóquio , obviamente, quer dar um lugar especial para as inovações na produção urbana, sejam elas arquitetônicas ou urbanas, ou inovação em processos e formas de fazer as coisas. Por exemplo, comparações entre a evolução do mecanismo das ZACs na França e os mecanismos de comercialização dos direitos de construir, separados da propriedade da terra e como ele é implementado em alguns projetos no Rio, permitem uma reflexão sobre novas maneiras de fazer a cidade em cada um dos dois países. Da mesma forma, a questão da sustentabilidade da cidade, um novo paradigma de planejamento urbano, é levado em conta da mesma forma na França e no Brasil? Além disso, a prática de planejamento, de projeto e governança local pode ser afetada por inovações, como a mobilização da sociedade civil e participação cidadã.
Em assuntos relacionados com questões do desenvolvimento sustentável, a questão do transporte e da mobilidade é de primordial importância, sejam as questões de planejamento do transporte, das redes de organização, dos serviços oferecidos, da relação entre os poderes públicos e prestadores de serviços ; esta área tem experimentado há vários anos novas abordagens que às vezes levaram à inovação.
A questão da inovação nas cidades e nos territórios também pode ser tratada através do tema da intervenção da inovação social em áreas frágeis (subúrbios ou bairros em renovação na França, Favelas no Brasil). Novas práticas, iniciadas ou por instituições ou por associações, que nos permitem identificar novos modos públicos e privados de ação para o desenvolvimento social.
Dentro deste espírito, a mobilização dos sistemas sociais, muitas vezes levantam a questão da apropriação das iniciativas pela população local, mas também de protesto ou de resistência à projetos que parecem impostos ou inapropriados, em particular à partir de mesosistemas. Um dos desafios destas múltiplas vias envolvidas nos territórios não é senão a capacidade de combinar, ou não, interesses que não são necessariamente convergentes para tecer um compromisso inovador, abordando o bem-estar ou o ser no território, a justiça social e ambiental adequada à escala local, explorando iniciativas e alternativas ; esta efervescência criativa parece ir além do paradigma do desenvolvimento sustentável para tratar de uma questão vital: como o ator individual pode controlar o seu futuro e promover a capacidade de micro-empresas para impulsionar iniciativas regionalizadas e atingir seu objetivo no atual contexto da globalização?
Criatividade e inovação podem ser expressas de muitas outras maneiras. Podemos citar, como pistas de reflexão, a forma como a criação cultural é mobilizada à serviço do desenvolvimento regional e da produção urbana, especialmente quando ele se concentra em locais específicos, icônicos, como o SESC Pompéia em São Paulo, ou, em menor extensão, de Saint Sauveur em Lille. Ou então a forma de abordagem da questão do desenvolvimento territorial por meio de iniciativas que mobilizem os aspectos patrimoniais, não só para a identificação do pitoresco, mas com o objetivo de mudar o olhar das pessoas para com o ambiente em que vivem, criando um orgulho coletivo, anteriores às atividades de desenvolvimento (classificação pela UNESCO das paisagens da região carbonífera do Nord-Pas-de-Calais, a classificação pela UNESCO da obra de Auguste Perret, em Le Havre), e considerarem a paisagem como um verdadeiro recurso de desenvolvimento (projeto Geopark Quadrilátero de ferro de Minas Gerais).
Temas
A questão da relação entre os conceitos de criatividade e inovação e as formas de desenvolvimento urbano e regional podem ser examinados nessas reuniões: quem são os atores, como se mobilizar e quais são as relações de poder em torno destas questões? Que argumentos são utilizados e quais são as questões emergentes na implementação da criação de uma política urbana e de inovação? Isso implica em uma transformação (ou mutação) de cidades e territórios baseados em mais democracia, mais justiça? O que liga a invenção, o técnico, o social, a política e as cidades? Quais as cidades e territórios que estão sendo pensados e projetados dessa forma?
A recente experiência brasileira mostra que podemos encontrar uma grande inovação construída através do conceito de democratização, como revelado na política cultural desenvolvida pelo Ministério da Cultura, sob a direção de Gilberto Gil e Juca Ferreira (2003-2010), o que não é necessariamente verdade para aqueles que utilizam os conceitos de economia criativa, por exemplo.
Todas estas questões podem ser abordadas em diferentes níveis: o do bairro e da cidade à escala local do ambiente de vida dos habitantes, a cidade e a metrópole e a escala funcional de seus sistemas urbanos, tal como são implantados hoje, e também as grandes áreas metropolitanas e regionais com policêntricos sistemas complexos e, finalmente, os grandes espaços que interagem com estas áreas urbanas, seja pela frequentação citadina que dá-lhes um valor de uso ou de exploração de seus recursos (mineração, silvicultura, paisagem ...) que é muitas vezes um risco em termos de desenvolvimento sustentável.
Esta lista de perguntas não é, obviamente, exaustiva. O fundamental é que as propostas possam contribuir para o debate sobre a forma como a inovação e a criatividade são mobilizados em ambos os lados do Atlântico, na França e no Brasil, para o desenvolvimento de territórios (desenvolvimento econômico, social, cultural ...) a contrução territorial, a produção urbana, o planejamento, a gestão urbana, o risco nos territórios, etc ... O que nos interessa aqui é privilegiar a análise da ação sobre a cidade e sobre os territórios através da inovação e da criatividade.
Calendário
- Primeira difusão informativa do colóquio : julho de 2013
- Segunda difusão em setembro de 2013
- Limite para o envio de resumos de propostas: fim de março de 2014
- Parecer do Comité Científico sobre as propostas: fim de abril de 2014
- Apresentação dos textos finais: sexta-feira 5 de setembro de 2014
Recomendações aos autores para a formatação dos textos
- Formato : (Além das descrições seguintes, o modelo de layout proposto abaixo pode ajudar os autores para a formatação)
Organizada na França, a publicação dos atos, se esta for possível, sera desta vez em Francês. A redação neste idioma é o esperado, porém duas versões, em francês e em português são possíveis, se os autores puderem faze-lo. A versão em português também seguirá a mesma formatação proposta nesse documento para a versão em francês. Os organizadores agradecem desde já os autores de respeitarem a convenção adotada para a formatação dos textos, evitando assim intervenções posteriores e os riscos de erros.
- Cada autor fornecerá no dia do colóquio um mínimo de 20 exemplares de seu texto, para distribuir durante a sessão
- Margens de 2,5 cm à direita, à esquerda, superior e inferior . Texto justificado à direita e à esquerda, incluindo os resumos.
Sobre a primeira pagina :
- Título em francês (Negrito Times 12) e em português (Times 12), Títulos centralizados depois de 4 linhas em branco de 13 pontos de espessura
- Autores centralizados e em negrito (Times 12), seguido abaixo do status & afiliação universitária em itálico (Times 10), seguido do laboratório ou équipe de pesquisa ou outra especificação necessária. Tudo deve estar centralizado.
Nome SOBRENOME
Status & afiliação universitária
Nome do laboratório e etc.
- Resumo em três línguas : português (1 200 caracteres), francês (600 caracteres incluindo espaços), inglês (600) en Times 10, precedido do título em inglês. (Para a versão em português, primeiro o resumo em francês (1 200 caracteres), depois em português (600) e por último em inglês (600).
- Palavras-chave : 4 em francês, em português e em inglês (em Times 10) após cada resumo em cada língua. Uma linha de epaço é necessária entre cada bloco de resumo e palavras-chave
O artigo começa na segunda página, depois dos títulos e resumos na primeira
- Corpo do texto: máximo de 45 000 caracteres (espaços inclusos) (= aproximadamente 12 páginas em Times 12) sem o resumo e a bibliografia. Formatação : uma entrelinha entre cada parágrafo e recuar a primeira linha de um centímetro. Máximo 3 níveis de numeração de subpartes (1 ; 1.1 ; 1.1.1)
1. Título da parte em negrito e sublinhado sem recuo em relação à margem (entrelinha de 6 pontos depois, antes do começo do texto) (mesma recomendação para a introdução, a concluão, o começo e o fim do artigo)
1.1. Título da subparte em negrito com recuo de 1cm em relação à margem (entrelinha de 6 pontos depois, antes do começo do texto)
1.1.1. Ultimo nível de numeração em texto normal e recuado de 1 cm em relação à margem (entrelinha de 6 pontos depois, antes do começo do texto)
Espaço de duas linhas entre duas partes (nível 1),
Espaço de uma linha entre duas subpartes (nível 2),
« Citações em itálico e entre aspas ». Palavras em português no texto francês em en itálico (sem aspas), e reciprocamente numa eventual versão em português. As alusões à outros autores se fazem da seguinte forma (Dupont, 2010), (Dupont, 2010 a), (Dupont 2010 b) se existirem duas ou mais referências num mesmo ano. (Dupont A., 2010), (Dupont G., 2011), se houverem homônimos, mesmo se os anos de publicação forem diferentes. Essas alusões devem estar de acordo com a bibliografia.
Quanto possível, evitar notas de rodapé, especialmente por muitos detalhes. Notas de rodapé são de carater pontual. Estas são numeradas com a ferramenta proposta pelo Word.
- Bibliografia : máximo de 1 página em Times 10, entrelinha de 6 pontos a cada referência; cada referência é precedida de um travessão e de um espaço simples (- Dupont P., 2010, título da obra, capítulo ou artigo. In « título da obra » ou revista, 4/2012, pp 23-35)
- Figuras e tabelas de dados : O conjunto resumo+texto+bibliografia é estimado à 14 páginas segundo a formatação estabelecida. O todo, com figuras e tabelas, pode atingir um máximo de 15 páginas, um valor a não ser ultrapassado.
Além de uma página de figura ou tabela, deduzir a quantidade de texto correspondente no texto principal (1 página = 3500 cheio, meia página = 1.700 caracteres, incluindo espaços). Aviso: as figuras (mapas, fotos ...) deve ser reprodutíveis em preto e branco (os autores devem garantir figuras de qualidade em P & B que eles propõem). Estas devem ser, bem como as tabelas, grandes o suficiente (incluindo legendas e textos) para a máxima legibilidade. Números ilegíveis podem levar o comitê científico de recusar um artigo.
As figuras, sejam elas mapas, gráficos, fotografias ou outros, são numeradas em um único sistema: fig 1, fig.2, etc.
As tabelas são numerados de acordo com um sistema específico (tab.1, tab.2, etc.).
[1] R.Besson, A sustentabilidade do projeto GIANT/Presqu’île à Grenoble : mito ou realidade? Situação atual e primeiros avanços metodolólogicos. Escola de verão 2011 da Rede de Pesquisa sobre a inovação – SITE Clersé 31-08-2011- 3 -09-2011 (Dunkerque) “ Empreendedorismo, Inovação e Desenvolvimento Sustentável ” http://halshs.archives-ouvertes.fr/docs/00/69/76/67/PDF/DURABILITE_GIANT.pdf (consultado dia 30/4/2013)
Comitê científico
Brasileiro :
- Ana Fernandes Pr. Universidade Federal da Bahia
- Nadia Somekh, Pr. Universidade Mackenzie, São Paulo,
- Roberto Luís M. Monte-Mór, Pr. Universidade Federal de Minas Gerais, Belo-Horizonte, CEDEPLAR
- Valter Caldana, Pr. Universidade Mackenzie, São Paulo,
- Marcia Sant’Anna, Pr. Universidade Federal da Bahia
Francês :
- Florine Baliff, MCf, I.U.P., Universidade Paris Leste Créteil (UPEC), Laboratório LABURBA, E.A. 3482
- Pauline Bosredon, MCf. Universidade de Lille 1, Laboratório TVES, E.A. 477
- Laurent Coudroy de Lille, MCf, I.U.P., Universidade Paris Leste Créteil (UPEC), LABURBA, E.A. 3482
- Jocelyne Dubois-Maury, Pr. I.U.P., Universidade Paris Leste Créteil (UPEC), LABURBA, E.A. 3482
- Frédéric Dumont, MCf. Universidade de Lille 1, Laboratório TVES, E.A. 477
- Jean-Pierre Frey, Pr. I.U.P., Universidade Paris Leste Créteil (UPEC), Laboratório LAVUE, UMR 7218
- Eric Glon, Pr. Universidade de Lille 1, Laboratório TVES, E.A. 477
- Philippe Ménerault, Universidade de Lille 1, Laboratório TVES, E.A. 477
- Didier Paris, Pr. Universidade de Lille 1, Laboratório TVES, E.A. 477
Apoio à elaboração do projeto :
- Christelle Audouit, Engenheira de Pesquisa, Universidade Lille 1, Laboratório TVES, E.A. 477
- Anissa Habane, Engenheira de Estudos, Universidade Lille 1, Laboratoire TVES, E.A. 477
- Colette Morice, Engenheira de Estudos, Univ. Lille 1, I.A.U.L. (Instituto de Planejamento e Urbanismo de Lille)
Subjects
- Urban studies (Main subject)
- Society > Sociology > Urban sociology
- Society > Geography
Places
- Lille, France (59)
Date(s)
- dimanche, mars 30, 2014
Keywords
- créativité, innovation, territoire, criatividade, inovação, território, France, Brésil
Contact(s)
- CHRISTELLE AUDOUIT
courriel : christelle [dot] audouit [at] univ-lille1 [dot] fr
Reference Urls
Information source
- CHRISTELLE AUDOUIT
courriel : christelle [dot] audouit [at] univ-lille1 [dot] fr
To cite this announcement
« Creativity and innovation as community processes: living the territory and making the city differently? », Call for papers, Calenda, Published on lundi, juillet 15, 2013, https://calenda-formation.labocleo.org/255611