AccueilFrontières, limites, échanges dans la création poétique et narrative de Raúl Zurita

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Frontières, limites, échanges dans la création poétique et narrative de Raúl Zurita

Fronteras, límites, intercambios en la creación poética y narrativa de Raúl Zurita

Borders, limits and exchanges in the poetic and narrative creation of Raúl Zurita

Depuis « Áreas verdes » (1975) jusqu’à nos jours

Desde “Áreas verdes” (1975) hasta la actualidad

From "Áreas verdes" (1975) to the present day

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Publié le mercredi 27 novembre 2013

Résumé

Ce colloque international, le premier consacré à l’oeuvre de Raúl Zurita, organisé à l’occasion du 40e anniversaire da la publication d’ Áreas verdes et des 65 ans du poète, se propose d’étudier les frontières, les limites et les échanges dans la création poétique et narrative de Raúl Zurita (tout au long de ces 40 ans de production et à travers ses différentes oeuvres), ces termes et concepts étant polysémiques.

Annonce

Argumentaire

Dans la revue Manuscritos, en 1975, est publié le poème “Áreas verdes” du poète chilien Raúl Zurita, texte qui, en 1979, fera partie de son premier recueil, Purgatorio. Bien qu’il ne s’agisse pas véritablement de la première publication du poète –le texte “El sermón de la montaña” paraît en 1971 dans la revue Quijada–, “Áreas verdes” constitue un véritable événement et le point de départ d’un travail poétique de longue haleine. Ce texte, qui reflète déjà la capacité du poète à inventer des univers, contient les spécificités de l’écriture zuritienne. Le poète lui-même écrit au sujet d’ “Áreas verdes”: “yo sentí que tenía por así decirlo una voz, un tono, que había encontrado algo que sentía que era lo que tenía que hacer. Fue muy crucial esa publicación”[1].

Il s’agit donc du premier maillon d’une longue et riche chaîne poétique et littéraire qui continue avec, entre autres, Purgatorio (1979), Anteparaíso (1982), El Paraíso está vacío (1984), Canto a su amor desaparecido (1985), El amor de Chile (1987), La vida nueva (1994), El día más blanco (novela, 1999), Poemas militantes (2000), Inri (2003), Los países muertos (2006), In memoriam (2007), Las ciudades de agua (2007), Cuadernos de guerra (2009), Zurita (2011). Ainsi, ce colloque international, le premier consacré à l’oeuvre de Raúl Zurita, organisé à l’occasion du 40e anniversaire da la publication d’“Áreas verdes” et des 65 ans du poète, se propose d’étudier les frontières, les limites et les échanges dans la création poétique et narrative de Raúl Zurita (tout au long de ces 40 ans de production et à travers ses différentes oeuvres), ces termes et concepts étant polysémiques.

Frontières

Le traitement des frontières spatiales et physiques (désert, plages, mers, etc.) dans la poésie et la prose de Zurita, l’effacement, l’élasticité et la transgression des frontières génériques, géographiques ou des frontières entre expériences individuelles et leur caractère changeant pourront être étudiés. Mikaïl Bakhtine écrit: “Tout acte culturel vit, en substance, sur des frontières ; de là son sérieux et son importance ; attiré hors de ses frontières il perd pied, devient vide, arrogant, dégénère et meurt”[2]. Il serait intéressant d’examiner si les frontières dans la création zuritienne constituent sa moelle, sa force vitale et lui sont nécessaires pour exister.

Limites

De même, les communicants pourront s’intéresser au jeu qui se met en place, dans l’écriture de Zurita, avec les limites du langage (l’implicite, les silences, etc.), la rupture de l’univocité énonciative et l’explosion des limites parfois fragiles entre les arts (présence de documents de nature diverse dans certains recueils) ou entre les registres de langue (dialectique entre lyrisme et familiarité), son oeuvre devenant hybride et hétérogène, typiquement postmoderne.

Échanges

Les échanges pourront concerner les dialogues intertextuels, ceux-ci constituant “une relation de coprésence entre deux ou plusieurs textes, c’est-à-dire […] par la présence effective d’un texte dans un autre”, selon la définition donnée par Gérard Genette[3].

Les échanges renvoient également à la recherche de liens perdus, aux échanges/rapports/dialogues entre les sujets poétiques et/ou les protagonistes du roman El día más blanco, entre les espaces naturels chantés, et même comme interpénétration et va-et-vient entre texte et contexte. Une réflexion sur les traductions de la poésie de Zurita vers d’autres langues peut être menée au sein de cet axe consacré aux échanges ou au sein des axes précédents.

[1] Benoît Santini, “‘Todo poema, toda poesía, son pequeñas islas en el océano infinito del silencio’. Entrevista al poeta chileno Raúl Zurita”, In Caravelle. Cahiers du monde hispanique et luso-brésilien, Presses Universitaires du Mirail, n°91, “Migrants d’Amérique latine. Penser et vivre le retour”, 2008, p. 205.

[2] Mikaïl Bakhtine, Esthétique et théorie du roman, trad. Daria Olivier, Paris, Gallimard, 1978, p. 40.

[3] Gérard Genette, Palimpsestes. La littérature au second degré, Editions du Seuil, Points / essais, 1982, p. 8.

Modalités d'envoi des propositions

Les propositions de communication de 300 mots environ, incluant un titre, les nom et prénom du chercheur, l’Université et le laboratoire d’appartenance sont à envoyer

avant le 25 mars 2014 à :

coloquiozurita2015@yahoo.com

L’envoi d’un bref CV indiquant les principales publications du chercheur accompagnera la proposition de communication.

Après un examen des propositions par le comité scientifique, une réponse sera envoyée aux chercheurs le 15 avril 2014.

Une fois le colloque terminé et les textes examinés par le comité de lecture, les articles seront publiés dans Les Cahiers du Littoral.

Informations générales

Le lieu du colloque sera l’Université du Littoral Côte d’Opale (Boulogne-sur-Mer), située à une demi-heure de Calais, une heure de Lille et 2h30 de Paris.

Les langues des communications seront l’espagnol et le français.

Sera demandée aux communicants dont la proposition aura été acceptée une participation au colloque de 60 euros (qui inclura un déjeuner dans un restaurant de Boulogne-sur-Mer et le dîner de gala au restaurant « Les terrasses de l’Enclos » ainsi que la visite du château-musée de Boulogne-sur-Mer).

Le comité organisateur ne pourra prendre en charge les dépenses de voyage ni de logement des communicants.

Comité organisateur 

Benoît Santini, Xavier Escudero (Maîtres de Conférence, Université du Littoral Côte d’Opale).

Comité scientifique

  • Dante Barrientos Tecún (Aix Marseille Université, France)
  • Jacqueline Bel (Directrice de l’Unité de Recherche H.L.L.I, Université du Littoral Côte d’Opale)
  • Laetitia Boussard (Aix Marseille Université, France)
  • Xavier Escudero (Université du Littoral Côte d’Opale, France)
  • Manuel Jofré (Universidad de Chile, Chili)
  • José Carlos Rovira (Universidad de Alicante, Espagne)
  • Benoît Santini (Université du Littoral Côte d’Opale, France)
  • Magda Sepúlveda (Pontificia Universidad Católica, Chili)
  • Paco Tovar (Universidad de Lérida, Espagne)

 

 

Lieux

  • Boulogne, France (62)

Dates

  • mardi 25 mars 2014

Mots-clés

  • Raúl Zurita, poesía, fronteras, límites, intercambios, poésie, littérature

Contacts

  • Escudero Xavier Santini Benoît
    courriel : coloquiozurita2015 [at] yahoo [dot] com

Source de l'information

  • BENOÎT SANTINI
    courriel : Benoit [dot] Santini [at] univ-littoral [dot] fr

Licence

Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la CC0 1.0 Universel.

Pour citer cette annonce

« Frontières, limites, échanges dans la création poétique et narrative de Raúl Zurita », Appel à contribution, Calenda, Publié le mercredi 27 novembre 2013, https://calenda-formation.labocleo.org/264914

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