Página inicialTransferts, transgressions, transformations

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Transferts, transgressions, transformations

Transfers, transgressions, transformations

Évolutions de la ville américaine

Evolutions of the American city

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Publicado jeudi, 05 de décembre de 2013

Resumo

Ce colloque international se propose de croiser les approches disciplinaires sur la question des origines et celle de la transmission des identités urbaines. La problématique des transferts des savoirs, qui s’inscrit dans la continuité des colloques et des publications du laboratoire de recherche CRIT permettra d’élargir la réflexion sur la fluidité ou la rémanence de ces représenta. En effet, l’espace urbain a de tout temps accueilli, et parfois rejeté, souvent dans un paradoxe se nourrissant de ces ceux extrêmes, des populations venues d’horizons divers. Dans ce pays d’immigration que sont les États-Unis, le phénomène d’urbanisation est particulièrement propice à ce déploiement d’énergies, ainsi qu’aux brassages culturels et projets économiques et politiques. C’est alors un processus de savoirs entrecroisés qui au fil des années impose aux villes américaines leur géographie humaine si particulière et des spécificités propres.

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Le Centre de recherche interdisciplinaire et transculturelles (CRIT) de l'Université de Franche Comté à Besançon, organise un colloque dont le thème est : Transferts, transgressions, transformations : Évolution de la ville américaine. Ce colloque se tiendra du 10 au 12 avril 2014.  Ce colloque s'adresse à des historiens, géographes, spécialistes en littérature et en civilisation et à sociologues.

Argumentaire

Ce colloque international se propose de croiser les approches disciplinaires sur la question des origines et celle de la transmission des identités urbaines. La problématique des transferts des savoirs, qui s’inscrit dans la continuité des colloques et des publications du laboratoire de recherche CRIT (UFR Lettres, Laurence Dahan-Gaida) permettra d’élargir la réflexion sur la fluidité ou la rémanence de ces représenta. En effet, l’espace urbain a de tout temps accueilli, et parfois rejeté, souvent dans un paradoxe se nourrissant de ces ceux extrêmes, des populations venues d’horizons divers. Dans ce pays d’immigration que sont les États-Unis, le phénomène d’urbanisation est particulièrement propice à ce déploiement d’énergies, ainsi qu’aux brassages culturels et projets économiques et politiques. C’est alors un processus de savoirs entrecroisés qui au fil des années impose aux villes américaines leur géographie humaine si particulière (New York n’est pas Paris) et des spécificités propres (bien que latine comme elle, Los Angeles n’est pas Miami).

Qu'il s'agisse de petites villes, de mégapoles, ou de edge cities extra-nucléaires, la morphologie de la ville états-unienne se décline souvent en termes contradictoires - centre(s) et périphérie(s), artères et espaces clos, frontières et discontinuités – qui contribue à la création de sentiments de territorialité et d'appartenance, et donc d'identité. Se pose alors la question de la représentation de la ville, telle qu’elle est vécue par ses habitants, au niveau des quartiers ou dans une globalité plus étendue, et qui transgresse les simples clivages régionaux (San Francisco et Los Angeles, par exemple, pourtant toutes deux californiennes). La présence de diasporas qui se fondent dans la ville ou au contraire créent des enclaves quasi autonomes suscite également des interrogations sur une continuité sans cesse repensée. Puisqu’une ville exprime son essence dans les entrecroisements du temps et de l’espace, il est impensable de ne pas y associer les enjeux politiques qui ont créé, voire imposé une certaine image de la ville. On pourra par ailleurs s’interroger sur « l’avantage » géographique, comme par exemple la rivalité Los Angeles/San Francisco qui, comme l’a montré Carey McWilliams, donne à Los Angeles son statut de ville “impériale”. Le facteur géographique pourra être appréhendé en regard de l’histoire, permettant de mieux comprendre la spécificité de ces villes : est-ce l’esclavage ou sa situation dans le delta du Mississippi qui a fait de la Nouvelle Orléans une mégalopole du Sud ? Qu’est Chicago au delà d’une grande métropole réunissant l’Est et l’Ouest américains?

Ces expériences et ces représentations de la ville alimentent les théories littéraires, comme par exemple celle de Bertrand Westphal, concepteur de la géocritique, qui permet d'explorer la relation du lieu fictionnel avec le lieu réel, et de multiplier les regards tout en examinant l'impact du temps sur la perception de l'espace. Le territoire urbain ne cesse d’inspirer, qu’il s’agisse d’artistes locaux ou bien venus d’ailleurs. Il est sans cesse « raconté », que ce soit par des romanciers américains Tennessee Williams, Paul Auster, Upton Sinclair, Bernard Malamud, Dennis Lehane), ou étrangers (Butor, Baudrillard, Cendrars, Lorca). On songe aussi à Macadam Cowboy ou Bullitt et aux productions cinématographiques qu’aime fabriquer la machine Hollywood quand elle met en scène des villes telles que New York ou Los Angeles, que l’on retrouve par ailleurs sur le petit écran (séries télévisées, avant tout policières, telles NYPD, Boston Legal, Miami Vice, CSI Las Vegas, The Sopranos, par ex.).

La question du paradigme de la ville américaine s’articule, on le comprend, sur une possible permutation des modèles et des perceptions. Y a-t-il une ville américaine modèle, réelle ou rêvée ? Comment s'expriment dans l’imaginaire, et dans la mémoire, ces représentations ? Comment aussi s’échangent-elles ? Nourrie de ses souvenirs, parfois douloureux, la ville ressuscite à l’occasion ses vieux démons, mais aussi ses plus beaux rêves, transférant le réel sur le fictif, et à l’inverse, nourrissant son réel d’imaginaire. Oscillant entre ces pôles et se jouant de l’ambivalence attraction/répulsion, la ville américaine devient alors le lieu d’innombrables « je t’aime, moi non plus. »

Modalités de soumission

Les propositions sont à envoyer à :

psmorag@univ-fcomte.fr

katkarolina@yahoo.fr

Daniel.peltzman@univ-fcomte.fr

pour le 31 décembre 2013 

Les propositions de 350 caractères maximum devront comporter :

  • Le titre de votre article
  • Un descriptif de votre proposition
  • Une brève biographie

Responsabilité scientifique

  • Pascal Smorag
  • Karolina Katsika
  • Daniel Peltzman

Locais

  • Salon Préclin - 30, rue Mégevand
    Besançon, França (25000)

Datas

  • mardi, 31 de décembre de 2013

Palavras-chave

  • États-Unis, urbanisme, géohistoire, représentations, littératures, identités culturelles, arts

Contactos

  • Katsika Karolina
    courriel : katkarolina [at] yahoo [dot] fr

Fonte da informação

  • Karolina Katsika
    courriel : karolina [dot] katsika [at] univ-fcomte [dot] fr

Para citar este anúncio

« Transferts, transgressions, transformations », Chamada de trabalhos, Calenda, Publicado jeudi, 05 de décembre de 2013, https://calenda-formation.labocleo.org/267235

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