Longtemps associés à la prédominance de l’habitat pavillonnaire, au règne de l’automobile, à l’univers des catégories moyennes, à un mode de vie, subi ou choisi, éloigné de l’espace public, les territoires en périphérie des grandes villes et notamment des communes dites « péri urbaines » se transforment. Leur population se diversifie et exprime, selon les enquêtes récentes, un plus grand investissement dans leur vie locale, de nouvelles revendications de services et d’équipements. Ainsi, l’évolution de leurs caractéristiques démographiques et de leur morphologie sociale (appauvrissement ou enrichissement selon les cas), participe à modifier les formes d’appropriation par les habitants. Des transformations sont absorbées dans la façon d’habiter le territoire avec un « ancrage local » plus marqué. Loin d’être réduites à des « villes dortoirs » ces communes s’affirment de plus en plus comme lieux de vie et interrogent désormais les nouveaux usages de ces espaces urbanisés.

Argumentaire 

Longtemps associés à la prédominance de l’habitat pavillonnaire, au règne de l’automobile,  à l’univers des catégories moyennes, à un mode de vie, subi ou choisi, éloigné de l’espace public, les territoires en périphérie des grandes villes et notamment des communes dites « péri urbaines » se transforment. Leur population se diversifie et exprime, selon les enquêtes récentes, un plus grand investissement dans leur vie locale, de nouvelles revendications de services et d’équipements. Ainsi, l’évolution de leurs caractéristiques démographiques et de leur morphologie sociale (appauvrissement ou enrichissement selon les cas), participe à modifier les formes d’appropriation par les habitants. Des transformations sont absorbées dans la façon d’habiter le territoire avec un « ancrage local » plus marqué. Loin d’être réduites à des « villes dortoirs » ces communes s’affirment de plus en plus comme lieux de vie et interrogent désormais les nouveaux usages de ces espaces urbanisés.

Axes thématiques

Nous invitons universitaires et acteurs de terrain à réfléchir aux enjeux sociaux de ces mutations récentes en confrontant leurs analyses sur les aspects, non exclusifs, suivants :

 - Comment s’expriment les nouvelles formes d’appropriation de ces espaces de vie ?

- Quels nouveaux services répondraient aux besoins des habitants du périurbain ?

- Quels usages à venir de ces nouvelles urbanités ?

- Comment penser sociologiquement le développement du périurbain ?

Calendrier

limite d’envoi des propositions de communication :

30 Juin 2014 

Modalités pratiques d'envoi des propositions

6000 signes maximum faisant clairement apparaître : l’objet de la recherche, les matériaux rassemblés et la nature des traitements prévus.

5 Septembre 2014 : réponse du Comité scientifique.

1 Octobre 2014 : limite d’envoi du texte complet de la communication (40 000 signes maximum).

 La publication d’une sélection de textes sera peut être envisageable à l’issue de ce colloque dans un support éditorial.

"Territoires du périurbain : Quelles nouvelles formes d'appropriation ?"

Comité scientifique

• Catherine Bidou-Zachariasen (CNRS), 
• Eric Charmes (ENTPE-RIVES), 
• Laurence Costes (CPN-UEVE), 
• Marlène Ghorayeb (ESA), 
• Olivier Mandon (UEVE-IAU), 
• Lionel Rougé (Université de Caen), 
• Stéphanie Vermeersch (CNRS-LAVUE)

Comité d'organisation

• Laurence Costes (CPN-UEVE), 
• Olivier Mandon (UEVE-IAU).
• Edith Merckel (Assistante pédagogique UEVE-Master DSU/DD)

Contact

• costeslaurence@yahoo.fr et
• olivier.mandon@libertysurf .fr ,
• edith.merckel@univ-evry.fr