HomeA Global Party. The French Communist Party in a Transnational Perspective (1917-1991)

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A Global Party. The French Communist Party in a Transnational Perspective (1917-1991)

Un parti global. Le Parti communiste français dans une perspective transnationale (1917-1991)

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Published on mardi, septembre 08, 2015

Summary

Ce colloque international organisé dans le cadre du programme Paprik@2F (Portail archives politiques recherches indexation Komintern et Fonds français) financé par l’Agence nationale de la recherche (ANR) et porté par la Maison des sciences de l’Homme (MSH) de Dijon et le Centre Georges Chevrier de l’université de Bourgogne (UMR CNRS 7366), en partenariat avec les Archives nationales, vise à considérer le Parti communiste français comme un objet transnational à part entière, à la lumière d’une historiographie internationalisée en plein renouvellement.

This international conference is organized within the frame of the ANR program, PAPRIK@2F (Internet Portal: Political Archives Research Indexation Komintern and French Archives), a program implemented by the Maison des Sciences de l’Homme and Centre Georges Chevrier in partnership with the National Archives. It aims to consider the French Communist Party from a global point of view, in the light of an internationalized, renewed historiography.

Announcement

Argumentaire

Lancé en avril 2013, le programme Paprik@2F s’est fixé comme objectif d'indexer, d'inventorier, de numériser et de mettre en ligne les « fonds français » du Komintern et les archives de la surveillance d’État muni d’un outil de recherche performant. Ce portail vise également à devenir un centre de ressources virtuel de référence sur l’histoire du Parti communiste français. Le colloque international qui se tiendra les 25, 26 et 27 mai 2016 à Dijon clôturera donc ces trois années de travail.

Depuis deux décennies, l’historiographie du phénomène communiste s’est largement internationalisée et a subi de profondes transformations. La référence au « court XXe siècle », qui a joué un rôle si important en France, s’est modifiée sous l’influence d’une « histoire-monde » renouvelée : ce « court XXe siècle » apparaît désormais comme une parenthèse d’une brutalité sans doute exceptionnelle, mais incompréhensible si on ne l’inscrit pas dans les processus de modernisation étatique, d’impérialisme européen et de mise en mouvement des mondes non-occidentaux consubstantiels à la « première mondialisation » de la fin du XIXe siècle[1].

Une historiographie de plus en plus abondante (souvent anglo-saxonne) s’est consacrée par ailleurs à une compréhension neuve de la « civilisation » soviétique. Malgré sa diversité, cette historiographie partage l’ambition de situer le phénomène communiste dans une vaste « zone du moderne »[2] où s’élaborent de nouvelles techniques de gouvernement des masses dont la version soviétique est l’un des possibles. L’expérience bolchevique, qui se construit comme une expérience radicale d’ingénierie sociale dans une société et une économie fermées, est donc paradoxalement « ouverte » aux influences sélectives et aux circulations sous contrôle. L’URSS est en même temps un centre majeur d’émission et de transfert de pratiques politiques, culturelles et bureaucratiques nouvelles, à l’aide d’institutions et d’instruments spécifiques comme le Comintern (puis le Cominform) ou les structures internationales de la diplomatie culturelle soviétique.

Ces conditions historiographiques nouvelles permettent de modifier le regard porté sur le PCF depuis la « révolution des archives » des années 1990. C’est à cette réflexion collective qu’invite ce colloque, à travers trois principaux angles d’approche.

Il s’agira d’abord de saisir le PCF comme une offre politique nouvelle dont la structuration est le fruit de logiques combinées d’indigénisation et d’importation des pratiques et des principes bolcheviques en France à partir des années 1920. En tant que section nationale du Komintern, puis du mouvement communiste international, le PCF participe à l’histoire(-monde) plus vaste d’une organisation internationale sans équivalent au XXe siècle. L’un des principaux buts de ce colloque est d’apprécier et de mesurer la place, évidemment variable et inégale, du PCF au sein du mouvement communiste international tout au long du siècle – avant comme pendant la Guerre froide, à l’époque du Komintern et du Kominform, puis de l’établissement de relations « multilatérales » entre les « partis-frères ».

Pour mieux apprécier cette place, ce colloque propose ensuite d’ouvrir largement ses journées à la comparaison et à l’étude de la diffusion/circulation, vers et depuis le PCF, de principes, de pratiques, de mots d’ordre au sein de l’univers communiste, afin de réinterroger les paradigmes dominants de l’historiographie (rapports entre « centre » et « périphérie », dépendance/autonomie du PCF, etc.)

Ce colloque visera enfin à appréhender, dans une perspective transnationale, le rôle du PCF comme agent spécifique de politisation et de mobilisation (sous toutes ses formes, y compris militaire) d’acteurs et de groupes sociaux particuliers dans le cadre fixé par son appartenance au système politique d’une puissance impériale, la France. Le PCF sera donc envisagé à son tour comme un « centre » du mouvement communiste international, doté de ses intérêts propres qui s’enracinent dans sa trajectoire spécifique.

Thèmes du colloque

Ce colloque international vise à réunir spécialistes français et étrangers de l’histoire du communisme autour d’une série de thèmes qui s’inscrivent dans une perspective transnationale.

1. Délégués, instructeurs, ambassadeurs : la « liaison » du PCF à l’appareil communiste international.

L’histoire des formes de la « liaison » du PCF à Moscou implique celle du personnel français et étranger des « passeurs », émissaires, ambassadeurs, représentants du PCF en URSS et des autres partis communistes au sein du PCF. Cette thématique peut accueillir des communications consacrées à la prosopographie/sociobiographie de ces personnels, à la recomposition de parcours individuels ou collectifs, mais aussi à la question des rapports entre « centre » et « périphérie » dans l’univers communiste.

2. Tourisme, voyages, délégations entre le PCF, l’URSS et le bloc soviétique

La mobilité internationale est une dimension majeure de l’histoire globale du phénomène communiste. Il s’agira ici d’envisager la présence des Français dans la mobilité interne à l’univers communiste international, depuis les délégations officielles du Parti jusqu’au développement d’un tourisme partisan pendant la Guerre froide ou à la réception des Soviétiques et des envoyés officiels communistes étrangers en France. L’accès à la réalité soviétique est donc une dimension essentielle de ce questionnement doté d’une longue tradition historiographique en plein renouvellement.

3. Images, symboles, représentations

Comment les symboles et les signes qui ont défini l’identité communiste en France se sont-ils élaborés ? Comment ont-ils circulé, comment ont-ils été copiés ou inventés ? Il s’agira ici de penser l’histoire de l’identité visuelle du PCF de façon connectée, à la confluence entre traditions graphiques françaises, circulation des signes soviétiques et élaboration transnationale de techniques de propagande.

4. Le PCF et le fait colonial/impérial

De l’opposition à la guerre du Maroc dans les années 1920 et du soutien au Vietminh en Indochine à l’ambiguïté de la « lutte pour la paix » en Algérie, le PCF entretient un rapport qui n’est pas univoque à l'empire colonial et à l’impérialisme français. Il a également participé à la formation politique et syndicale des militants nationalistes et anticoloniaux issus de l’Empire, aux campagnes internationales contre les conflits coloniaux, etc. Il s’agira donc d’évaluer le rôle du PCF dans la mise en mouvement du monde colonisé au XXe siècle.

5. Exils, diasporas, réseaux communistes et anticommunistes en France

Le PCF entretient des liens forts avec certains groupes nationaux sur le sol français (Italiens, Polonais, Arméniens...), en particulier au sein de la MOE/MOI. La place et le rôle de ses « groupes de langue » sont donc au cœur de cette approche, comme celle du rôle des étrangers en son sein. Mais cette thématique vise aussi à mettre en lumière la place du communisme et de l’anticommunisme dans certaines minorités immigrées en France (Arméniens « dramir », minorités vietnamiennes et Hmongs, etc.) Il s’agira également de recomposer certains réseaux anticommunistes en France (EIA de T. Aubert dans l’entre-deux-guerres, Comité Paix & Liberté dans les années 1950, etc.). Cette thématique permettra enfin d’étudier le rapport du PCF aux militants des partis communistes en exil sur son sol.

6. « Sujets » et « cadres » : écoles, formation, biographies

Les « écoles » sont une dimension essentielle de la formation des cadres et des militants communistes ; il s’agira donc ici d’étudier cet effort à toutes les échelles, de l’ELI aux écoles du soir du Parti, en particulier sous l’angle de sa genèse et de l’expérience internationale des « élèves » communistes au sein du bloc soviétique. On s’intéressera également à toutes les thématiques liées à l’autocritique, à l’autobiographie, à la formation du « sujet communiste » et stalinien en général. Les approches genrées seront particulièrement bienvenues.

7. Organisations et campagnes de masse (antifascisme, pacifisme, solidarité internationale)

Les organisations dites de « masse » ou « de front » forment une dimension importante de la galaxie communiste. Il s’agira ici d’en étudier les branches françaises, de juger de la spécificité ou des limites de leur ancrage, de la réceptivité particulière de la France à certaines de leurs thématiques, etc.

8. Échanges idéologiques, intellectuels et culturels transnationaux (traductions, science, arts)

L’histoire des transferts culturels internationaux est au cœur du renouvellement historiographique actuel du phénomène communiste. Cette thématique vise à en restituer l’importance en ce qui concerne le PCF, à travers l’étude de la diffusion de slogans, d’idées, des différents formes d’arts, de théories et de principes (l’analyse de l’État et du capitalisme, le réalisme socialiste, le lyssenkisme, la pratique du culte des dirigeants, etc.), du discours du parti sur son activité, des personnels et des efforts de traduction de la littérature communiste étrangère en France (et inversement), de l’importation/exportation de littérature officielle ou clandestine en France/dans les régimes communistes, etc.

9. Histoire et archives : la production de l’archive communiste en France et sur le PCF

Le projet ANR Paprik@2F comporte une importante dimension de réflexion sur la genèse de l’archive communiste. Les communications qui s’inscrivent dans ce thème peuvent évoquer les processus de rassemblement, de circulation, de conservation voire de destruction de l’archive communiste ou sur le communisme. Cette thématique du colloque peut également accueillir l’ensemble des travaux consacrés à l’historiographie du phénomène communiste en France et en Europe, à l’histoire des communist studies en France, etc.

10. Purges, répression, résistances à la répression

Cette thématique large permettra aux contributeurs de soumettre des propositions concernant à la fois l’histoire des dissidences et des contestations internes au PCF (dans une perspective connectée), d’évaluer à nouveaux frais le rôle du PCF dans les purges et face aux procès staliniens des années 1930-50, d’étudier les pratiques inquisitoriales et de contrôle des militants (genèse, diffusion, etc.) mais aussi d’évoquer l’expérience-cle des périodes de clandestinité, en particulier pendant l’Occupation à travers l’histoire comparée de la Résistance (entre les mouvements communistes en Europe, mais aussi entre les différents mouvements de Résistance en France, par exemple).

11. Syndicalisme, monde(s) ouvrier(s), dynamiques spatiales et sociales

Cette dernière thématique explore les rapports du PCF avec certains groupes sociaux – ouvriers, employés, médecins, intellectuels… – sous un angle spécifiquement transnational et connecté, qu’il s’agisse d’appréhender la spécificité du syndicalisme communiste français au sein du Profintern, la perception soviétique du monde socio-économique français, les dynamiques comparées d’intégration des PC dans les systèmes politiques nationaux auxquels ils appartiennent, etc.

[1] S. Berger, Notre première mondialisation. Leçons d’un échec oublié, Paris, Seuil, 2003.

[2] Y. Cohen, « Circulatory Localities. The Example of Stalinism in the 1930s », Kritika : Explorations in Russian and Eurasian History, hiver 2010, vol. 11, n°1, p. 11-45.

Dates

25-27 mai 2016, Maison des Scinces de l'Homme, Dijon.

Modalités de soumission

Les propositions ne doivent pas excéder 500 mots.

Elles doivent être accompagnées d’un titre, du nom de l’auteur, de son l’affiliation institutionnelle et de la mention des cinq principaux travaux de l’auteur(e).

Déposer votre proposition le site de la conférence.

Les langues de la conférence sont le français et l’anglais.

Date butoir: 8 janvier 2016

Comité scientifique

  • Bernhard Bayerlein historien, Institut des Mouvements Sociaux, Université de Bochum
  • Sophie Cœuré, professeur à l’université Paris-VII
  • Romain Ducoulombier, post-doctorant Université de Bourgogne/ANR Paprik@2F
  • Sabine Dullin, professeur à l’IEP de Paris
  • Kevin Morgan, professeur à l’université de Manchester
  • Silvio Pons, professeur à l’université Tor Vergata de Rome
  • Marion Veyssière, Conservateur du patrimoine, Responsable du département de la Justice et de l'Intérieur, Direction des fonds, Archives nationales.
  • Jean Vigreux, professeur à l’université de Bourgogne
  • Serge Wolikow, professeur émérite d’histoire à l'université de Bourgogne

Argument

This international conference is organized by the ANR PAPRIK@2F Research project (Agence nationale de la Recherche: Portail Archives Politiques Recherches Indexation Komintern et Fonds Français), supported by the Maison des Sciences de l’Homme and the Centre Georges Chevrier of the university of Burgundy, in partnership with the Archives Nationales (Paris). It aims to consider the French Communist Party from a global point of view, in the light of a renewed and internationalized historiography.

Launched in April 2013, the PARPIK@2F research project aims to create an on-line free access to French Comintern archives, as well as to State surveillance archives, with a unique and practical inventory and research tool. From its inception onwards, this project has considered the history of the FCP in a comparative and connected way, especially in its two years long seminar. Our symposium will therefore conclude three years of intense technical and scientific work in this sense.

Communist studies have undergone profound changes during the last two decades. The reference to the “short 20th Century”, which played a major role in France, especially in “totalitarian” interpretations, is now challenged by a renewed “world history”. However violent it may have been, this “short 20th Century” is integrated into long term approaches which put the stress on wider processes such as State modernization, European imperialism and nascent globalization at the end of the 19th Century[1].

A new historiography (Anglo-Saxon mostly) has been dedicated to the study of the Soviet “civilization”. Despite its diversity, it shares the ambition of placing the communist phenomenon in a larger “zone of modernity”[2], where new forms of mass government, including in their Soviet version, have been set up. As a radical experience of social engineering in a closed society and economy, the Bolshevik experience is paradoxically “opened” to selective influences and cultural-technical circulations. However, the URSS is also a major hub from which are transferred new political, cultural and bureaucratic practices, through the action of specific institutions and instruments, such as the Comintern and the Cominform or the Soviet cultural diplomacy apparatus.

In the light of these new historiographical conditions – not to mention the so-called “révolution des archives” -, we think that the time has come to pay attention to the FCP as a transnational object. The directions we propose are three-fold.

First of all, the FCP embodies a new political offer, which is the combined result of French labor “indigenous” inheritances and imported Bolshevik practices and principles. As a “national section” of the Moscow-centered communist world, the FCP took part in a wider “communist history” that is transnational in itself. Our symposium therefore intends to weigh its role inside the international communist movement throughout the 20th Century – that is, before and during the Cold War, inside the Comintern, the Cominform and during its “multilateral” aftermath.

Besides, our symposium will particularly favor comparative and transnational history papers, in order to confront new archival evidence with old paradigms, such as the center/periphery issue or the “dependency” syndrome in French historiography.

We will lastly consider the FCP as a specific agent of politicization and mobilization of the masses – whatever the form, including military -, through the shaping/inclusion of multiple actors and social groups within the colonial and political French order. The FCP will thus be viewed as a “hub” in itself within the international communist movement, with its own interests and its specific historical path.

Workshops

The conference aims to bring the largest number of French and foreign specialists together into eleven different workshops.

1. Emissaries, instructors, ambassadors: the “linking” between the FCP and the international communist apparatus

This workshop will deal with French and foreign emissaries and intermediaries that “link” the FCP to the Soviet-based international apparatus at the head of the western communist world. This includes ambassadors and diplomatic personal who played a role in the history of the FCP. Papers can focus on prosopographical and socio-biographical approaches and individual/collective biographies of these militants “between two worlds”.

2. Tourism, travels, delegations within the communist world

International mobility and migrations are a major dimension of the history of global communism. Papers in this workshop can therefore range from the study of French official delegations to the USSR and other “popular democracies” to “militant tourism” during the Cold War. French access to Soviet and “socialist” reality is a major issue of this workshop.

3. Images, symbols, representations

How did symbols define French communist identity in France? How have such symbols circulated within the communist world? How have they been elaborated/copied/adopted/rejected? This workshop will consider the history of French communist visual identity in a connected way, either in comparison to other visual cultures or through the transnational elaboration of propaganda technics and campaigns.

4. The FCP and the colonial/imperial order

From the Riff war (1925) to Algerian war (1954-1962), the FCP has established an equivocal relationship with French colonialism. It participated in training of nationalist and anticolonial activists from the Empire, set up international campaigns and exhibitions against imperialist “predation”, sabotaged military mobilization against Indochina, etc. But its attitude during the Algerian War has raised many questions and is still an open field of investigation. This panel will therefore focus on the role of the FCP within the French imperial order.

5. Exile, migrants and diasporas

The FCP has established strong links with various national minorities in France (Italians, Poles, Armenians…). Its “groupes de langues”, as well as the MOE/MOI, have played a significant role in the political organization of this “immigrant workforce”. Papers can also deal with anticommunist activism of foreign/migrant networks on the French soil (such as White Russians antibolshevism, e.g.), or with the complicated relationship between the FCP and otherness.

6. Communist subjectivity, schools, cadres, biographies

Schooling is a major dimension of communist political activity, from international to local levels. Papers can range from studies of communist curriculums and pedagogy, to “pupils”’ socio-biography and political/social destiny. They can also focus on the formation of communist subjectivity and technics of the self. Gender approaches are particularly welcomed here.

7. Mass organizations and campaigns (antifascism, pacifism, international solidarity)

So-called “mass” organizations are an important part of the communist world. Here we intend to study the French interface of these organizations, in all their aspects (membership, propaganda, implantation…).

8. Ideological and cultural transnational exchanges (translation, science, arts)

Transnational transfers are a key feature to the historiographical renewal in communist studies. This workshop will deal with such exchanges in all their aspects: theoretical and ideological (from “lyssenkisme” to the analysis of State capitalism), aesthetical, cultural and political (including Stalin’s cult), etc. It will also pay thorough attention to translators and communist personal “between two worlds”. Papers about the importation/exportation of communist official or clandestine literature from/to France are also welcome here.

9. Archives and historiography: the production of communist archives and archives on communism

The ANR PAPRIK@2F Research project has put the stress on the production of communist archives and archives on communism. Papers dealing with gathering, circulation, dispersal/destruction or conservation processes of archives on/from French communism belong to this workshop. Studies in communist studies are also particularly welcomed here.

10. Purges, repression, resistance to repression

This workshop deals with the history of dissidences and purges into/around the FCP in a connected perspective. What is the role of the FCP in Comintern purges and Soviet trials between the 1930s and the 1950s? Papers can also deal with inquisitorial practices and control of communist cadres. Finally, this workshop will also pay particular attention to clandestine periods, from the end of the 1920s to the German occupation and beyond, through comparison within the communist movement in Europe, but also between different movements of resistance in France.

11. Trade unionism, labor world(s), spatial and social dynamics

This last workshop explores the relationships between the FCP and various social groups (workers, employees, physicians, intellectuals, etc.) from a transnational and connected perspective. Topics such as French trade unionism’s specificity, the Soviet perception of French socio-economic environment or comparative integration of western communist parties into national political systems to which they belong will be dealt with.

[1] S. Berger, Notre première mondialisation. Leçons d’un échec oublié, Paris, Seuil, 2003.

[2] Y. Cohen, « Circulatory Localities. The Example of Stalinism in the 1930s », Kritika : Explorations in Russian and Eurasian History, hiver 2010, vol. 11, n°1, p. 11-45.

Dates

25-27 mai 2016, Maison des Sciences de l'Homme, Dijon.

Submission guidelines

The proposals shouldn’t exceed 500 words.

It must include a title, the name of the author, the institutional affiliation and the five principal publications of the author.

The papers are to be submitted in .pdf format on the site of the conference.

Conference languages: English, French

Deadline: January 8th, 2016.

Scientific committee

  • Bernhard Bayerlein historien, Institut des Mouvements Sociaux, Université de Bochum
  • Sophie Cœuré, professeur à l’université Paris-VII
  • Romain Ducoulombier, post-doctorant Université de Bourgogne/ANR Paprik@2F
  • Sabine Dullin, professeur à l’IEP de Paris
  • Kevin Morgan, professeur à l’université de Manchester
  • Silvio Pons, professeur à l’université Tor Vergata de Rome
  • Marion Veyssière, Conservateur du patrimoine, Responsable du département de la Justice et de l'Intérieur, Direction des fonds, Archives nationales.
  • Jean Vigreux, professeur à l’université de Bourgogne
  • Serge Wolikow, professeur émérite d’histoire à l'université de Bourgogne

Places

  • Maison des Sciences de l'Homme - 6 Esplanade Erasme
    Dijon, France (21)

Date(s)

  • vendredi, janvier 08, 2016

Keywords

  • parti communiste français, comintern

Contact(s)

  • Jean Vigreux
    courriel : jean [dot] vigreux [at] u-bourgogne [dot] fr
  • Aurelia Vasile
    courriel : aurelia [dot] vasile [at] u-bourgogne [dot] fr

Information source

  • Aurelia Vasile
    courriel : aurelia [dot] vasile [at] u-bourgogne [dot] fr

To cite this announcement

« A Global Party. The French Communist Party in a Transnational Perspective (1917-1991) », Call for papers, Calenda, Published on mardi, septembre 08, 2015, https://calenda-formation.labocleo.org/338214

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