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Political conflict, neoliberalism and "well-being" during the citizen revolutionary period in the Equator (2007-2013)

Conflit politique, postnéolibéralisme et « bien-vivre » pendant la période de la révolution citoyenne en Équateur (2007-2013)

Conflicto político, post-neoliberalismo y buen vivir en tiempos de la revolución ciudadana en el Ecuador (2007-2013)

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Published on lundi, octobre 19, 2015

Summary

Depuis l’arrivée au pouvoir de la révolution citoyenne en 2007, un scénario de haute conflictualité s’est ouvert en Équateur autour des nouvelles orientations de l’État, de l’économie et du modèle de développement. La dispute politique ne touche pas seulement les défenseurs et détracteurs des politiques du consensus de Washington, mais a aussi confronté ceux qui cherchent le dépassement de l’agenda néolibéral. Ainsi, à l’intérieur du gouvernement, dans le camp de la gauche équatorienne et au sein des mouvements sociaux et politiques, il existe une diversité de positions sur les voies possibles et nécessaires pour aller au-delà de l’« économie de marché », dominante dans le pays depuis le début des années 1980. Ce dossier s’intéresse à la fois au conflit politique autour des orientations de la transition dans le modèle de développement et aux spécificités politiques impulsées par le gouvernement pour dépasser cette transition.

Desde la llegada al poder de la Revolución Ciudadana, en 2007, en el Ecuador se abrió un escenario de alta conflictividad respecto a las nuevas orientaciones del Estado, la economía, el modelo de desarrollo. La disputa política no solo toca a defensores y detractores de las denominadas políticas del Consenso de Washington sino que ha confrontado entre sí a todos aquellos que procuran la completa superación de la agenda neoliberal. Así, al interior del gobierno, en el campo de la izquierda ecuatoriana y desde los movimientos sociales y políticos existen una diversidad de posiciones sobre las vías posibles y necesarias para ir más allá de la “economía de mercado”, dominante en el país desde inicios de los años ochenta del siglo XX. Este dossier se interesa, a la vez, por el conflicto político en torno a las orientaciones de la transición en el modelo de desarrollo y por las específicas políticas impulsadas por el Gobierno para apuntalar dicha transición.

Announcement

Revue

Cahiers des Amériques Latines

Argumentaire

Depuis l’arrivée au pouvoir de la révolution citoyenne en 2007, un scénario de haute conflictualité s’est ouvert en Equateur autour des nouvelles orientations de l’Etat, de l’économie et du modèle de développement. La dispute politique ne touche pas seulement les défenseurs et détracteurs des politiques du consensus de Washington, mais a aussi confronté ceux qui cherchent le dépassement de l’agenda néolibéral. Ainsi, à l’intérieur du gouvernement, dans le camp de la gauche équatorienne et au sein des mouvements sociaux et politiques, il existe une diversité de positions sur les voies possibles et nécessaires pour aller au-delà de l’« économie de marché », dominante dans le pays depuis le début des années 1980. Ce dossier s’intéresse à la fois au conflit politique autour des orientations de la transition dans le modèle de développement et aux spécificités politiques impulsées par le gouvernement pour dépasser cette transition.

Deux questions sont particulièrement importantes par rapport à cette dynamique conflictuelle de la transition en Equateur :

  1. la manière dont le gouvernement de la révolution citoyenne a enchaîné une série de stratégies, politiques et réformes destinées à dépasser, tout au long du cycle ouvert en 2007, la centralité de l’agenda néolibéral dans la conduite de l’économie nationale ;
  2. la construction d'une approche constitutionnelle et d’un régime de politiques associées à l'idée du sumak kawsay ou « bien-vivre », qui suppose une critique aux traditionnels paradigmes du développement, autour de la possibilité de concilier l’amélioration des conditions de vie de la population avec des politiques de développement en harmonie avec la nature.

Le premier angle d’interrogation fait allusion à la problématique que divers acteurs – avec l’arrivée au pouvoir de certains partis de gauche en Amérique du Sud – appellent postnéolibéralisme, c’est-à-dire la mise en œuvre d’un programme pour la réactivation des économies nationales, en mettant l'accent sur la régulation et le contrôle du marché et la redistribution de la richesse au moyen d’un fort dynamisme étatique. Un tel ensemble de politiques, loin d'être un programme défini, apparaît comme faisant partie d’une transition dans les modèles de développement au niveau régional. Il aurait comme fil conducteur la nécessité de dépasser la centralité qui, depuis les années 1980, a été accordée aux politiques d’ajustement fiscal, aux privatisations, à la dérégulation financière, à la flexibilisation du travail et à l’ouverture commerciale, comme leviers de la croissance et de l'intégration dans l'économie mondiale. Jusqu’à quel point le gouvernement de la révolution citoyenne a-t-il réussi à aller au-delà de cet ensemble de politiques ? Dans quelles mesures le retour de l’Etat au premier plan de la régulation économique, du contrôle du marché, de la redistribution de la richesse et du fondement d'une nouvelle stratégie de développement, permet-il de parler d’un horizon postnéolibéral ? Comment caractériser l’agenda de politique économique défini par le gouvernement de Rafael Correa depuis 2007 ? Quels conflits et luttes sociales a engendrés cet agenda ? Telles sont quelques-unes des questions centrales qui devront être analysées par les articles réunis dans ce dossier

. Le second angle fait allusion à la notion de « bien-vivre » ou sumak kawsay, reconnue, aussi bien dans la Constitution de 2008 que dans le Plan national, comme paradigme alternatif du ou au développement. Il s’agit d’un concept encore en construction et donc objet de dispute politique. Les différents courants du « bien-vivre » se divisent autour de la critique du capitalisme et de l’exploitation des ressources naturelles. La tâche de concilier les exigences environnementales avec la croissance économique, nécessaire pour assurer l’accès à l’ensemble de la population aux droits et services publics de base, est hautement complexe dans un pays dont la principale source de revenus provient de l’exploitation pétrolière. Ainsi, pour certains adeptes de l’idée du « bien-vivre », bien que le gouvernement ait commencé à dessiner un agenda économique postnéolibéral et des processus de redistribution consistants, il a aussi approfondi le modèle extractiviste et exportateur de matières premières. Les adeptes de l’idée du « bien-vivre » demandent donc la mise en œuvre immédiate d’une politique postpétrolière et d’une économie sociale et solidaire enracinée dans les pratiques des communautés, peuples et nationalités indigènes. Un autre courant soutient que l’unique voie pour défendre les droits des citoyens et pour construire un nouveau régime d’accumulation et diversifier le modèle de production est de profiter des ressources provenant de l’exploitation des hydrocarbures.

Les disputes autour du « bien-vivre » sont ouvertes et, en particulier, les mouvements indigènes, paysans et écologistes ont développé une intense critique envers le gouvernement pour ce qu’ils considèrent une atteinte aux « droits de la nature » consacrés dans la Constitution. Jusqu’à quel point le gouvernement de la révolution citoyenne a-t-il réussi à concilier l’exploitation des ressources naturelles avec le développement social et soutenable ? Dans quelles mesures parler d’une transition postpétrolière ou postdéveloppementiste a-t-il un sens et est viable ? Quelles politiques permettent de parler d’une transition vers un nouveau régime d’accumulation ? Quels acteurs sociaux (mouvements, ONG, peuples indigènes, intellectuels) ou politiques (partis, agences étatiques) contribuent à la construction du paradigme du « bien-vivre » ? Comment peut-on comprendre qu’aussi bien le gouvernement que les mouvements sociaux utilisent le même principe – « bien-vivre » – pour légitimer leurs positions politiques et mettre en œuvre certaines stratégies de développement ? Dans quelle mesure le « bien-vivre » s’articule-t-il avec la construction d’un Etat plurinational ou se dirige-t-il vers une sorte de communautarisme ? Telles sont quelques-unes des questions qui peuvent guider la réflexion des articles qui traiteront de ces thèmes. Le dossier cherche donc à rassembler des textes qui étudieront la transition postnéolibérale impulsée par le gouvernement équatorien entre 2007 et 2013 (les deux premiers mandats de Rafael Correa). On s’interrogera sur le caractère du conflit politique autour de l’agenda de développement de la révolution citoyenne.

On prêtera une attention particulière à l’étude des initiatives gouvernementales contradictoires associées à la récupération des capacités étatiques pour réguler l’économie, contrôler le marché, redistribuer la richesse et, surtout, consolider des stratégies de développement qui réactivent et diversifient la production nationale au-delà de l’économie exportatrice de matières premières, ouvrant ainsi un possible horizon postpétrolier.

Modalités de soumission

Les propositions d’articles, rédigées en français, espagnol, anglais ou portugais, devront contenir les informations suivantes :

  • nom, prénom ;
  • université ou laboratoire de rattachement ;
  • fonction
  • court CV avec e-mail ;
  • titre envisagé de l’article ;

résumé de 1 500 signes maximum précisant le contenu du projet d’article

La date limite de soumission des propositions d’articles est fixée au 15 novembre 2015

aux adresses suivantes : framirez@flacso.edu.ec et matthieulq@hotmail.com

Le comité de rédaction des Cahiers des Amériques latines informera de l’acceptation ou non des propositions dans un délai d’un mois. Les articles devront être envoyés pour le 15 février 2016. Ils seront soumis à une double évaluation anonyme. La publication du dossier est prévue pour novembre 2016. Pour plus d’informations sur les instructions aux auteur-e-s et la forme souhaitée de l’article final, cf. « Instructions aux auteur-e-s » : http://cal.revues.org/2324

Coordinateurs

  • Matthieu Le Quang (doctorant en science politique, université Paris 7)
  • Franklin Ramírez Gallegos (professeur du département des études politiques de Flacso- Ecuador).

Calendrier

  • Date limite de réception des propositions d’articles : 15 novembre 2015.

  • Date limite de réception des articles : 15 février 2016.
  • Publication prévue en novembre 2016.

Revista

Cahiers des Amériques Latines

Argumentos

Desde la llegada al poder de la Revolución Ciudadana, en 2007, en el Ecuador se abrió un escenario de alta conflictividad respecto a las nuevas orientaciones del Estado, la economía, el modelo de desarrollo. La disputa política no solo toca a defensores y detractores de las denominadas políticas del Consenso de Washington sino que ha confrontado entre sí a todos aquellos que procuran la completa superación de la agenda neoliberal. Así, al interior del gobierno, en el campo de la izquierda ecuatoriana y desde los movimientos sociales y políticos existen una diversidad de posiciones sobre las vías posibles y necesarias para ir más allá de la “economía de mercado”, dominante en el país desde inicios de los años ochenta del siglo XX.

Este dossier se interesa, a la vez, por el conflicto político en torno a las orientaciones de la transición en el modelo de desarrollo y por las específicas políticas impulsadas por el Gobierno para apuntalar dicha transición. Dos cuestiones son de particular importancia en relación a esta conflictiva dinámica de transición en el Ecuador:

  1. los modos en que el gobierno de la Revolución Ciudadana ha encadenado un conjunto de estrategias, políticas y reformas destinadas a superar, a lo largo del ciclo abierto en 2007, la centralidad de la agenda neoliberal en la conducción de la economía nacional;
  2. la construcción de un enfoque constitucional y de un régimen de políticas asociado a la idea del Sumak Kawsay o Buen Vivir que supone una crítica a los tradicionales paradigmas del desarrollo en torno a la posibilidad de conciliar el mejoramiento de las condiciones de vida de la población con políticas de desarrollo en armonía con la naturaleza.

El primer ángulo de interrogación alude a la problemática que –con el acceso de ciertos partidos de izquierda al poder en América del Sur- diversos autores denominan post-neoliberalismo, es decir, la puesta en marcha de un programa para la reactivación de las economías nacionales con énfasis en la regulación y el control del mercado y la redistribución de la riqueza por medio de un fuerte dinamismo estatal. Tal conjunto de políticas, que distan de ser un programa acabado, aparecen como parte de una transición en los modelos de desarrollo a nivel regional y tendrían como hilo conductor la necesidad de superar la centralidad que, desde los años 80, se otorgó a las políticas de ajuste fiscal, privatización, desregulación financiera, flexibilización laboral y apertura comercial como palancas de crecimiento e inserción en el economía global. ¿Hasta qué punto el gobierno de la Revolución Ciudadana ha logrado ir más alla de tal conjunto de políticas? ¿En qué medida el retorno del Estado al primer plano de la regulación económica, el control del mercado, la redistribución de la riqueza y el apuntalamiento de una nueva estrategia de desarrollo permite hablar de un horizonte post-neoliberal? ¿Cómo caracterizar la agenda de política económica esbozada por el gobierno de Rafael Correa desde 2007? ¿Qué conflictos y luchas sociales se han levantado en torno a tal agenda? Tales son algunas de las preguntas centrales que deberán ser analizadas por los artículos reunidos en el presente dossier.

El segundo ángulo alude a la noción de Buen Vivir o Sumak Kawsay, reconocida tanto en la Constitución de 2008 como en el Plan Nacional como un paradigma alterno de o al desarrollo. Se trata de un concepto aún en construcción y objeto de disputa política. Las diferentes corrientes del Buen Vivir se dividen en torno a su crítica al capitalismo y a la explotación de los recursos naturales. La tarea de conciliar las exigencias ambientales con el crecimiento económico necesario para procurar a la población el acceso a derechos y servicios públicos básicos es altamente compleja en un país cuya principal fuente de ingresos proviene de la explotación petrolera. Así, para algunos adherentes a la idea del Buen Vivir, aunque el gobierno haya esbozado una agenda económica post-neoliberal y consistentes procesos redistributivos, también ha profundizado el modelo extractivista y primario exportador. Demandan, por tanto, la inmediata puesta en marcha de una política post-petrolera y una economía de carácter social y solidaria enraizada en las prácticas de las comunidades, pueblos y nacionalidades. Otra corriente sostiene que la única vía para sostener los derechos de la ciudadanía y para construir un nuevo régimen de acumulación y diversificar la matriz productiva es acudir a los recursos provenientes de la explotación de los hidrocarburos.

Las disputas en torno al Buen Vivir siguen abiertas y, en particular, los movimientos indígenas, campesinos y ecologistas han desatado una intensa crítica al gobierno por lo que consideran un atentado a los “derechos de la naturaleza” consagrados en la Constitución. ¿Hasta qué punto se ha logrado conciliar la explotación de los recursos naturales con el desarrollo social y sostenible durante el gobierno de la Revolución Ciudadana? ¿En qué medida tiene sentido y viabilidad hablar de una transición post-petrolera o post-desarrollista? ¿Qué políticas permiten hablar de una transición hacia un nuevo régimen de acumulación? ¿Qué actores sociales (movimientos, ONG, pueblos indígenas, intelectuales) o políticos (partidos, agencias estatales) contribuyen a la construcción del paradigma del Buen Vivir? ¿Cómo entender que tanto el gobierno como los movimientos sociales hacen uso de un mismo principio –Buen Vivir- para legitimar sus posiciones políticas y encaminar determinadas estrategias de desarrollo? ¿En qué medida el buen vivir se articula con la construcción de un Estado plurinacional o hacia una suerte de comunitarismo? Tales son algunas de las preguntas que pueden guiar la reflexión de los artículos que se ocupen de estas cuestiones en el dossier. En suma, el dossier busca reunir textos preocupados con estudiar la transición post-neoliberal impulsada por el gobierno ecuatoriano entre 2007 y 2013 (los dos primeros gobiernos de Rafael Correa). Se interroga el carácter del conflicto político en torno a la nueva agenda de desarrollo de la Revolución Ciudadana así como las características de ésta. Se prestará particular atención al estudio de las contradictorias iniciativas gubernativas asociadas con la recuperación de las capacidades estatales para regular la economía, controlar al mercado, redistribuir la riqueza y, sobre todo, apuntalar estrategias de desarrollo que reactivan y diversifican la producción nacional más allá de la economía primario-exportadora abriendo así posibilidades de un horizonte post-petrolero.

Modalidad de entrega de los articulos

Las propuestas de artículos, escritos en francés, español, inglés o portugués, deberán contener la siguiente información:

  • Nombre(s), apellido(s)
  • Universidad, grupos de investigación o laboratorio de pertenencia
  • Función
  • Currículo corto con dirección electrónica
  • Título previsto del artículo
  • Resumen de 1500 caracteres máximo.

La fecha límite de entrega de las propuestas de artículos está fijada al 15 de noviembre del 2015

a las siguientes direcciones: framirez@flacso.edu.ec y matthieulq@hotmail.com.

El Comité de redacción de Cahiers des Amériques latines informará de la acceptacion o no de las propuestas en un periodo de un mes. Los artículos elegidos deberán ser enviados para el 15 de febrero del 2016. Serán sometidos a una doble evaluación anónima. La publicación del dossier está prevista para julio del 2016. Para más informaciones sobre las instrucciones a las y los autores, ver la página web de la revista http://cal.revues.org/2324

Coordinadores

  • Matthieu Le Quang (Doctorando en ciencia política, Universidad Paris 7)
  • Franklin Ramírez Gallegos (Profesor del Dpto. de Estudios Políticos de FLACSO-Ecuador).

Date(s)

  • dimanche, novembre 15, 2015

Keywords

  • Équateur, post-néolibéralisme, État, politique publique, bien vivre, révolution citoyenne

Contact(s)

  • Matthieu Le Quang
    courriel : matthieulq [at] hotmail [dot] com
  • Franklin Ramírez Gallegos
    courriel : framirez [at] flacso [dot] edu [dot] ec

Information source

  • Matthieu Le Quang
    courriel : matthieulq [at] hotmail [dot] com

To cite this announcement

« Political conflict, neoliberalism and "well-being" during the citizen revolutionary period in the Equator (2007-2013) », Call for papers, Calenda, Published on lundi, octobre 19, 2015, https://calenda-formation.labocleo.org/341894

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