HomeMemories of the Ventennio. Representations in and memorial issues of the Fascist regime from 1945 to the present day

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Memories of the Ventennio. Representations in and memorial issues of the Fascist regime from 1945 to the present day

Mémoires du Ventennio. Représentations et enjeux mémoriels du régime fasciste de 1945 à aujourd’hui

Memorie del Ventennio. Rappresentazioni e sfide memoriali del regime fascista dal 1945 ad oggi

Cinéma, théâtre, arts plastiques

Cinema, teatro, arti plastiche

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Published on lundi, avril 04, 2016

Summary

À soixante-dix ans de la fin du second conflit mondial, nous pouvons toujours apprécier en Italie l’abondance d’une production artistique multiforme qui ne cesse d’évoquer, d’explorer et de réélaborer le souvenir de la dictature italienne. Des mémoires du fascisme nécessairement plurielles car, de l’immédiat après-guerre à nos jours, les artistes ont composé de diverses façons avec ce passé historique. Par conséquent, c’est à la lumière de cette évolution historique, historiographique et générationnelle que nous souhaitons interroger le réservoir d’images, de paroles et de gestes mobilisé par les artistes tout au long de la seconde moitié du XXe siècle. Comment ces mémoires, directes ou indirectes, se déclinent-elles au cinéma, dans les arts plastiques, au théâtre ? Quels usages et quels objectifs mémoriels visent-elles ?

A settant’anni dalla fine del secondo conflitto mondiale, è ancora possibile apprezzare in Italia l’abbondanza d’una produzione artistica multiforme che non cessa di evocare, di esplorare e di rielaborare il ricordo della dittatura italiana. Memorie del Fascismo necessariamente plurali perché, dall’immediato dopoguerra ai giorni nostri, gli artisti si sono adeguati in vari modi con questo passato storico. È dunque alla luce di questa evoluzione storica, storiografica e generazionale che ci proponiamo di interrogare il serbatoio d’immagini, di parole e di gesti a cui attingono gli artisti per tutta la seconda metà del XX secolo. In che modo queste memorie, dirette o indirette, si declinano al cinema, nelle arti plastiche, nel teatro?

Announcement

Argumentaire

« Moi je ne sais pas si c'est la mémoire. En théorie, je ne le crois pas. La mémoire (le terme m'évite, m'a toujours évité) je la ressens comme quelque chose de non différent d'une pure actualité de l'esprit. » Fabio Mauri, Io non vedo la memoria, 2001.

À soixante-dix ans de la fin du Second conflit mondial, nous pouvons toujours apprécier en Italie l’abondance d’une production artistique multiforme qui ne cesse d’évoquer, d’explorer et de réélaborer le souvenir de la dictature italienne. Des mémoires du Fascisme nécessairement plurielles car, de l’immédiat après-guerre à nos jours, les artistes ont composé de diverses façons avec ce passé historique. Cette multiplicité des expressions mémorielles se situe non seulement dans la pluralité de leurs supports visuels mais aussi dans la source même de ces souvenirs. Ils sont en effet fonction de l’identité, de l’histoire personnelle, de la génération, du degré et de l’orientation de l’engagement politique de chacun. Ainsi, un témoin direct du Ventennio n’aura pas le même positionnement qu’un artiste contemporain marqué par un héritage de remembrances bien plus collectives qu’individuelles. Par conséquent, c’est à la lumière de cette évolution historique, historiographique et générationnelle que nous souhaitons interroger le réservoir d’images, de paroles et de gestes mobilisé par les artistes tout au long de la seconde moitié du XXè siècle. Comment ces mémoires, directes ou indirectes, se déclinent-elles au cinéma, dans les arts plastiques, au théâtre ? Quels usages et quels objectifs mémoriels visent-elles ? 

Le cinéma est sûrement le médium qui pose le plus massivement le problème du témoignage artistique des vingt années d'une dictature à peine effondrée. On pense bien entendu à Rome, ville ouverte de Roberto Rossellini (1945), mais il est aussi possible de mentionner les œuvres de Luigi Zampa (Vivre en paix, 1947 ; Les années difficiles, 1948), Renato Castellani (Mio figlio professore, 1946), Carmine Gallone (Devant lui tremblait tout Rome, 1946) ou Mario Soldati (Fuite en France, 1948). La création cinématographique sur le Fascisme ne s'est cependant pas arrêtée au néoréalisme, et a essaimé les productions sur soixante-dix ans, variant les thématiques et les angles en fonction des époques : de Il federale (1961) de Luciano Salce à Gli anni ruggenti (1962) de Luigi Zampa, de Le conformiste (1970) de Bernardo Bertolucci à Amarcord (1973) de Federico Fellini, pour n'en citer que quelques uns. Entre 1975, année de réalisation du dernier film de Pier Paolo Pasolini, Salò ou les 120 journées de Sodome, et la sortie de Vincere (2009) de Marco Bellocchio, le traitement sur grand écran de la dictature dans d'importantes comme de petites productions, n'a fait que modifier sans cesse ses critères d'approche.

Les arts plastiques italiens ont suivi sensiblement le même parcours. Dès la fuite de Mussolini, les ateliers s'animent de débats et de nombreuses discordes, pour choisir les formes et les messages les plus adaptés à la représentation du Ventennio. Emblématique, l'exposition l'Arte contro la barbarie organisée par le PCI à la Galleria di Roma en 1944, rassemble les œuvres militantes d'artistes dont les noms vont incarner, dans l'après-guerre, la lutte antifasciste et résistante. Renato Guttuso, Carlo Levi, Mario Mafai, Armando Pizzinato, en sont quelques exemples. Cette création ne s'estompe pas dans les années, et aujourd'hui de jeunes artistes choisissent, sans l'avoir vécu, de parler du Ventennio. Le prix du MAXXI à Rome en 2010 revient, par exemple, à l'artiste Rossella Biscotti dont plusieurs installations parlent du Fascisme, plus particulièrement de son système de propagande mis en place à travers la réalisation de sculptures monumentales (Le Teste in oggetto, 2009), ou à travers le cinéma et son institutionnalisation (La cinematografia è l'arma più forte, 2003). Pour le même concours, les frères Gianluca et Massimiliano De Serio réalisent la vidéo Stanze (2010), une mise en relation du sort de partisans antifascistes et d'immigrés somaliens, à travers un lieu unique, la caserne militaire La Marmora à Turin.

Le théâtre semble, dans l'après-guerre, exprimer moins rapidement que les deux autres arts un besoin cathartique. Volonté ou nécessité, il n'en demeure pas moins qu'il faut attendre la fin des années 1960 pour que le thème du Fascisme soit affronté plus directement dans les textes dramaturgiques : pensons à Grande pantomime avec drapeaux et pantins petits et moyens de Dario Fo et Franca Rame (1968). La mémoire collective devient ensuite, dans les années 1980, une des références centrales du Teatro di narrazione - un théâtre civique qui revêt souvent la forme d'un monologue - portée par une génération née après 1945. Dans les années 2000, le thème du Fascisme se retrouve au centre de mises en scènes nouvelles, comme celles d'Ascanio Celestini ou Marco Paolini. Le premier évoque, par exemple, dans son Récit de guerre bien frappé (2006), le bombardement de 1943 sur le quartier San Lorenzo à Rome ; le deuxième, avec Il Sergente (2005), adapte pour la scène un récit autobiographique de Mario Rigoni Stern, Le sergent dans la neige (1953), racontant l'histoire d'un soldat italien parti pour la campagne de Russie en 1943. Sans oublier le monologue Duce en boîte (2005) écrit et interprété par Daniele Timpano, dans lequel la dépouille de Mussolini retrace l’histoire posthume du Duce.

La mémoire du Fascisme s’active donc, ou se réactive, sans cesse, dans divers domaines artistiques et dans différents contextes. Encore très vive de nos jours, la dynamique mémorielle motive la production de nouvelles œuvres. Leur présentation au public s’accompagne toujours de vives réactions qui attestent, à des années de différence, l’actualité des « enjeux de mémoire ». Entre besoin de remémorer pour ne pas oublier ou pour ne pas répéter, besoin de transmettre des valeurs, celles de la Résistance, ce sont des objectifs de reconstruction identitaire de l’Italie qui s’expriment, ceux d’un passé encore brûlant d’actualité. Les objectifs poursuivis sont tour à tour ceux de la reconnaissance d’une Italie antifasciste, de la réparation de ce souvenir, de l’accusation des bourreaux ou de la reconstitution de cette histoire en vue d’un « devoir de mémoire » face à une Italie et ses « péchés de mémoire », ceux de sa « Nuremberg manquée » (Michele Battini, 2003). C’est bien l’identité de l’Italie contemporaine qui est en jeu et qui fait débat dans ces expressions artistiques. Pour mieux comprendre, dans chaque domaine, l'évolution du traitement de la mémoire du Fascisme, les phénomènes d'apparition et disparition du thème, et surtout encourager les échanges entre toutes les formes artistiques, nous avons choisi d'organiser les deux journées de façon chronologique.

  1. 1945-1960. En considérant la présence d'études sur le néoréalisme cinématographique et son lien avec le Fascisme, nous privilégierons pour cette période les interventions sur les arts plastiques et le théâtre.
  2. 1960-1990. Dans une période mouvementée, entre années de plomb, échecs politiques, effondrement des blocs, redéfinitions idéologiques, seront traités les travaux plastiques, cinématographiques et théâtraux, à la recherche d'une reconstruction de la mémoire du Ventennio.
  3. 1990-2016. Tous les arts seront conviés, avec une attention particulière portée à la découverte d’œuvres très contemporaines. Ce moment sera aussi l'occasion d'accueillir les artistes eux-mêmes, à travers entretiens et présentations de travaux.

Le colloque « Mémoires du Ventennio » souhaite donner la parole aux chercheurs mais aussi aux artistes de divers domaines. Ces journées ont pour objectif d’explorer les différentes facettes d’une production artistique contemporaine, la fonction des mémoires et leurs enjeux dans les processus créatifs, afin de saisir les éventuelles analogies et différences dans l’exploitation de ces mémoires entre les arts. Pour cela, voici quelques axes de réflexion, dont les thématiques se répercutent dans chaque aire chronologique.

Le facteur générationnel

Quel est le poids du facteur générationnel sur l'élaboration artistique de la mémoire ? Le regard porté sur le Ventennio par un artiste né dans l'après-guerre est-il le même que celui d'un artiste né dans les années 1960, 1970, 1980 ? Quelles similitudes persistent et quelles différences s'établissent entre les générations ?

L'engagement

Créer sur le Fascisme engage-t-il automatiquement une prise de position politique ? Est-ce un moyen pour les artistes de parler du présent ? Ou bien ces derniers refusent-ils toute récupération idéologique ?

La réception

Comment sont reçues ces diverses œuvres en Italie et à l'étranger, par le public et les institutions ? Sont-elles l'objet de polémiques ou de censure ? Ou bénéficient-elles, au contraire, d'un regain d'intérêt dans certains pays ?

Ce colloque s'inscrit dans la poursuite d'un travail amorcé le 23 mai 2014, à l'occasion de la journée d'étude « Art italien contemporain : le Fascisme vu par les artistes du Ventennio à la Seconde République », organisée à l'Institut National d'Histoire de l'art sous le patronage de l'université Paris 1 Panthéon Sorbonne, par les doctorantes Emilia Héry et Maddalena Tibertelli de Pisis.

Comité organisateur 

  • Emilia Héry (doctorante, ED 441, HiCSA, Paris 1 Panthéon-Sorbonne),
  • Caroline Pane (doctorante, AMU-Telemme, Università di Bologna),
  • Claudio Pirisino (doctorant, ED 267, IRET, Paris 3 - Sorbonne Nouvelle).

Comité scientifique 

  • Giovanni Careri (Directeur d'études, CEHTA-EHESS),
  • Marco Consolini (Professeur, Paris 3 Sorbonne Nouvelle),
  • Philippe Dagen (Professeur, Paris 1 Panthéon-Sorbonne),
  • Luca Acquarelli (MCF, Université Lille 3, chercheur associé CEHTA-EHESS),
  • Francesco Zucconi (post-doctorant Marie Sklodowska-Curie, CEHTA-EHESS),
  • Emilia Héry (doctorante, ED 441, HiCSA, Paris 1 Panthéon-Sorbonne),
  • Caroline Pane (doctorante, AMU-Telemme, Univ. de Bologne),
  • Claudio Pirisino (doctorant, ED 267, IRET, Paris 3 - Sorbonne Nouvelle).

Modalités de soumission

Les propositions de communication d'environ 300 mots (en italien ou en français), accompagnées d'une courte bio-bibliographie, sont à envoyer à l'adresse memoirenart@gmail.com

avant le 13 mai 2016.

Informations pratiques

15-16 septembre 2016

Paris, INHA

Argomento

“Io non so se sia memoria. In teoria non lo credo. La memoria (il termine mi evita, mi ha sempre evitato) l'avverto come qualcosa di non diverso da una pura attualità della mente.”

Fabio Mauri, Io non vedo la memoria, 2001.

A settant’anni dalla fine del secondo conflitto mondiale, è ancora possibile apprezzare in Italia l’abbondanza d’una produzione artistica multiforme che non cessa di evocare, di esplorare e di rielaborare il ricordo della dittatura italiana. Memorie del Fascismo necessariamente plurali perché, dall’immediato dopoguerra ai giorni nostri, gli artisti si sono adeguati in vari modi con questo passato storico. Questa molteplicità delle espressioni memoriali si colloca non soltanto nella pluralità dei supporti visivi, ma anche nella sorgente stessa dei ricordi. Questi variano in effetti secondo l’identità, la storia personale, la generazione, il livello e l’orientamento dell’impegno politico di ognuno. Per questo, un testimone diretto del Ventennio non avrà la stessa postura di un artista contemporaneo investito da un’eredità di rimembranze più collettive che individuali. È dunque alla luce di questa evoluzione storica, storiografica e generazionale che ci proponiamo di interrogare il serbatoio d’immagini, di parole e di gesti a cui attingono gli artisti per tutta la seconda metà del XX secolo. In che modo queste memorie, dirette o indirette, si declinano al cinema, nelle arti plastiche, nel teatro?

Il cinema è senza dubbio il medium che si è posto maggiormente e da subito il problema della testimonianza artistica dei vent’anni d’una dittatura appena sgretolatasi. Pensiamo naturalmente a Roma, città aperta di Roberto Rossellini (1945), ma potremmo anche citare le opere di Luigi Zampa (Vivere in pace, 1947; Anni difficili, 1948), Renato Castellani (Mio figlio professore, 1946), Carmine Gallone (Avanti a lui tremava tutta Roma, 1946) o Mario Soldati (Fuga in Francia, 1948). La creazione cinematografica sul Fascismo non si è però esaurita col neo-realismo, ma ha anzi sciamato nei successivi settant’anni, variando temi e prospettiva in funzione dell’epoca: si va da Il federale di Luciano Salce (1961) a Gli anni ruggenti di Luigi Zampa (1962); da Il conformista di Bernardo Bertolucci (1970) a Amarcord di Federico Fellini (1973), per citarne alcuni. Tra il 1975, anno della realizzazione dell’ultimo film di Pier Paolo Pasolini, Salò o le 120 giornate di Sodoma, e l’uscita di Vincere di Marco Bellocchio (2009), il trattamento su grande schermo della dittatura italiana da parte di piccole o grandi produzioni, ha continuamente modificato i criteri d’approccio.

Le arti plastiche hanno seguito sensibilmente lo stesso percorso. A partire dalla fuga di Mussolini, gli atelier sono accesi da dibattiti e da disaccordi, in merito alla scelta delle forme e dei messaggi più consoni alla rappresentazione del Ventennio. Emblematica, in questo senso, è la mostra Arte contro la barbarie, organizzata dal PCI alla Galleria di Roma nel 1944, che riunisce le opere militanti di artisti i cui nomi incarneranno, nel secondo dopoguerra, la lotta antifascista e resistente: Renato Guttuso, Carlo Levi, Mario Mafai, Armando Pizzinato, solo per citarne alcuni. Questa creazione non scema col passare degli anni, dei decenni, e ancora oggi diversi giovani artisti scelgono di parlare del Ventennio, pur non avendolo vissuto. Nel 2010, per esempio, il premio del MAXXI di Roma è stato attribuito a Rossella biscotti, autrice di molte opere che trattano del Fascismo, più precisamente del suo sistema di propaganda messo in piedi attraverso la realizzazione di sculture monumentali (Le Teste in oggetto, 2009), o mediante il cinema (La cinematografia è l’arma più forte, 2003). Per lo stesso concorso, i fratelli Gianluca e Massimiliano de Serio realizzano il video Stanze (2010), un parallelo fra la sorte di partigiani antifascisti e quella d’immigrati somali, accomunati da un luogo, la caserma militare La Marmora di Torino.

Il teatro, rispetto al cinema e alle arti plastiche, sembra esprimere meno rapidamente un bisogno catartico. Volontà o necessità, bisognerà aspettare la fine degli anni ’60 per vedere affrontato il Fascismo nei testi drammaturgici: pensiamo a Grande pantomima con bandiere e pupazzi piccoli e medi (1968) di Dario Fo e Franca Rame. La memoria collettiva diventa in seguito, negli anni ’80, uno degli assi centrali del Teatro di narrazione – un teatro civico che prende il più delle volte la forma monologica – portata da una generazione nata dopo il 1945. Negli anni 2000 il tema del Fascismo è ancora al centro di nuovi spettacoli, come quelli di Ascanio Celestini o Marco Paolini. Il primo, per esempio, in Scemo di guerra (2006), evoca il bombardamento del quartiere romano di San Lorenzo nel 1943; il secondo, con Il Sergente (2005), racconta la storia di un soldato italiano partito per la campagna di Russia, nel ’43. Senza dimenticare il monologo Dux in scatola (2005), scritto e interpretato da Daniele Timpano, in cui la salma di Mussolini racconta la storia postuma del Duce.

La memoria del Fascismo dunque si attiva, o si riattiva, continuamente, in diversi ambiti artistici e in diversi contesti. Sempre vivissima ai giorni nostri, la dinamica memoriale stimola la produzione di nuove opere. Il confronto col pubblico è sempre seguito da reazioni accese che confermano, a distanza di anni, l’attualità delle “sfide della memoria”. Tra il bisogno di ricordare per non dimenticare o per non ripetere, il bisogno di trasmettere certi valori - quelli della Resistenza – si esprimono gli obiettivi di una ricostruzione identitaria dell’Italia, quelli di un passato sempre attuale. Gli obiettivi possono essere quelli del riconoscimento d’un’Italia antifascista, quelli della riparazione del ricordo, quelli dell’accusa dei boia o quelli della ricostruzione di questa storia nella prospettiva di un “dovere della memoria”, di fronte all’Italia ed ai suoi “peccati di memoria”, quelli della sua “Norimberga mancata” (Battini, 2003). È l’identità dell’Italia contemporanea ad essere in gioco e a scuotere queste espressioni artistiche.

Per capire meglio l’evoluzione del trattamento della memoria del Fascismo in ciascun ambito artistico, i fenomeni di comparsa e scomparsa di questo tema, e soprattutto per incoraggiare gli scambi tra tutte le diverse forme artistiche, abbiamo deciso di organizzare lo svolgimento del convegno seguendo un ordine cronologico.

1945-1960. Considerando l’importante letteratura storica e critica sul cinema neorealista, saranno privilegiate, per questo periodo, le comunicazioni incentrate sulle arti plastiche e sul teatro.

1960-1990. Questi decenni sono particolarmente densi di avvenimenti, scossi dagli “anni di piombo”, caratterizzati da compromessi politici, conclusisi con il crollo delle ideologie: saranno trattati i lavori plastici, cinematografici e teatrali, alla ricerca d’una ricostruzione della memoria del Ventennio.

1990-2016. L’attenzione sarà concentrata sulle creazioni contemporanee, nelle differenti arti. Questo momento sarà inoltre l’occasione di dare la parola agli artisti, attraverso dibattiti e presentazioni del proprio lavoro.

Il convegno “Memorie del Ventennio” vuole dare la parola ai ricercatori ma anche agli artisti dei diversi ambiti. Queste giornate hanno l’obiettivo di esplorare le diverse sfaccettature di una produzione artistica contemporanea, il ruolo delle memorie con le loro sfide nei processi creativi, per cogliere le eventuali analogie e differenze tra le arti, nello sfruttamento di queste memorie. Ecco alcuni spunti di riflessione, le cui tematiche ricorrono in ciascuna delle aree cronologiche sopraelencate.

Il fattore generazionale

Quanto pesa il fattore generazionale sull’elaborazione artistica della memoria? Lo sguardo volto al Ventennio da un artista nato nell’immediato dopoguerra è lo stesso di un artista nato negli anni ’60, ’70, ’80? Quali analogie persistono e quali differenze s’instaurano tra le generazioni?

L’impegno

Creare sul Fascismo implica automaticamente una presa di posizione politica? È per l’artista un mezzo per parlare del presente? Oppure l’artista rifiuta qualsiasi recupero ideologico?

La ricezione

Come sono ricevute queste diverse opere, in Italia e all’estero, dal pubblico e dalle istituzioni? Sono state oggetto di polemiche o di censura? Oppure godono d’un ritorno d’interesse in certi paesi?

Questo convegno si iscrive nella continuità di un lavoro cominciato il 23 maggio 2014, nell’occasione della giornata di studi « Art italien contemporain : le Fascisme vu par les artistes du Ventennio à la Seconde République », tenutasi all’Institut National d’Histoire de l’Art con il patrocinio dell’Università Paris 1 Pantéon Sorbonne, organizzata dalle dottorande Emilia Héry e Maddalena Tibertelli de Pisis.

Comitato di organizzazione

  • Emilia Héry (dottoranda, ED 441, HiCSA, Paris 1 Panthéon-Sorbonne),
  • Caroline Pane (dottoranda AMU-Telemme, Università di Bologna),
  • Claudio Pirisino (dottorando, ED 267, IRET, Paris 3 - Sorbonne Nouvelle).

Comitato scientifico

  • Giovanni Careri (Directeur d'études, CEHTA-EHESS),
  • Marco Consolini (Professeur, Paris 3 -Sorbonne Nouvelle),
  • Philippe Dagen (Professeur, Paris 1 Panthéon-Sorbonne),
  • Luca Acquarelli (MCF, Université Lille 3, chercheur associé CEHTA-EHESS),
  • Francesco Zucconi (post-dottorando Marie Sklodowska-Curie, CEHTA-EHESS),
  • Emilia Héry (dottoranda, ED 441, HiCSA, Paris 1 Panthéon-Sorbonne),
  • Caroline Pane (dottoranda, AMU-Telemme, Università di Bologna),
  • Claudio Pirisino (dottorando, ED 267, IRET, Paris 3 - Sorbonne Nouvelle).

Modalità

Le proposte, di circa 300 parole (in italiano o in francese), accompagnate da una breve nota bio-bibliografica, dovranno essere spedite all’indirizzo memoirenart@gmail.com

entro il 13 maggio 2016.

15-16 settembre 2016, Parigi, INHA

Places

  • INHA, salle Vasari - 6 rue des Petits-Champs
    Paris, France (75002)

Date(s)

  • vendredi, mai 13, 2016

Keywords

  • mémoire, art

Contact(s)

  • Emilia Héry
    courriel : memoirenart [at] gmail [dot] com

Reference Urls

Information source

  • Emilia Héry
    courriel : memoirenart [at] gmail [dot] com

To cite this announcement

« Memories of the Ventennio. Representations in and memorial issues of the Fascist regime from 1945 to the present day », Call for papers, Calenda, Published on lundi, avril 04, 2016, https://calenda-formation.labocleo.org/362920

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