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Qualifier et quantifier l’activité parlementaire : onnées, méthodes et pratiques
Qualifying and Quantifying Parliamentary Activity: Data, Methods and Practices
Congrès de l'Association française de science politique (AFSP) 2017 – Section thématique 38
Publicado el mardi 11 de octobre de 2016
Resumen
L’activité parlementaire est loin de constituer un impensé de la recherche en science politique : au contraire, les recherches existantes sont déjà suffisamment conséquentes pour qu’il soit possible d’organiser la confrontation d’hypothèses concurrentes sur la nature, le fonctionnement et les logiques de cette activité. Notre examen de la littérature pointe toutefois les limites des recherches actuelles en ce qui concerne la qualification et la quantification des nouvelles données parlementaires, rendues accessibles au chercheur par le biais des technologies numériques et de leur prise en compte par les services des parlements. Cette section thématique se propose de contribuer à établir un état des lieux des manières dont la science politique envisage à la fois la qualification et la quantification de l’activité parlementaire.
Parliamentary activity is far from being a neglected topic in political science: on the contrary, enough research exists to allow for the confrontation of concurrent hypotheses on the nature, the functioning and the logics of what parliamentarians do. However, our review of that research reveals that it falls short of fully taking into account the qualification and quantification of newer legislative data sources, made available to researchers through digital technology and its implementation by parliamentary services. In light of that review, this thematic panel offers to establish a general review of the ways in which political science research conceptualises both the qualification and quantification of parliamentary activity.
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Argumentaire
L’activité parlementaire est loin de constituer un impensé de la recherche en science politique : au contraire, les recherches existantes sont déjà suffisamment conséquentes pour qu’il soit possible d’organiser la confrontation d’hypothèses concurrentes sur la nature, le fonctionnement et les logiques de cette activité. Notre examen de la littérature pointe toutefois les limites des recherches actuelles en ce qui concerne la qualification et la quantification des nouvelles données parlementaires, rendues accessibles au chercheur par le biais des technologies numériques et de leur prise en compte par les services des parlements.
Axes thématiques
Cette section thématique se propose de contribuer à établir un état des lieux des manières dont la science politique envisage à la fois la qualification et la quantification de l’activité parlementaire à partir de ce bilan, en posant les questions principales suivantes :
- De quelles données dispose-t-on aujourd’hui sur l’activité parlementaire ? De quelles manières ces données sont-elles accessibles, et comment ces données peuvent-elles être rassemblées, agrégées et archivées, à la fois du point de vue des outils à maîtriser pour le chercheur et des enjeux de réplicabilité qui s’applique aux analyses empiriques ?
- De quelles méthodes dispose-t-on pour étudier ces données ? En particulier, dans quelles circonstances peut-il être intéressant de dépasser les mesures conventionnelles de « productivité législative », tels que les taux de présence ou le nombre de documents législatifs déposés, et avec quelles conséquences sur les méthodes de modélisation à employer ?
- Sur le plan théorique, lorsque l’on évoque l’espace parlementaire, de quel espace parle-t-on ? Lorsque l’on cherche à qualifier le « territoire singulier » de l’activité parlementaire, faut-il plutôt évoquer un « champ », un « champ d’action stratégique » ou même une « écologie », et avec quelles conséquences pour la formulation des hypothèses ?
- Sur le plan méthodologique, à quel niveau d’analyse faut-il agréger l’activité parlementaire ? Quand est-il plus pertinent, par exemple, de mesurer cette activité au niveau de l’acteur parlementaire individuel, qui inclut toutefois généralement plusieurs personnes rassemblées en équipe, plutôt qu’aux autres niveaux envisageables, telles que la commission, le groupe parlementaire, le parti politique de rattachement, ou même la chambre parlementaire ?
- Quelles perspectives comparatives l’analyse de l’activité parlementaire laisse-t-elle envisager ? Quelle influence peut-on mesurer, par exemple, au niveau du mode de scrutin, et quels facteurs l’analyse doit-elle prendre en compte lorsqu’elle porte sur des assemblées parlementaires infranationales, tels que les parlements fédérés, ou supranationales, tels que le Parlement européen ?
- Quelle est la réception sociale de l’activité parlementaire ? Par quels moyens les acteurs sociaux se saisissent-ils de cette activité, avec quels motifs, et avec quelles conséquences, notamment en rapport au renforcement des contraintes exprimées sous la forme d’impératifs de performance, au sein de communautés politiques de plus en plus marquées par la logique de l’évaluation ?
Pour mener cette réflexion, nous souhaiterions encourager la soumission de textes basés sur des recherches empiriques, avec une préférence supplémentaire pour les recherches comparatives et pour les textes contenant un développement méthodologique et pratique aussi précis que possible, afin de permettre des échanges approfondis sur les méthodes d’analyse des différentes communications, ainsi qu’une critique collective de ces méthodes.
En plus des textes, les organisateurs de la section thématique encourageront les auteurs des communications à fournir également tout matériau supplémentaire permettant de mieux saisir le protocole de recherche qu’ils ont suivi (notamment les jeux de données et le code de réplication des analyses si pertinent).
Modalités pratiques d'envoi des propositions
Cette section accepte les communications en anglais ou en français. Les discussions seront menées dans la langue de la communication.
Les propositions d’une page sont à envoyer
avant le 15 octobre 2016
aux deux organisateurs :
<francois.briatte@sciencespo.fr>, <olivier.rozenberg@sciencespo.fr>
Pour plus d’informations sur la section, voir http://f.briatte.org/st38
Coordination scientifique
François Briatte, Maître-assistant, European School of Political Sciences (ESPOL), Université Catholique de Lille.
Olivier Rozenberg, Associate Professor, Centres d’Études Européennes (CEE), Sciences Po Paris.
Argument
Parliamentary activity is far from being a neglected topic in political science: on the contrary, enough research exists to allow for the confrontation of concurrent hypotheses on the nature, the functioning and the logics of what parliamentarians do. However, our review of that research reveals that it falls short of fully taking into account the qualification and quantification of newer legislative data sources, made available to researchers through digital technology and its implementation by parliamentary services.
Main questions
In light of that review, this thematic panel offers to establish a general review of the ways in which political science research conceptualises both the qualification and quantification of parliamentary activity, by asking the following questions:
- What data on parliamentary activity are currently available? How are these data accessible, and how can they be collected, aggregated and archived, both in terms of the tools available for researchers to perform that task, and from the perspective of making empirical research replicable?
- What methods are available to analyse these data? Specifically, in what circumstances is it interesting to go beyond conventional measures of “legislative productivity,” such as presence rates or quantities of submitted legislative documents, and with what consequences for modelling?
- From a theoretical perspective, when we talk about the parliamentary space, what space are we talking about? When we seek to qualify the “singular territory” of parliamentary activity, should one mention it rather as a “field”, as a “strategic action field”, or even as an “ecology”, and with what consequences for hypothesis formulation?
- From a methodological standpoint, at what level of analysis should parliamentary activity be aggregated? When is it more relevant, for instance, to measure this activity at the level of the individual parliamentarian, who nonetheless usually features several people working as a team, rather than at other conceivable levels, such as parliamentary committees, groups, political parties, or even parliamentary chambers?
- What comparative perspectives do parliamentary activities open up? How is it influenced, for instance, by electoral formulas, and what factors should we take into account when studying infra-national assemblies, such as state parliaments, or supranational assemblies, such as the European Parliament?
- How is parliamentary activity received in society? What uses do social agents make of this activity, with what motives, and with what consequences, especially with regards to the strengthening of social constraints expressed as performance imperatives in polities that are increasingly marked by the audit logic?
In order to discuss these questions, we would like to encourage authors to submit papers based on empirical research, with an additional preference for comparative studies and for papers discussing methodological and practical issues as precisely as possible, in order to allow for an in-depth discussion of the research methods covered by all papers, and to allow for a collective critical review of these methods.
In addition to the papers themselves, the organizers encourage the authors to also provide them with any supplementary material allowing for a better understanding of the research protocol that they used (and especially datasets or, if relevant, replication code).
Submisssion guidelines
This announcement is a call for papers for the 38th thematic conference panel of the Biennial Meeting of the French Political Science Association (AFSP), which will take place in Montpellier on July 10-12, 2017. The deadline to submit paper proposals is
October 15, 2016.
See the attached call for papers (in French), or read its English version on the temporary website of the panel, for further details.
Scientific coordination
- François Briatte, Maître-assistant, European School of Political Sciences (ESPOL), Université Catholique de Lille.
- Olivier Rozenberg, Associate Professor, Centres d’Études Européennes (CEE), Sciences Po Paris.
Categorías
- Estudios políticos (Categoría principal)
- Sociedad > Estudios políticos > Ciencias políticas
- Épocas > Época moderna
- Épocas > Época contemporánea
- Sociedad > Estudios políticos > Sociología política
- Sociedad > Estudios políticos > Instituciones políticas
- Pensamiento y Lenguaje > Epistemología y métodos > Métodos de tratamiento y de representación
Lugares
- Montpellier, Francia (34)
Fecha(s)
- samedi 15 de octobre de 2016
Archivos adjuntos
Palabras claves
- parlement, activité parlementaire, comportement législatif, méthodes des sciences sociales
Contactos
- François Briatte
courriel : francois [dot] briatte [at] sciencespo [dot] fr
URLs de referencia
Fuente de la información
- François Briatte
courriel : francois [dot] briatte [at] sciencespo [dot] fr
Para citar este anuncio
« Qualifier et quantifier l’activité parlementaire : onnées, méthodes et pratiques », Convocatoria de ponencias, Calenda, Publicado el mardi 11 de octobre de 2016, https://calenda-formation.labocleo.org/379534