Página inicialLes mardis des Bernardins (2015-2016)
Les mardis des Bernardins (2015-2016)
Les Bernardins Tuesdays (2015-2016)
Publicado mercredi, 16 de novembre de 2016
Resumo
Porter un regard neuf sur de grands thèmes collectifs, penser autrement la place de l’homme dans la société et interpréter les grandes transformations de nos civilisations à la lumière de la sagesse chrétienne, voici quelques-uns des défis qui animent, chaque semaine, les équipes des mardis des Bernardins. Pour départager l’information superficielle des enjeux véritables, pour dégager des perspectives et anticiper l’avenir, ces tables rondes n’ont qu’un seul parti pris : replacer l’homme au centre des enjeux de notre temps.
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Présentation
Porter un regard neuf sur de grands thèmes collectifs, penser autrement la place de l’homme dans la société et interpréter les grandes transformations de nos civilisations à la lumière de la sagesse chrétienne, voici quelques-uns des défis qui animent, chaque semaine, les équipes des mardis des Bernardins. Pour départager l’information superficielle des enjeux véritables, pour dégager des perspectives et anticiper l’avenir, ces tables rondes n’ont qu’un seul parti pris : replacer l’homme au centre des enjeux de notre temps.
Frais d'inscription
- Tarif plein : 6€
- Tarif réduit : 3€ pour les moins de 26 ans, les étudiants, les demandeurs d’emploi et les bénéficiaires des minimas sociaux sur présentation d’un justificatif.
Pour tous les bénéficiaires du tarif réduit : gratuité sans réservation, sur place le jour même et dans la limite des places disponibles.
Programme
15 novembre 2016 – L’identité au défi du numérique
Dans le cadre du Festival des idées, Université Sorbonne Paris Cité
Nous sommes aujourd’hui plus de 3.4 milliards d’êtres humains connectés à internet. Demain, cette connexion concernera également des dizaines de milliards d’objets, de robots, de capteurs…. Quel traitement le numérique réserve-t- il à nos identités ? Appauvrissement de l‘expérience humaine ou revanche de l’individu libéré des pesanteurs sociales, standardisation des identités au détriment de la singularité ou porte d’entrée vers l’exploration d’un nouveau monde commun, le sens social des identités numériques divise ; l’identité numérique devient un objet d’inquiétude. Volatiles, mutables, instables, difficilement saisissables et maîtrisables, que nous réservent nos identités numériques ?
Animé par Didier Pourquery, directeur de la rédaction de The Conversation France
Avec
- Jacques-François Marchandise, co-titulaire de la Chaire des Bernardins, directeur de la recherche et de la prospective à la Fondation Internet Nouvelle Génération (FING),
- Louise Merzeau, professeure en sciences de l'information et de la communication à l'université Paris Ouest,
- Guillaume de Boisséson, étudiant en Business et en Computer Science à UCL.
22 novembre 2016 – De l’information de masse à l’information individualisée, que nous reste-t-il de commun ?
En partenariat avec le séminaire Journalisme et bien commun à l’heure des algorithmes
« L'information médiatisée n'est pas la réalité, mais l'image de la réalité qui passe par une série de médiations. » Louis Quéré
Connecté en permanence, engagé, le public a partout pris le contrôle de sa consommation d’information : comme avec les « playlists » musicales individuelles, nous lisons, écoutons et regardons hors des temporalités collectives traditionnelles. Personnalisées, sur mesure, choisies, triées, « algorythmées », nos informations n’ont plus grand chose à voir avec celles des autres. Est-ce simplement le modèle « one to many » indifférencié qui s’essouffle, « l’illusion de l’entre-nous » portée par le journal de 20h qui se dissipe ou sommes-nous réellement en train de créer des mondes parallèles ? Quand il y a tant d’expériences différentes possibles, partager des choses en commun devient plus compliqué. A l’ère de la personnalisation le média de masse peut-il encore exister et jouer son rôle de synchronisateur social ?
Avec
- Eric Sherer, directeur de la prospective et de la stratégie numérique de France Télévisions.
- Gemma Serrano, co-directeur du département "Sociétés humaines et responsabilité éducative", professeur de Théologie à la Faculté Notre-Dame.
- Pierre C. Bélanger, professeur en communication, Université d'Ottawa
- Brian Myles, journaliste, directeur du Devoir (Canada).
6 décembre 2016 – Ultra modernité et fondamentalismes : un cercle vicieux ?
«Si la modernité, c’est le mouvement porté par les certitudes modernistes […] l’ultramodernité, c’est […] une modernité aboutie ayant démythologisé aussi bien les traditions que les utopies. C’est précisément cette évolution de la certitude moderniste à l’incertitude ultramoderne qui apparaît caractéristique de l’état présent de la modernité. » Jean-Paul Willaime, 2005
Il y a de jeunes personnes qui partent en Syrie ou ailleurs, il y a les « loups solitaires », souvent fragiles psychologiquement, qui se tournent vers les filières terroristes… La plupart des radicalisés ont en commun une situation de rupture, une perte de repères, une quête de sens. L’incertitude ultramoderne est-elle la mère du fondamentalisme ? Peut-on trouver une alternative à cette montée des extrêmes, à ce cercle vicieux entre ultra-modernité et néo-fondamentalismes ?
Parce qu’il est urgent de comprendre le phénomène endémique de la violence d'origine fondamentaliste et les raisons de l'impuissance de l'État à endiguer les parcours des jeunes en dérive, les Mardis des Bernardins s’associent au séminaire de recherche « États, religions, laïcités : les nouveaux fondamentalistes » pour penser le rapport entre l’ultra-modernité et la quête de sens appréhendée comme l’une des sources de la fièvre fondamentaliste actuelle.
Avec
- Dounia Bouzar, anthropologue, directrice générale du Centre de Prévention, de Déradicalisation et de Suivi Individuel (CPDSI)
- Fabienne Keller, sénatrice
- Antoine de Romanet, co-directeur du département de recherche Politique et Religions
13 décembre 2016 – Frankenstein peut-il nous aider à comprendre le transhumanisme ?
En partenariat avec le séminaire Humanisme, transhumanisme, posthumanisme
« Science sans conscience n’est que ruine de l’âme. » Rabelais, Pantagruel (1542)
En juin 1816, Mary Shelley, nourrie des Lumières et du romantisme, conçoit le personnage du Docteur Frankenstein. Ce médecin pense avoir trouvé le moyen de façonner un être humain idéal. Il échoue tragiquement. Deux siècles après, le contexte technoscientifique pourrait permettre au fantasme prométhéen de créer l’homme de devenir réalité. L’histoire peut-elle mieux se terminer ? Il nous incombe d’inventer une suite, moins noire que Le Dernier Homme, publié dix ans plus tard par Mary Shelley…
Avec
- Monette Vacquin, psychanalyste
- Jean Duchesne, co-fondateur de la revue internationale Communio Professeur de lettres, notamment auteur de Incurable romantisme ? Parole et silence, 2013
Categorias
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Locais
- Collègue des Bernardins 20, rue de Poissy
Paris, França (75005)
Datas
- mardi, 15 de novembre de 2016
- mardi, 22 de novembre de 2016
- mardi, 06 de décembre de 2016
- mardi, 13 de décembre de 2016
Ficheiros anexos
Palavras-chave
- identité, numérique, technique, internet, information, communication, philosophie, humain, information, masse, individualisée, algorithme, médias
Urls de referência
Fonte da informação
- Marie de Reviers
courriel : communication [at] collegedesbernardins [dot] fr
Para citar este anúncio
« Les mardis des Bernardins (2015-2016) », Ciclo de conferências, Calenda, Publicado mercredi, 16 de novembre de 2016, https://calenda-formation.labocleo.org/382088