Depuis l’aube de la création esthétique, dont la scène primitive a lieu dans les cavernes préhistoriques, l’imaginaire humain a incorporé la condition animale en ses différentes configurations et sous de multiples points de vue. Il est possible de suivre à la trace l’évolution de la pensée humaine et des mentalités tout au long des siècles moyennant l’observation des modalités de figuration des animaux aussi bien dans les mythes, les légendes, les fables, les églogues, les lais, les contes, les romans, la bande dessinée, les dessins animés, que dans le discours non-fictionnel (philosophique, théologique, scientifique, etc).

Argumentaire

Depuis l’aube de la création esthétique, dont la scène primitive a lieu dans les cavernes préhistoriques, l’imaginaire humain a incorporé la condition animale en ses différentes configurations et sous de multiples points de vue. Il est possible de suivre à la trace l’évolution de la pensée humaine et des mentalités tout au long des siècles moyennant l’observation des modalités de figuration des animaux aussi bien dans les mythes, les légendes, les fables, les églogues, les lais, les contes, les romans, la bande dessinée, les dessins animés, que dans le discours non-fictionnel (philosophique, théologique, scientifique, etc).

Si la culture médiévale, par exemple, privilégiait plusieurs types de bestiaire dans un sens clairement escathologique et tout autant mystique, les suggestives et rigoureuses descriptions physiologiques du Naturalisme ont fusionné l’homme et l’animal pour souligner leur identité instinctive et primaire ; de son côté Kafka présente dans La Métamorphose une modalité allégorique et déroutante de la fusion humain-animal ; et quant à la contemporanéité la plus récente il est impossible de ne pas voir dans l’imaginaire fictionnel et non-fictionnel une nette réhabilitation de la figure de l’animal qui l’humanise et subjectivise en même temps que l’homme est redéfini comme animal humain.

Cette remise en cause du statu quo ontologique est l’effet d’une expressive décentralisation anthropologique à travers laquelle l’homme s’inscrit dans l’écosystème existentiel comme un être parmi d’autres et non plus comme l’alpha et l’oméga de tout ce qui règle la réalité empirique.

Le colloque Figures de l’Animal. Littérature, Cinéma, Bande Dessinée invite à réfléchir sur l’inévitable présence de l’animal dans ces trois formations esthético-expressives que sont la création littéraire, la réalisation cinématographique et l’art du récit graphique.

Envoi des propositions de communication

Afin de soumettre votre proposition de communication, sous forme d’un résumé de 200-300 mots accompagné d’une brève notice biobibliographique, nous vous prions de nous joindre à l’adresse électronique suivante : animaluminho2017@gmail.com

 Les propositions de communication devront nous parvenir

jusqu’au 15 décembre

 Les communications ne dépasseront pas 20 minutes.

Les textes des communications seront soumis à révision par les pairs (peer review). Ceux qui seront sélectionnés feront objet d’une publication.

Langues des communications

Portugais, Français, Anglais, Espagnol

Calendrier

• 15 décembre : date limite pour présenter des propositions de communication (20 minutes maximum) (résumé de 200-300 mots).
• 5 janvier : date limite pour la réponse de l’Organisation.
• 25 janvier : programme définitif.
• 27-28 avril. : Colloque..

Organisation

• Ana Lúcia Curado, Maître de Conférences, Département d’Études Portugaises et Lusophones, Université du Minho.
• Cristina Álvares, Professeur Associé, Département d’Études Romanes, Université du Minho.
• Isabel Cristina Mateus, Maître de Conférences, Département d’Études Portugaises et Lusophones, Université du Minho.
• Sérgio Sousa, Maître de Conférences, Département d’Études Portugaises et Lusophones, Université du Minho.

URL de référence

https://www.ilch.uminho.pt

http://ceh.ilch.uminho.pt/

Inscription

85,00 € un montant qui assure l’inscription, le dossier, le certificat, les pauses café et le déjeuner du 27 avril.