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Sustainable Urban Agricultures: Vector for the Ecological Transition

Agricultures urbaines durables : vecteur pour la transition écologique

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Published on mardi, janvier 24, 2017

Summary

Le colloque international « Agricultures urbaines durables » propose six sessions scientifiques, chacune avec des sous-sessions et des tables rondes avec les différents acteurs (agriculteurs, chercheurs, élus, étudiants, associations, consultants). Le colloque vise une valorisation scientifique et pédagogique multi-supports.

The international congress “Sustainable Urban Agricultures” proposes six scientific sessions, each with sub-sessions (exposures, discussions around posters, visits: collective gardens, aquaponics farm, etc.) and roundtable discussions (Research-Education-Employment) that bring together the various stakeholders (farmers, researchers, politicians, students, associations, consultants).

Announcement

Argumentaire

Selon l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), 60% de l'humanité vit dans les zones urbaines et les prévisions pour 2050 sont de 80% (+ 3 milliards de personnes sur la terre). Le développement de l'agriculture urbaine (AU) est l'une des clés de la survie alimentaire de l'humanité. De nombreux projets d'AU se développent donc dans le monde : les productions aquaponiques, les fermes verticales, les jardins collectifs éventuellement sur les toits, les arbres fruitiers dans des espaces collectifs ... Les innovations multidisciplinaires optimisent l'efficacité du métabolisme urbain, favorisent l'alimentation durable en relation avec l'économie circulaire, la qualité des écosystèmes et participent ainsi au bien-être (social, santé pour tous, paysages comestibles, etc.) des citoyens. En France, la nouvelle "Région Occitanie" (Midi-Pyrénées & Languedoc-Roussillon) développe une agriculture de pointe (1ère région française pour l'agriculture biologique). Suite aux ateliers sur l'AU (INPT-ENSFEA-UPS, Toulouse 2014 & 2015), le réseau international Agriville (http://reseau-agriville.com/) a été mis en place, il offre une plateforme participative et interactive "Enseignement et Recherche; Science et Société "qui traite de l'AU multiforme.

Le colloque international «Agricultures urbaines durables» propose 6 sessions scientifiques, chacune avec des sous-sessions (expositions, discussions autour d'affiches, visites) et des tables rondes (recherche-formation-emploi) avec les différents acteurs (agriculteurs, chercheurs, élus, étudiants, associations, consultants).

  • Session 1 : Agronomie urbaine
  • Session 2 : L’agriculture dans les projets et les expériences urbaines
  • Session 3 : Environnement et Santé 
  • Session 4 : Economie circulaire : Métabolisme urbain et éco-ingénierie.
  • Session 5 : Transition Ecologique
  • Session 6 : Agriculture urbaine et formation

Le colloque vise une valorisation scientifique (numéro spécial Vertigo, actes du colloque, revue SEGH…) et pédagogique multi-supports (ouvrages Educagri, plateforme Réseau Agriville…)

Session 1 - Agronomie urbaine

Les agricultures urbaines (AU) sont des « extraits de campagne » qui pénètrent la ville et réactivent l’utopie de la ville fertile. Elles expriment la multifonctionnalité indispensable (en raison de la pression foncière) des espaces en ville : alimentation - loisir - lien social - bien-être pour tous - gestion durable des milieux - réduction et valorisation des déchets par le compostage, l’aquaponie, la création de supports de cultures (par exemple cultures en lasagnes)…Elles établissent encore la diversification des usages du sol en agglomération. Plusieurs agricultures urbaines (AU) se distinguent. Si les jardins collectifs en sont un symbole, (Dumat et al., 2015), l’AU s’exprime diversement dans ses actions et ses intentions.

Les agricultures urbaines professionnelles sont portées par des exploitants agricoles, très souvent maraichers, parfois apiculteurs ou éleveurs de petits animaux comme les poules (Chenot et al., 2013). Ces agricultures poursuivent une intention de production, souvent alimentaire, parfois horticole. Elles entretiennent avec la ville, leur principal marché de consommation, un rapport économique, marchand et commercial. La plupart des jardins maraîchers en sol, à cahier des charges « biologique », occupent des sols urbains inondables et non-constructibles, comme la zone maraichère de 135 ha dite « des quinze sols» à Blagnac (31, France). Différentes cultures hors-sol peuvent aussi se situer dans le cadre productif de l'AU professionnelle (jardin hors sol sur les toits, structures d'aquaponie et fermes verticales).

Les agricultures urbaines non professionnelles sont très médiatisées en raison des dynamiques sociales qu’elles génèrent (jardins collectifs de quartier) ou de leur originalité de structure (jardins sur les toits, moutons qui pâturent dans des parcs publics, etc.) ou de production (légumes rares). Ces agricultures peuvent être productives, mais elles sont surtout extrêmement efficientes en termes de services sociaux, environnementaux et paysagers. Les AU sensibilisent les habitants au lien « environnement-santé » avec des retombées significatives sur les pratiques sociales, de consommation ou de gestion durable des sols. Elles sont généralement portées par le tissu associatif et/ou des organismes sociaux et des collectivités qui les utilisent pour promouvoir le lien social, ou comme levier pour l’insertion ou l’éducation des enfants à l’environnement. Les associations les utilisent souvent en opposition au modèle intensif de production agricole pour promouvoir le plaisir de produire soi-même sans intrants chimiques de synthèse.

En général, les surfaces cultivées en AU sont relativement réduites (quelques centaines de m2) en comparaison avec l’agriculture traditionnelle (plusieurs hectares). Des prouesses technologiques et architecturales sont développées pour remédier au manque d'espace et optimiser les flux d'énergie, le matériel. La culture en hydroponie dans les fermes verticales ou dans d'autres dispositifs valorise ainsi des surfaces de sol limitées. Les connaissances des transferts sol-plante-atmosphère de substances chimiques sont nécessaires pour évaluer et maitriser les risques sanitaires plus fréquents en zones urbaines très anthropisées. Selon les techniques de culture il peut ainsi être indispensable de contrôler la qualité du milieu de production (sol, atmosphère, eau d'arrosage, supports de cultures). Enfin, la densité de la population urbaine incite à réduire l'usage des produits phytosanitaires pour limiter les risques liés à l’exposition à ces produits. L'agriculture urbaine est donc souvent biologique et valorise alors divers déchets organiques (déchets de taille, composts,...). L'information et la construction collective des projets d’AU sont des étapes cruciales : les projets agricoles urbains sont multidisciplinaires et ils relèvent de la politique de la ville et de la dynamique de l'espace public.

Le colloque international AU-2017 favorisera les échanges socio-scientifiques entre les chercheurs et les autres acteurs (agriculteurs, élus, etc.) relatifs aux recherches et techniques développées pour une agriculture urbaine durable : agro-écologie, agriculture biologique, et agricultures innovantes en sol ou en hors sol (fermes verticales, aquaponie…)

Session 2 – L’agriculture dans les projets et les expériences urbaines

Les agricultures urbaines participent de la fabrique urbaine. L’aménagement urbain sollicite désormais des solutions agricoles (Poulot, 2014) pour de multiples raisons parmi lesquelles résident par exemple l’affirmation d’une identité territoriale locale ou la structuration de réseaux écologiques dans le cadre des trames vertes et bleues. Les agricultures urbaines sont l’occasion d’organiser à l’intérieur même de la ville une rencontre renouvelée avec la campagne. Les espaces agricoles jusque-là épargnés par l’artificialisation systématique qui régit généralement les pratiques de la planification urbaine, les nouveaux terrains jardinés et les espaces bâtis peuvent ainsi donner corps à de nouvelles métropoles, moins minérales et plus naturelles, dans lesquelles les vides deviennent structurants (Chalas, 2011). Les agricultures urbaines réactivent l’utopie d’une ville fertile (Cité de l’architecture et du patrimoine, 2011) et autosuffisante, ville qui n’est plus exclusivement résidentielle mais dans laquelle s’exprime la multifonctionnalité des espaces qui la composent. Les agricultures urbaines suscitent donc l’interpénétration d’espaces construits et cultivés, organisent l’hybridation et proposent « l’alliance » pour la construction d’un nouveau projet de ville). Ce projet est agri-urbain. Dès lors, les agricultures urbaines introduisent de nouvelles esthétiques paysagères dans l’espace urbanisé. « La ville se saisit de l’agriculture pour inventer de nouvelles formes urbaines » (Martin, 2013). La nature agricole crée non seulement en ville des décors et des panoramas méconnus mais comble aussi une demande sociale d’autant plus appréciée qu’elle recrée sans doute une « familiarité avec des agriculteurs qui s'est estompée » (Mendras, 1967). De fait, elle redonne un sentiment de proximité avec la terre, et plus largement avec l’idée de campagne.

Cette session « aménagement » propose de questionner les agricultures urbaines selon cinq entrées :

Le projet agri-urbain et l’usage du sol. Elle s’intéresse à la construction spatiale et à la planification territoriale. Il s’agit d’aborder les stratégies et les choix de gestion : positions foncières (réservation, protection, reclassement), usages des outils règlementaires (ZAP, PAEN, etc.), de discuter du projet d’insertion de l’agriculture en ville et de mettre en débat des expériences d’aménagement à l’échelle métropolitaine.

L’Hybridation. Cette entrée veut questionner les agricultures urbaines sur le registre des dynamiques territoriales et des interactions, de la construction d’une dynamique de complémentarité et la mise en place d’un nouveau dialogue ville-campagne. Il s’agit de s’intéresser à la transgression des limites géographiques, à la construction des alliances spatiales, à l’interpénétration des espaces.

Les « Agricultures urbaines-nature-société », et notamment du rapport des citadins à la nature et de la demande d’une nature agricole. Il s’agit d’éclairer un nouveau désir, de nouvelles relations à l’espace de vie (manières d’habiter et nouvelles pratiques), de comprendre des représentations et d’expliquer des attentes pour discuter, plus largement, de la place et du rôle de la nature dans la ville contemporaine.

Le rapprochement des mondes, celui des professionnels de l’agriculture et celui des aménageurs. Elle propose plus précisément d’interroger les pratiques de gestion, de fabrication des territoires (innovantes ?) mais aussi d’inclusion des habitants (formes de partage de savoirs, de ressources « réellement » collective). Dans ce registre elle propose aussi de s’intéresser à l’émergence de nouvelles figures professionnelles.

Les formes d’agriculture urbaine spécifiquement intra-urbaine et sur les projets qu’elles suscitent. Quelles sont ces expériences d’agriculture complètement insérées dans la ville dense ? Quels sont les projets et leurs auteurs qui soutiennent ces « délocalisations agricoles » ?

Session 3 - Environnement et Santé : Comment favoriser les services écosystémiques urbains et réduire l’exposition humaine aux polluants ?

Des pollutions sont souvent observées dans les zones urbaines : proximité des routes, d’activités agricoles et industrielles qui ont eu lieu au cours des siècles (Douay et al, 2008; Mitchell et al, 2014). De nombreux produits chimiques peuvent circuler ou s’accumuler dans les sols urbains (Schwartz, 2013) et les cultures (Xiong et al, 2016; Clinard et al, 2015).

En raison de la complexité des mécanismes bio-physicochimiques impliqués dans le transfert de substances dans les écosystèmes terrestres, les scientifiques peuvent rarement répondre simplement aux questions concernant les pollutions (Goix et al, 2015). Promouvoir le développement de techniques pour suivre, évaluer et gérer les pollutions et leurs impacts est donc un enjeu scientifique et sociétal important. La collaboration opérationnelle entre les chercheurs, les citoyens et les gestionnaires est donc un enjeu crucial pour la santé et l'environnement (Dumat et al., 2015). En effet, la réglementation environnementale si elle évolue reste encore lacunaire : par exemple, il n'y a pas de valeurs seuils réglementaires françaises pour les concentrations totales de polluants dans les sols (Mombo et al, 2015) et en Europe, le plomb, le cadmium et le mercure (CE, n ° 466/2001) sont les seuls métaux réglementés dans les denrées alimentaires commercialisées.

L’évaluation des risques sanitaires pour l’Homme en lien avec l’exposition aux polluants dans les sols dépend de leur biodisponibilité. En raison des coûts élevés et des problèmes éthiques liés aux tests in vivo pour estimer la biodisponibilité des polluants, des tests in vitro ont été développés pour mesurer la bioaccessibilité orale. Disposer d’information sur la bioaccessibilité des polluants pour l’Homme, contrairement aux concentrations totales, (i) est un atout indéniable dans une démarche d’évaluation plus pertinente du risque sanitaire, et (ii) permettrait de proposer des préconisations plus réalistes, de potentiellement réduire le nombre de sites considérés comme dangereux pour la santé des populations, et donc, de réduire les coûts de remédiation, tout en restant à un même niveau de protection de la santé (Alexander, 2000; Brandon et al., 2006; Ollson et al., 2009).

Session 4 - Economie circulaire : Métabolisme urbain et éco-ingénierie.

Le développement urbain tend à produire d’importantes émissions de gaz à effet de serre (GES), le béton et les matériaux utilisés pour la construction des habitations et des infrastructures ayant une forte empreinte carbone. La ville consomme et dissipe de grandes quantités d’énergie, elle produit quantité de déchets. La croissance économique et l’urbanisation des pays en développement sont déjà aujourd’hui à l’origine chaque année des deux tiers des émissions de GES (Van Eeckhout, 2015). En coordination avec le secteur privé, et en développant une planification de l’affectation des sols adéquate, les villes peuvent développer des infrastructures plus durables, à faible teneur en carbone, soutiennent les experts du Forum économique mondial. Pour répondre à ces besoins d’infrastructures, ils appellent les villes à s’appuyer sur des partenariats publics-privés. Car la plupart des gouvernements sont soumis à de fortes contraintes budgétaires. Selon l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE), les besoins en infrastructures d’électricité, de transports, de télécommunication, de traitement de l’eau représenteraient 3,5 % du PIB mondial d’ici 2030, soit près de 71 000 milliards de dollars (61 000 milliards d’euros). La ville lieu de toutes les consommations et de tous les rejets (MU). Le métabolisme urbain de la Région Bruxelles Capitale (Ecores, Iced, ULB, avec la participation d’INDDIGO 2015) nous montre bien l’intensité des consommations de matière et d’énergie d’une métropole. Les flux alimentaires sont importés en quantité, au même titre que les matériaux de construction.

La ville consomme les matières et l’énergie nécessaires à sa vie et rejette les déchets produits par ses consommations. Ce fonctionnement en boucle ouverte, basé sur une approche linéaire, la rend vulnérable et dépendante de ses « fournisseurs » et de ses exutoires de déchets, de leur pérennité (acceptabilité sociale…). La production in situ de ressources alimentaires consommées localement et utilisant des ressources produites par la ville elle-même (amendements organiques, flux thermiques) sont une des perspectives de création d’une boucle pour ce flux de matières alimentaires. L’économie circulaire s’appuie sur plusieurs types d’outils. Le réemploi des biens de consommation, mais également des infrastructures, en est un. Le besoin de foncier de l’agriculture urbaine, bien rare en milieu urbain, peut trouver des réponses dans le réemploi de friches urbaines ou industrielles. Enfin, l’éco-conception du bâti, autre déclinaison de l’économie circulaire (ADEME 2015) en urbanisme, peut intégrer la production alimentaire dans ses logiques de conception.

Le colloque international AU-2017 favorisera les échanges socio-scientifiques entre les chercheurs et les autres acteurs, relatifs : au métabolisme urbain avec en particulier des réflexions visant l’écoconception des divers matériaux et articles utilisés en ville ou la gestion efficiente des déchets organiques urbains.

Session 5 - Transition Ecologique

La transition écologique se construit dans les dynamiques de territoires dans lesquelles la société civile joue un rôle majeur, ce que l’on observe tout particulièrement sur le terrain des agricultures urbaines (AU). Ces nouvelles formes d’agriculture porteuses de nouvelles pratiques et de nouveaux modèles représentent potentiellement un lieu majeur de recomposition de la critique contemporaine. Avec le boom de l’AU qu’il faut associer aux préoccupations sociales pour le développement durable et la nature, aux crises de confiance alimentaire, et qui remettent en question « les formes de production alimentaire ainsi que leur localisation » (Granchamp, 2013), la ville devient progressivement un territoire « jardiné » incrustée de petits terrains potagers ou de plus vastes ensembles maraichers (Chenot et al., 2014).

La dimension démocratique de la transition écologique est unanimement relevée (Juan, 2010) comme un enjeu majeur. Dans son ouvrage : « La démocratie aux champs», Zask (2016) conclut que les relations entre les cultivateurs et la terre cultivée (agriculture partagée, locale, écologique, traditionnelle, raisonnée, diversifiée, familiale…) favorisent la formation de la citoyenneté. Or, selon la Food and Agriculture Organization (FAO, 2015), l’AU concerne un citadin sur quatre. En effet, à l’échelle mondiale, les humains résident majoritairement dans les villes et l’urbanisation intense amorcée en 1950 se poursuit : en 2050, la planète comptera 6,4 milliards d’urbains, soit plus de 75% de la population mondiale. Par ailleurs, le World economic forum (WEF, 2015), indique que 40 % de la croissance urbaine se fait actuellement dans les bidonvilles. La prise de conscience progressive par les urbains de l’importance cruciale des lieux d’humanités en ville, d’une alimentation de qualité, de la préservation des ressources naturelles et de la biodiversité, participe au développement de l’AU comme vecteur d’écologie démocratique.

Cette session sera particulièrement ouverte aux différents acteurs (élus, associations, bureaux d’étude, etc.) qui participeront aussi activement aux tables rondes. Elle a pour ambition de mettre en lumière les travaux de recherche et projets Sciences & Société relatifs aux agricultures urbaines comme vecteur de transition écologique. Seront examinés plus particulièrement pour des communications orales les travaux en lien avec l’agriculture urbaine ciblés sur :

  1. L’alimentation durable et les circuits courts ;
  2. La gestion durable de la qualité des milieux : réglementation, normalisation, remédiation, absence de réglementation… ;
  3. Contestation et/ou coopération : l’engagement de différentes parties prenantes dans l’AU, les projets collaboratifs Sciences & Société… ;
  4. Les inégalités écologiques (ressources, genre…) et
  5. L’innovation sociale !

Session 6 - Agriculture urbaine et formation

Les agricultures urbaines sont des objets d’études pour la recherche. Elles attirent l’attention des scientifiques dans plusieurs domaines et différentes thématiques (Cf. sessions colloque AU). Elles sont aussi des sujets qui intéressent la formation. C’est pourquoi, les agricultures urbaines sont ajoutées aujourd’hui aux enseignements dispensés dans les écoles du ministère de l’agriculture, par exemple dans les établissements de l’enseignement technique agricole par les enseignants en charge des apprentissages techniques, mais aussi à l’ENSAT ou à l’ENSP Versailles. Elles sont aussi enseignées à l’université, notamment dans les formations professionnalisantes (Licence pro, Master pro). Les agricultures urbaines permettent par exemple de discuter du projet agri-urbain dans l’aménagement du territoire, de questionner le service écosystémique, de travailler sur l’organisation des circuits de production et de distribution (modèle agricole), de proposer des techniques de cultures innovantes, de mettre en débat une proposition paysagère pour la fabrique urbaine, etc. Il faut aussi remarquer la demande étudiante. Ils sont de plus en plus nombreux à réaliser des stages sur les problématiques qu’actionne le développement des agricultures urbaines.

Cette session s’adresse donc aux enseignants, aux responsables de formation et aux étudiants. Elle est l’occasion de leur « donner la parole » pour présenter des expériences de formation, des travaux de stages, des enseignements spécifiquement construits sur le sujet, des projets de construction de formation. Cette 6ème session est l’opportunité de montrer comment s’opère et se concrétise les liens entre préoccupations de recherche et formation, de révéler des transferts de connaissances. Ces communications viendront par ailleurs permettre d’alimenter les débats de la table ronde spécialement dédiée à cette articulation recherche-formation et pourquoi pas permettre la rédaction collective d’un ouvrage pédagogique à paraître aux éditions Educagri accompagné d’un livret à destination des enseignants leur permettant de se lancer, de construire et/ou de consolider des modules d’enseignements théoriques et pratiques sur les agricultures urbaines. L’objectif est de construire une ressource la plus en phase possible avec les besoins des enseignants

Proposition de communication, consignes aux auteurs

Les propositions peuvent être en français ou en anglais, elles comprendront un titre, les noms des auteurs et affiliations, 6 mots-clefs maximum et un résumé ne dépassant pas 2 pages maximum, bibliographie comprise. Veuillez SVP préciser le format de présentation souhaitée : orale ou affichée (poster).

Les propositions doivent être adressées, avant le 1er mars 2017,

en fichier PDF selon les sessions à :

  • S1 jerome.cortet@univ-montp3.fr, christophe.schwartz@univ-lorraine.fr
  • S2 olivier.bories@educagri.fr, jean-noel.consales@univ-amu.fr
  • S3 muhammadshahid@ciitvehari.edu.pk, aurelie.pelfrene@yncrea.fr
  • S4 christine.aubry@agroparistech.fr, C.ADOUE@inddigo.com
  • S5 m.dubbeling@ruaf.org, camille.dumat@ensat.fr
  • S6 olivier.bories@educagri.fr, camille.dumat@ensat.fr

Dates clés

  • Dépôt des résumés : ouverture 1er janvier 2017
  • Dépôt des résumés : clôture 1er mars 2017
  • Notification acceptation 8 Avril 2017
  • Date de début des inscriptions 16 Février 2017
  • Date de fin des inscriptions 26 Mai 2017
  • Présentation et programme 14 Avril 2017

Comité scientifique

  • Duchemin E. (UQAM, Canada)
  • DR Hinsinger P. (INRA, ESE, Montpellier-France)
  • PR Cortet (University, CEFE, Montpellier-France)
  • Dr Alleto L., Dr Bertoni G. & Dr Jacquin A. (University, Dynafor, Toulouse-France)
  • PR Motelica M. (University, ISTO, Orléans-France)
  • Dr Quenea K. (University, Metis, Paris-France)
  • PR Schwartz C. (University Lorraine, INRA)
  • PR Jaillet MC. (University UT2J, Lisst, France)
  • Dr Bories O. (ENSFEA, Lisst DR, France)
  • DR Monique Toublanc (ENSP, LAREP)
  • Dr Consales JN. (Univ. Aix, Telemme, France)
  • Dr Duvernoy I. (INRA, Agir, Toulouse-France)
  • PR Hiner Colleen C. (Texas State University, USA)
  • Dr Gambino M. (University UT2J, Lisst DR)
  • PR Carlos J. (University, Spain)
  • PR E. Stefaniak (University, Poland)
  • Dr Shahid M. (University, Pakistan)
  • Dr Schreck E. (University, GET, France)
  • PR Feidt C. (University, URAFPA, France)
  • PR Li ZA (CAS, China)
  • PR Dumat C. (University, CERTOP, France)
  • Dr Sobanska S. (CNRS, France)
  • Dr Pelfrêne A. (ISA, LGCgE, France)
  • Dr Aubry C. (INRA, SAD-APT, Paris-France)
  • PR Lepengue N. (University, Africa)
  • Dr Adoue C. (Indiggo, France)
  • PR Bourg D. (University, Swiss)
  • Dr Mombo (University, Africa)
  • Dr Foucault Y. (Bureaux Veritas, France)
  • Dr Beaudet L. (UPSP Ephor, Agrocampus Ouest, Angers)
  • Dubbeling M. Director RUAF-Foundation (Sustainable UA and Food systems)
  • DR Darmon N. (INRA, France)
  • Dr Montalban B. (University, Spain)
  • Dr Sochacki L., Dr Crivellari P., Dr Busca D. & PR Dumat C. (University, CERTOP, France)
  • Dr Xiong T. (University, China)
  • DR Austruy A. (Institut Ecocitoyen, France)
  • PR Guetat H., ENSFEA,

Comité d’organisation

  • F. Denuc (CPRS- UT2J)
  • C. Jareno & F. David (SaluTerre, scop)
  • A. Bispo & I. Feix (ADEME)
  • F. Chevalarias & A. Pierart (Réseau-Agriville)
  • O. Bories & JM Cazenave (LISST DR, ENSFEA)
  • G. Bertoni & L. Beaudeigne (ENSAT)
  • A. Razous (CERTOP, UT2)
  • P. Crivalleri & L. Sochacki (CERTOP, IUT)
  • C. Dumat (CERTOP, ENSAT)
  • C. Ortega & C. Romain (GreenMyCity)
  • Y. Ardourel (Association FReDD Film, Recherche, Développement Durable, UT2) 

Argument

According to the Food and Agriculture Organization (FAO), 60% of humanity lives in urban areas and forecasts for 2050 are 80% (with + 3 billion people on earth). The development of urban agriculture (UA) is one of the keys to food survival of humanity. Many UA projects are therefore developing in the world: aquaponics productions, vertical farms, gardens collective possibly rooftop, fruit trees in collective housing…Multidisciplinary innovations optimize the efficiency of urban metabolism, promote sustainable food in connection with the circular economy, the quality of food production and ecosystem and participate the well-being (social, health for all, edible landscapes, etc.). In France, the new “Occitanie Region” (Midi-Pyrénées & Languedoc-Roussillon) develops advanced agriculture (1st French region for organic farming and crop area; 1st world vineyard area for original wines). Following the workshops on UA (INPT-ENFA-UPS, Toulouse 2014 & 2015), the international network Agriville (http://reseau-agriville.com/) was set up, it offers a participatory and interactive platform "Teaching and Research; Science and Society” that addresses the multifaceted UA.

The international congress “Sustainable Urban Agricultures” proposes 6 scientific sessions, each with 3 sub-sessions (exposures, discussions around posters, visits: collective gardens, aquaponics farm, etc.) and roundtable discussions (Research-Education-Employment) that bring together the various stakeholders (farmers, researchers, politicians, students, associations, consultants).

  • Session 1 : Urban Agronomy
  • Session 2 : Urban planning and practices with agriculture
  • Session 3 : Environment and health
  • Session 4 : Circular economy : Urban metabolism and eco-engineering.
  • Session 5 : Ecological Transition
  • Session 6 : Urban agriculture (UA) in vocational teaching

The congress aims at a scientific valorization (special review Vertigo, proceedings of the symposium, SEGH ...) and pedagogical multi-media (Educagri works, platform Agriville...).

Session 1 - Urban Agronomy

Urban agriculture (AU) is a "countryside extract" that penetrates the city and reactivates the utopia of the fertile city. They express the necessary multifunctionality (due to land pressure) of urban spaces: food - leisure - social link - well-being for all - sustainable management of the environment - waste reduction and valorization through composting, aquaponics, Creation of crop supports (eg lasagna crops), etc. They also establish the diversification of land uses in agglomeration. Several urban agriculture (AU) stands out. If collective gardens are a symbol, (Dumat et al., 2015), AU expresses itself differently in its actions and intentions.

Urban professional agriculture is carried by farmers, very often vegetables producers, sometimes beekeepers or breeders of small animals such as chickens (Chenot et al., 2013). These agricultures pursue an intention of production, often food, sometimes horticultural. They maintain an economic and commercial relationship with the city, their main consumer market.

Unprofessional urban agriculture is highly publicized because of the social dynamics they generate (collective neighborhood gardens) or their originality of structure (roof gardens, sheep that graze in public parks, etc.) or production (rare vegetables). These crops can be productive, but they are extremely efficient in terms of social, environmental and landscape services. The UAs sensitize the inhabitants to the link "environment-health" with significant spillovers on social practices, consumption or sustainable management of the soil. They are generally carried by the voluntary sector and / or social agencies and the communities that use them to promote social ties, or as a lever to integrate or educate children in the environment. Associations often use them in opposition to the intensive model of agricultural production to promote the pleasure of producing oneself without synthetic chemical inputs.

In general, areas cultivated in AU are relatively small (a few hundred m2) compared to traditional agriculture (several hectares). Technological and architectural prowess are developed to remedy the lack of space and optimize the flow of energy, equipment. Hydroponic cultivation on vertical trusses or other devices enhances limited soil surfaces. Knowledge of soil-plant-atmosphere transfers of chemicals is necessary to assess and control the health risks more frequent in highly anthropized urban areas. According to the techniques of cultivation, it may be necessary to control the quality of the production medium (soil, atmosphere, water of irrigation, supports of crops). Finally, the density of the urban population encourages the reduction of the use of phytosanitary products to limit the risks linked to exposure to these products. Urban agriculture is therefore often biological and then valorizes various organic waste (waste of size, composts...). Information and the collective construction of UA projects are crucial steps: urban agricultural projects are multidisciplinary and they come under the policy of the city and the dynamics of the public space.

The AU-2017 international symposium will promote socio-scientific exchanges between researchers and other stakeholders (farmers, elected officials, etc.) on research and techniques developed for sustainable urban agriculture: agro-ecology, organic farming, and innovative agriculture in soil or above ground (vertical farms, aquapony ...).

Session 2 - Urban planning and practices with agriculture

Agriculture takes part in urban making. Nowadays, urban planning seeks agricultural solutions (Poulot, 2014) for several reasons, including enforcement of a strong community-based identity or the structuring by ecological networks like “blue” or “green” grids. Urban agriculture gives people the opportunity for a renewed contact with the countryside within town boundaries.

Agricutural spaces hitherto untouched by a process of systematic artificialization, much used in urban planning, gardens and built areas, can help shaping new metropoles, less mineral and more natural, using those open spaces (Chalas, 2011).

Urban agriculture resuscitates the fertile and self-sufficient city utopia (Cité de l'architecture et du patrimoine, 2011), a town no longer residential-only but expressing the multifonctionality of the spaces it is composed of.

Thus, urban agriculture encourages mixing built spaces with farmed ones, organizes the hybridity and “binding” in the wake of a new city planning. The project is now agri-urban. From then on, urban agriculture manages for new landscaping and aesthetics into town. “Town takes hold of agriculture to renew its shaping” (Martin, 2013). Agricultural nature not only creates new scenery and panoramas, but it also fills a social demand to re-create “closeness with farmers that has vanished with time” (Mendras, 1967). It indeed gives a sense of proximity with the land, and more widely with an idealized contryside.

The "urban planning" session proposes to question urban agriculture through five entries

  1. Agri-urban project and land use. The focus is on spaces building and landscape planning. Management strategies and choices will be at stake: land tenure (preservation, re-allocation), use of public policy regulation and zoning tools (ZAP, PAEN, etc.). We will discuss the (wel)coming back of agriculture into town and debate from experiences at metropolitan level.
  2. Hybridization. We will question urban agriculture through community dynamics and interactions, complementarity and the emerging of a new urban-rural dialogue. We are concerned with the transgression of geographical boundaries, the construction of space alliances, the interpenetration of spaces.
  3. Urban agriculture-nature-society, aims to discuss the relationship between urban dwellers and nature and the claim for an agricultural nature. Here, we want to clarify new desires and relationships to the living areas (ways of life and practices); understand representations and explain expectations in order to discuss, on a broader scale, the place and role of nature in the contemporary city.
  4. Reconciliation of working worlds of farmers and developers. In this section wewill propose to address management techniques, (innovative?) landscape building, and instances of including local inhabitants (knowledge sharing, “really” collective resources). In this sphere the emerging of new professional key figures.
  5. Forms of intra-urban agriculture. We will discuss the new projects arising. Are these farming experiments totally inserted in a dense urban fabric? Which projects, which kind of actors are the supports for these “agricultural relocation” schemes?

Session 3 - Environment and health : How to promote urban ecosystem services and reduce human exposure to pollutants ?

Pollutions are often observed in urban areas: near roads, agricultural and industrial activities that took place over the centuries (Douay et al, 2008; Mitchell et al, 2014). Many chemicals can circulate or accumulate in urban soils (Schwartz, 2013) and cultures (Xiong et al, 2016 Clinard et al, 2015).

Because of the complexity of bio-physicochemical mechanisms involved in the transfer of substances in terrestrial ecosystems, scientists can rarely simply answer questions about pollution (Goix et al, 2015). Promote the development of techniques to monitor, assess and manage pollution and its impacts is therefore a major scientific and social challenge. Operational collaboration between researchers, citizens and managers is therefore crucial for the health and environment (Dumat et al., 2015). Indeed, environmental regulations if it evolves, remains incomplete: for example, there are no French regulatory threshold values for total concentrations of pollutants in soils (Mombo et al, 2015) and in Europe, lead, cadmium and mercury (EC No 466/2001) are the only regulated metals in foods marketed.

Reliable assessment of human health risks from exposure to pollutants in soils depends on their bioavailability. Because in vivo animal assays to estimate pollutant bioavailability are costly, in vitro assays have been developed to measure oral bioaccessibility. Information on pollutant bioaccessibility to humans, in contrast to total contaminant concentrations: (i) offers an effective decision-support tool and an opportunity to better refine contaminant exposure assessments and aid decision-making, and (ii) can therefore promote a more proportionate and cost-effective assessment of contaminated land (Alexander, 2000; Brandon et al., 2006; Ollson et al., 2009).

In that context, the session 3 will examine more particularly for oral exposure the following skills: (a) Strategies to reconciling urban production quality and environmental pollutions ; (b) How to communicate effectively with different stakeholders on risk management ? (c) Assessment and management of nutrients/pollutants flows in the environment and human exposure.

Session 4 - Circular economy: Urban metabolism and eco-engineering.

Urban development tends to produce significant greenhouse gas (GHG) emissions, concrete and materials used to build homes and infrastructure with a strong carbon footprint.

The city consumes and dissipates large amounts of energy, it produces a lot of waste. Economic growth and urbanization in developing countries are responsible for two thirds of GHG emissions each year (Van Eeckhout, 2015). In coordination with the private sector, and by developing adequate land-use planning, cities can develop more sustainable, low-carbon infrastructure, experts at the World Economic Forum argue.

To meet these infrastructure needs, they call on cities to rely on public-private partnerships. Most governments face severe budget constraints. According to the Organization for Economic Co-operation and Development (OECD), electricity, transport, telecommunications and water treatment needs would represent 3.5% of global GDP by 2030, $ 71 trillion (€ 61 trillion). The city place of all consumptions and all releases. The urban metabolism of the Brussels Capital Region (Ecores, Iced, ULB, with the participation of INDDIGO 2015) shows the intensity of the consumption of matter and energy of a metropolis. Food flows are imported in quantity, in the same way as building materials.

The city consumes the materials and energy necessary for its life and rejects the waste produced by its consumption. This open loop operation, based on a linear approach, makes it vulnerable and dependent on its "suppliers" and waste outlets, their durability (social acceptability ...). In situ production of locally consumed food resources using resources produced by the city itself (organic amendments, heat fluxes) is one of the prospects for creating a loop for this flow of food materials. The circular economy is based on several types of tools. The re-use of consumer goods, but also of infrastructure, is one. The need for urban agriculture, which is very rare in urban areas, can be met in the reuse of urban or industrial wasteland. Finally, the eco-design of the building, another variation of the circular economy (ADEME 2015) in town planning, can integrate food production in its design logics.

The AU-2017 international congress will promote socio-scientific exchanges between researchers and other stakeholders, relating to: urban metabolism, in particular reflections on the eco-design of the various materials and articles used in cities or the efficient management of organic waste Urban areas.

Session 5 - Ecological Transition

The ecological transition is constructed in the dynamics of territories in which civil society plays a major role, which is observed particularly in the field of urban agriculture (AU). These new forms of agriculture, carrying new practices and new models, potentially represent a major place for the reconstruction of contemporary criticism. With the AU boom that has to be associated with social concerns for sustainable development and nature, food crisis crises, and which question "forms of food production and their location" (Granchamp, 2013), the city gradually becomes a "gardened" territory encrusted with small vegetable plots or larger market gardens (Chenot et al., 2014).

The democratic dimension of the ecological transition is unanimously noted (Juan, 2010) as a major issue. In his book "Democracy in the Field", Zask (2016) concludes that relations between farmers and cultivated land (shared, local, ecological, traditional, rational, diversified, family ...) favor the formation of citizenship. According to the Food and Agriculture Organization (FAO, 2015), UA concerns one in four citizens. Indeed, on a world scale, humans reside mostly in cities and the intense urbanization begun in 1950 continues: in 2050, the planet will have 6.4 billion urban, or more than 75% of the world's population. In addition, the World Economic Forum (WEF, 2015) reports that 40% of urban growth is currently in slums. The urban consciousness of the crucial importance of places of humanity in the city, of a quality food, the preservation of natural resources and of biodiversity, contributes to the development of the UA as a vector of Democratic Ecology.

This session 5 will be particularly open to the various actors (elected representatives, associations, research offices, etc.) who will also participate actively in the round tables. Its ambition is to highlight the research and science and society projects related to urban agriculture as a vector of ecological transition. In particular, papers related to urban agriculture will focus on oral communications :

  1. Sustainable food and short circuits;
  2. Sustainable management of the quality of environments: regulation, standardization, remediation, lack of regulation ...;
  3. Contestation and / or cooperation: the involvement of different stakeholders in the UA, collaborative projects Science & Society ...;
  4. Ecological inequalities (resources, gender ...) and
  5. Social innovation!

Session 6 - Urban agriculture (UA) in vocational teaching

Urban agriculture is an object for study and research. It attracts scientits’ from different fields (see the other UA symposium sessions). But it is also a subject of interest for training: urban agriculture is now being added to the curricula of Ministry of Agriculture vocational schools, and in engineering schools such as INP-ENSAT in Toulouse or ENSP in Versailles. It is also present in vocational curricula at the university (in both license and master). Urban agriculture renders it possible to discuss agri-urban regional planning, ecosystemic services, agricultural production and CSA engineering, to suggest croping techniques or landscape issues etc. We must also take into account students expectations. More and more of them have internships dealing with these issues of developing of urban agriculture.

This session is therefore aimed at teachers, vocational trainers and students. It is an opportunity to "give them the floor" to present training experiences, internships, specific courses or curriculum conception. This 6th session is an opportunity to show links between research and training concerns and to reveal how knowledge is spread. These papers will also contribute to debates during the round table devoted to the linkage between research and training and it may end up in a book, published by Educagri éditions, intended for teachers in order to help them in developing both theoretical and practical classes on urban agriculture. Our goal is to desing a teaching resources in touch with teachers’ needs.

Proposals for communication, instructions for authors

Proposals may be in French or English, including a title, authors' names and affiliations, maximum 6 keywords and a summary not exceeding 2 pages maximum, including bibliography. Please specify the desired presentation format: oral or poster. Proposals must be sent

before 1st march 2017

as a PDF file depending on the session:

  • S1 jerome.cortet@univ-montp3.fr, christophe.schwartz@univ-lorraine.fr
  • S2 olivier.bories@educagri.fr, jean-noel.consales@univ-amu.fr
  • S3 muhammadshahid@ciitvehari.edu.pk, aurelie.pelfrene@yncrea.fr
  • S4 christine.aubry@agroparistech.fr, C.ADOUE@inddigo.com
  • S5 m.dubbeling@ruaf.org, camille.dumat@ensat.fr
  • S6 olivier.bories@educagri.fr, camille.dumat@ensat.fr

Calendar, deadlines

  • Submission of abstracts: opening January 1, 2017
  • Deadline for abstract submission March 1, 2017
  • Response to the authors April 8, 2017
  • Registration start date February 16, 2017
  • Deadline for registration and payment meals May 26, 2017
  • Presentation and program April 14, 2017

Scientific committee

  • Duchemin E. (UQAM, Canada)
  • DR Hinsinger P. (INRA, ESE, Montpellier-France)
  • PR Cortet (University, CEFE, Montpellier-France)
  • Dr Alleto L., Dr Bertoni G. & Dr Jacquin A. (University, Dynafor, Toulouse-France)
  • PR Motelica M. (University, ISTO, Orléans-France)
  • Dr Quenea K. (University, Metis, Paris-France)
  • PR Schwartz C. (University Lorraine, INRA)
  • PR Jaillet MC. (University UT2J, Lisst, France)
  • Dr Bories O. (ENSFEA, Lisst DR, France)
  • DR Monique Toublanc (ENSP, LAREP)
  • Dr Consales JN. (Univ. Aix, Telemme, France)
  • Dr Duvernoy I. (INRA, Agir, Toulouse-France)
  • PR Hiner Colleen C. (Texas State University, USA)
  • Dr Gambino M. (University UT2J, Lisst DR)
  • PR Carlos J. (University, Spain)
  • PR E. Stefaniak (University, Poland)
  • Dr Shahid M. (University, Pakistan)
  • Dr Schreck E. (University, GET, France)
  • PR Feidt C. (University, URAFPA, France)
  • PR Li ZA (CAS, China)
  • PR Dumat C. (University, CERTOP, France)
  • Dr Sobanska S. (CNRS, France)
  • Dr Pelfrêne A. (ISA, LGCgE, France)
  • Dr Aubry C. (INRA, SAD-APT, Paris-France)
  • PR Lepengue N. (University, Africa)
  • Dr Adoue C. (Indiggo, France)
  • PR Bourg D. (University, Swiss)
  • Dr Mombo (University, Africa)
  • Dr Foucault Y. (Bureaux Veritas, France)
  • Dr Beaudet L. (UPSP Ephor, Agrocampus Ouest, Angers)
  • Dubbeling M. Director RUAF-Foundation (Sustainable UA and Food systems)
  • DR Darmon N. (INRA, France)
  • Dr Montalban B. (University, Spain)
  • Dr Sochacki L., Dr Crivellari P., Dr Busca D. & PR Dumat C. (University, CERTOP, France)
  • Dr Xiong T. (University, China)
  • DR Austruy A. (Institut Ecocitoyen, France)
  • PR Guetat H., ENSFEA,

Organizing Committee

  • F. Denuc (CPRS- UT2J)
  • C. Jareno & F. David (SaluTerre, scop)
  • A. Bispo & I. Feix (ADEME)
  • F. Chevalarias & A. Pierart (Réseau-Agriville)
  • O. Bories & JM Cazenave (LISST DR, ENSFEA)
  • G. Bertoni & L. Beaudeigne (ENSAT)
  • A. Razous (CERTOP, UT2)
  • P. Crivalleri & L. Sochacki (CERTOP, IUT)
  • C. Dumat (CERTOP, ENSAT)
  • C. Ortega & C. Romain (GreenMyCity)
  • Y. Ardourel (Association FReDD Film, Recherche, Développement Durable, UT2) 

Places

  • Université Toulouse Jean-Jaurès - 5 allées antonio machado
    Toulouse, France (31)

Date(s)

  • mercredi, mars 01, 2017

Keywords

  • agronomie, agriculture urbaine, économie circulaire, environnement, santé, éducation, formation, projet urbain, aménagement, transition écologique

Contact(s)

  • Sylvie Fernandes
    courriel : sylvie [dot] fernandes [at] ensfea [dot] fr

Information source

  • Sylvie Fernandes
    courriel : sylvie [dot] fernandes [at] ensfea [dot] fr

To cite this announcement

« Sustainable Urban Agricultures: Vector for the Ecological Transition », Call for papers, Calenda, Published on mardi, janvier 24, 2017, https://calenda-formation.labocleo.org/390280

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