Inserat
Jeudi 12 et vendredi 13 octobre 2017, Université Paris Nanterre, CRIIA/ CRILUS (EA 369)
Argumentaire
Élément constituant de la ville, la rue a beaucoup évolué au fil des siècles. Assurant la mise en relation des lieux, des fonctions et des groupes sociaux, elle est une forme urbaine qui a une configuration, une architecture, une histoire. Elle a ses logiques, ses dynamiques et ses usages. Ses pratiques et ses représentations sont liées à l’espace urbain dans lequel elle s’inscrit ; elles dépendent aussi de facteurs politiques et socio-économiques. Le « sens » de la rue pouvant donc varier considérablement, il est nécessaire d’aborder celle-ci sous l’angle d’un certain relativisme, en gardant présente à l’esprit la notion d’échelle.
Ce colloque, aboutissement de 3 ans de séminaire, se propose d’envisager la rue dans les mondes ibériques à travers ses dimensions fonctionnelles, socio-économiques, politiques et culturelles, au prisme des lieux et des éléments qui la composent, de ses acteurs et de ses créations.
Axes thématiques
Quatre axes seront privilégiés :
a) La « rue de l’urbaniste » pour reprendre l’expression de l’historien Maurice Garden qui la définit aussi comme « espace matériel aménagé ». Emblématique d’une volonté régulatrice dont témoigne le tracé des villes des anciens empires coloniaux, la structuration de la rue, subordonnée à la construction d’ensemble de la ville, s’est opérée par étapes. Elle est liée, sur un temps long, à l’individualisation des habitats, à la circulation des denrées alimentaires, à l’évolution des transports, puis à l’expansion urbaine, inégale et plus ou moins maîtrisée, des XIXe et XXe siècles, donnant lieu au phénomène de métropolisation, très présent dans de nombreux pays d’Amérique latine.
b) Un espace socio-économique : lieu de passage et d’échanges, la rue dessine la « géographie » fluctuante des activités économiques. Dans cette perspective, la prise en compte des décisions de ceux que l’on nomme aujourd’hui les acteurs économiques est nécessaire pour comprendre les dynamiques de la rue en général : par leur choix (de localisation), leurs investissements, ils en conditionnent en partie l’évolution des paysages et des pratiques. Les acteurs publics (administration, municipalités, etc.) jouent, eux aussi, un rôle important (autorisations d’ouverture d’établissements divers ; de permis de construire). Cette analyse permet une réflexion sur les rapports entre pouvoirs locaux, intérêts économiques et corruption.
La rue est, par ailleurs, le lieu de la marginalisation et de l’exclusion sociale, qui favorisent le développement d’une économie parallèle ou informelle. Là encore, la prise en compte de l’intervention d’acteurs sociaux (médecins, enseignants ou forces de l’ordre) éclaire le fonctionnement de la rue.
c) Un espace symbolique : « ordre et désordres ». La rue est le lieu de l’expression symbolique de la puissance des pouvoirs officiels à travers les défilés militaires, les processions religieuses, les commémorations civiques ou les fêtes nationales. Dans la mise en spectacle de l’espace urbain, la rue est présente sous plusieurs aspects : elle s’inscrit dans un parcours pré-établi par l’autorité ; elle fournit un « décor » (façades, balcons, monuments) et un public avec la foule, spectatrice, encadrée par les forces chargées du « maintien de l’ordre ».
Enjeu de pouvoirs, la rue est aussi un lieu d’expression politique « directe » lors des coups d’État, des résultats d’élections ou de journées de protestations. Elle peut se transformer en lieu d’affrontement : elle devient l’espace que « le peuple se réapproprie » avec son cortège de violences et de répressions.
Reflétant les inégalités et les tensions sociales, la rue, dans certains quartiers résidentiels des pays ibéro-américains, peut être « bunkérisée », mais elle est aussi lieu de plaisirs, de divertissements, de partage, d’émotions et de fêtes comme les carnavals (le Brésil en étant le paradigme) ou les « grands messes » sportives, en particulier footballistiques. Cependant, dans certains cas, ces manifestations n’en servent pas moins des intérêts économiques (ou politiques).
d) Un espace de création artistique et langagière. Cet axe s’attachera plus particulièrement à deux aspects :
- Les mots de la rue/ les mots dans la rue : la rue est un paysage linguistique, la communication et le multilinguisme graphiques sont présents dans les signes linguistiques (panneaux, plaques, enseignes, affiches, graffitis), ce qui permet d’observer la configuration démo-linguistique des rues et le pouvoir de leurs habitants et de leurs différentes langues. La rue est la scène des processus socioculturels qui s’ajoutent et se reflètent dans la dynamique des variations linguistiques.
- Arts et rues/arts de la rue : d’un côté et de l’autre de l’Atlantique, hors des lieux consacrés, les spectacles de rue se sont multipliés, renouvelant les pratiques artistiques dans les domaines de la musique, du théâtre, de la danse ou des arts martiaux. En investissant temporairement et symboliquement l’espace public, ces manifestations réinventent ou renouent des relations avec le public et peuvent, au-delà de l’instant, contribuer à approfondir la perception de et la réflexion sur l’espace urbain. De la même façon, le street art, un art essentiellement éphémère, destiné à un large public, a fait la preuve, en particulier en Amérique latine, qu’il pouvait avoir des retombées économiques et sociales micro-locales bénéfiques.
Modalités pratiques d'envoi des propositions
La date limite d’envoi des propositions de communications comprenant un titre provisoire, un résumé de 150 mots maximum et 3 à 5 mots clés est fixée
au 15 mars 2017.
Elles sont à envoyer sous format Word à l’adresse : colloquelaruenanterre@gmail.com
Les langues utilisées peuvent être le français, l’espagnol ou le portugais.
Une réponse sera donnée dans un délai d’un mois.
Organisateurs et comité scientifique
- David Barreiro, doctorant, Université Paris Nanterre, CRIIA (EA 369)
- Eurydice Da Silva, doctorante, Université Paris Nanterre, CRILUS (EA 369)
- José Manuel Esteves, chaire Lindley Cintra, Université Paris Nanterre, CRILUS (EA 369)
- Paola García, MCF, Université Paris Nanterre, CRIIA (EA 369)
- Catherine Heymann, PR, Université Paris Nanterre, CRIIA (EA 369)
- Lina Iglesias, MCF, Université Paris Nanterre CRIIA, (EA 369)
- Marie Lecouvey, MCF, Université Paris Nanterre, CRIIA (EA 369)
- Mercè Pujol, PR, Université Paris Nanterre, CRIIA, (EA 369)
- Graça dos Santos, PR, Université Paris Nanterre, CRILUS (EA 369)
- Eva Touboul, MCF, Université Paris Nanterre CRIIA (EA 369)
Coloquio internacional, Jueves 12 y viernes 13 de octubre de 2017, Université Paris Nanterre, CRIIA/ CRILUS (EA 369)
Argumentaire
La calle, elemento constitutivo de la ciudad, ha ido cambiando a lo largo de los siglos. Permite relacionar los espacios, las funciones y los grupos sociales y es una forma urbana con configuración, arquitectura e historia propias, con sus propias lógicas, dinámicas y usos. Sus prácticas y representaciones se vinculan con el espacio urbano en el cual se inscribe y también dependen de factores políticos y socioeconómicos. Pudiendo variar notablemente el “sentido” de la calle, es preciso considerarla con cierto relativismo, teniendo siempre en cuenta la noción de escala.
Al cabo de tres años de reflexión común, consideraremos la calle en los mundos ibéricos en sus dimensiones funcionales, socioeconómicas, políticas y culturales, partiendo de los lugares y elementos que la componen, de sus actores y creaciones.
Ejes temáticos
Se privilegiarán cuatro ejes:
a) la “calle del urbanista”, retomando la expresión del historiador Maurice Garden que también la define como “espacio material acondicionado”. La estructuración de la calle, emblemática de una voluntad reguladora reflejada en el trazado urbano de los antiguos imperios coloniales, se hizo por etapas, conforme a la construcción del conjunto de la ciudad. Estuvo vinculada, a largo plazo, con la individualización del hábitat, la circulación de los productos alimenticios, la evolución de los transportes y luego con la expansión urbana –desigual y más o menos controlada- de los siglos XIX y XX, lo que generó la metropolización muy presente en numerosos países latinoamericanos.
b) Un espacio socioeconómico: espacio de paso y de intercambios, la calle dibuja la fluctuante “geografía” de las actividades económicas. En esta perspectiva, considerar las decisiones de los que ahora son designados como los actores económicos es imprescindible para comprender las dinámicas de la calle en general: sus opciones de localización y sus inversiones condicionan en parte la evolución de los paisajes y las prácticas. También los actores públicos (administraciones, ayuntamientos, etc.) tienen un papel fundamental (autorización de apertura de negocios varios; permiso de construcción). Semejante análisis permite reflexionar sobre las relaciones entre poderes locales, intereses económicos y corrupción.
Por otra parte, la calle también es el lugar de la marginación y la exclusión social que favorecen el desarrollo de una economía paralela e informal. También ahí, considerar actores sociales (médicos, docentes o fuerzas del orden) permite un mejor entendimiento del funcionamiento de la calle.
c) Un espacio simbólico:orden y desórdenes. La calle es el espacio de la expresión simbólica de la potencia de los dirigentes por medio de los desfiles militares, las procesiones religiosas o las fiestas nacionales. En la puesta en escena del espacio urbano, la calle presenta varios aspectos: se inscribe en un recorrido predefinido por la autoridad; determina un “escenario” (fachadas, balcones, monumentos) y un público, con la muchedumbre, espectadora, enmarcada por las fuerzas encargadas de “mantener el orden”.
En la lucha por el poder, la calle también es un lugar de expresión política “directa” durante los golpes de Estado, las proclamaciones de resultados electorales o las protestas. Puede convertirse en un lugar de enfrentamiento: viene a ser el espacio que “el pueblo reconquista” con su cortejo de violencias y represiones.
Reflejando desigualdades y tensiones sociales, la calle en ciertos barrios residenciales iberoamericanos puede ser “bunkerizada”; pero también puede ser un lugar de placeres, diversiones, convivencia, emociones y fiestas como los carnavales (de los cuales Brasil es el paradigma) o los “actos solemnes” deportivos, en particular futbolísticos. No por ello deja, en ciertos casos, de servir intereses económicos (o políticos).
d) Un espacio de creación artística e idiomática. Este eje se centrará en dos aspectos:
-Palabras de la calle/palabras en la calle: la calle es un espacio lingüístico, la comunicación y el multilinguismo gráficos están presentes en signos linguísticos: carteles, placas, anuncios, murales, grafitis. Eso permite observar la configuración demolinguística de las calles y el poder de sus habitantes y sus diversos idiomas. La calle es el escenario de los procesos socioculturales que se suman y se reflejan en la dinámica de las variaciones linguísticas.
- Artes y calles/artes de la calle: a ambos lados del Atlántico, fuera de los lugares oficiales, se han multiplicado espectáculos de calle, renovando las prácticas artísticas en la música, el teatro, la danza o las artes marciales. Al ocupar temporal y simbólicamente el espacio público, estas manifestaciones reinventan o restablecen relaciones con el público y pueden, más allá del instante, contribuir a profundizar la percepción y la reflexión sobre el espacio urbano. De igual modo, el arte callejero, esencialmente efímero y dirigido a un amplio público, ya ha demostrado, particularmente en Latinoamérica, que podía generar beneficios económicos y sociales.
Modalidades de sumissión
La fecha límite de envío de las propuestas de comunicación (título provisional, resumen de 150 palabras como máximo y de 3 a 5 palabras clave)
es el 15 de marzo de 2017.
Se mandarán en formato word a la siguiente dirección: colloquelaruenanterre@gmail.com
Las lenguas utilizadas pueden ser el francés, el español o el portugués.
Las respuestas se darán en un plazo de un mes.
Organizadores y comité científico
- David Barreiro, doctorant, Université Paris Nanterre, CRIIA (EA 369)
- Eurydice Da Silva, doctorante, Université Paris Nanterre, CRILUS (EA 369)
- José Manuel Esteves, chaire Lindley Cintra, Université Paris Nanterre, CRILUS (EA 369)
- Paola García, MCF, Université Paris Nanterre, CRIIA (EA 369)
- Catherine Heymann, PR, Université Paris Nanterre, CRIIA (EA 369)
- Lina Iglesias, MCF, Université Paris Nanterre CRIIA, (EA 369)
- Marie Lecouvey, MCF, Université Paris Nanterre, CRIIA (EA 369)
- Mercè Pujol, PR, Université Paris Nanterre, CRIIA, (EA 369)
- Graça dos Santos, PR, Université Paris Nanterre, CRILUS (EA 369)
- Eva Touboul, MCF, Université Paris Nanterre CRIIA (EA 369)
Colóquio internacional, Quinta 12 e sexta 13 outobro 2017, Université Paris Nanterre, CRIIA/ CRILUS (EA 369)
Argumento
Elemento constitutivo da cidade, a rua mudou bastante ao longo dos séculos. Permitindo relacionar os espaços, as funções e os grupos sociais, é uma forma urbana com uma configuração, arquitetura e história, com as suas lógicas, dinâmicas e usos. As suas práticas e representações estão ligadas ao espaço urbano no qual se inscreve, dependendo também de fatores políticos e socioeconómicos. Podendo variar consideravelmente o seu « sentido », torna-se necessário abordá-la com algum relativismo, tendo sempre em conta uma noção de escala.
Depois de três anos de reflexão comum, consideraremos a rua nos mundos ibéricos nas suas dimensões funcionais, socioeconómicas, políticas e culturais, partindo dos lugares e dos elementos que a compõem, dos seus atores e criações.
Eixos temáticos
Privilegiam-se nesta abordagem quatro eixos :
a) A « rua do urbanista » : retomamos a expressão do historiador Maurice Garden que a define também como um « espaço material transformado». A estruturação da rua, emblemática de uma vontade reguladora como testemunha o traçado urbano dos antigos impérios coloniais, fez-se por etapas, segundo a construção do conjunto da cidade. Durante muito tempo, esteve ligada à individualização do habitat, à circulação dos produtos alimentares, à evolução dos transportes ; depois da expansão urbana, desigual e mais ou menos controlada dos séculos XIX e XX, gerou a criação de metrópoles, presentes em numerosos países da América Latina.
b) Um espaço espaço socioeconómico : lugar de passagem e de trocas, a rua desenha a « geografia » flutuante das atividades económicas. Nesta perspetiva, é necessário tomar em linha de conta as decisões daqueles que agora se designam como atores económicos, para compreender as dinâmicas da rua em geral : pelas suas escolhas (de localização) e os investimentos, condicionam em parte a evolução das paisagens e práticas. Os atores públicos (administração, municipalidades, etc.) têm também um papel fundamental (autorizações de abertura de estabelecimentos diversos, licenças de construção). Esta análise permitirá uma reflexão sobre as relações entre o poder local, interesses económicos e corrupção.
Por outro lado a rua é o lugar de marginalização e de exclusão social, que favorece o desenvolvimento de uma economia paralela ou informal. Também nesta aceção, tomar em conta a intervenção de atores sociais (médicos, professores ou forças da ordem) pode esclarecer o modo de funcionamento da rua.
c) Um espaço simbólico: « ordem e desordens». A rua é o espaço da expressão simbólica do domínio dos poderes oficiais através dos desfiles militares, as procissões religiosas, as comemorações cívicas ou as festas nacionais. Do ponto de vista da encenação do espaço urbano, a rua está presente sob vários aspetos : inscreve-se num precurso pré-estabelecido pela autoridade ; fornece um « cenário » (fachadas, varandas, monumentos) e um público com a multidão, espetadora, enquadrada pelas forças encarregadas da « manutenção da ordem».
Na luta pelo poder, a rua é também um lugar de expressão política « direta » durante os golpes de estado, proclamação de resultados eleitorais ou jornadas de protesto. Pode transformar-se também em lugar de confronto : o espaço de que « o povo se reapropria » com o seu cortejo de violências e de repressões.
Refletindo as desigualdades e tensões sociais, em certos bairros residenciais dos países ibero-americanos, a rua pode ser bunkérisée, mais ela pode ser também lugar de prazeres, de divertimentos, de partilha de emoções e de festas como os carnavais (dos quais o Brasil é o paradigma) ou de « atos solenes » desportivos, em particular futebolísticos. No entanto, em certos casos, estas manifestações não deixam de servir os interesses económicos (ou políticos).
d) Um espaço de criação artística e linguístico. Este eixo centrar-se-á sobretudo em dois aspetos:
- Palavras da rua/ palavras na rua: a rua é uma paisagem linguística, a comunicação e o multilinguismo gráficos estão presentes nos signos linguísticos (painéis, placas, anúncios, cartazes, graffitis), o que permite observar a configuração demolinguística das ruas, o poder dos seus habitantes e suas diferentes línguas. A rua é a cena de processos socioculturais que se somam e se refletem na dinâmica das variações linguísticas.
- Artes e ruas/artes na rua : de ambos os lados do Atlântico, fora dos espaços oficiais, multiplicaram-se os espaços de rua, renovando as práticas artísticas nos domínios da música, do teatro, da dança ou das artes marciais. Ao investir temporária e simbolicamente o espaço público, estas manifestações reinventam ou restabelecem relações com o público e podem, ultrapassando o instante, contribuir para aprofundar a perceção e a reflexão sobre o espaço urbano. De igual modo o streetart, uma arte essencialmente efémera, destinada a um largo público, já deu provas, particularmente na América Latina, que pode ter repercussões económicas e sociais.
Submissão de propostas
A data limite para envio das propostas de comunicação, com a indicação de um título provisório, um resumo com o máximo de 150 palavras e 3 ou 4 palavras chave, é
15 de março de 2017.
Devem ser enviadas em formatoWord para o endereço seguinte: colloquelaruenanterre@gmail.com
As línguas utilizadas podem ser francês, espanhol ou português. A resposta será dada no prazo de um mês.
Organizadores e comissão científica
- David Barreiro, doctorant, Université Paris Nanterre, CRIIA (EA 369)
- Eurydice Da Silva, doctorante, Université Paris Nanterre, CRILUS (EA 369)
- José Manuel Esteves, chaire Lindley Cintra, Université Paris Nanterre, CRILUS (EA 369)
- Paola García, MCF, Université Paris Nanterre, CRIIA (EA 369)
- Catherine Heymann, PR, Université Paris Nanterre, CRIIA (EA 369)
- Lina Iglesias, MCF, Université Paris Nanterre CRIIA, (EA 369)
- Marie Lecouvey, MCF, Université Paris Nanterre, CRIIA (EA 369)
- Mercè Pujol, PR, Université Paris Nanterre, CRIIA, (EA 369)
- Graça dos Santos, PR, Université Paris Nanterre, CRILUS (EA 369)
- Eva Touboul, MCF, Université Paris Nanterre CRIIA (EA 369)