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Debating Homelessness

Le sans-abrisme en débats

Actualities and new perspectives in social science research

Actualités et nouvelles perspectives de la recherche en sciences sociales

*  *  *

Published on mardi, février 28, 2017

Summary

D’un problème public, reconnu par des organisations internationales mais aussi par les autorités nationales et locales de nombreux pays, le sans-abrisme est devenu un problème scientifique. En inscrivant souvent leur objet dans une histoire plus longue du traitement de la pauvreté, plusieurs générations de chercheur-e-s ont enquêté auprès des personnes sans-abri. Ils ont pu décrire la survie à la rue, les différentes configurations de l'assistance, les violences sociales réservées aux sans-abri, les constructions du problème public à différentes périodes historiques, etc. Dans un souci de cumulativité, mais aussi de dépassement, ce colloque souhaite constituer un espace d'échange afin d’ouvrir de nouvelles perspectives à la recherche sur le sans-abrisme.

Homelessness, has been recognized as a public problem, not only by international organizations, but also by the national and local authorities from many countries. Homelessness became also a scientific problem. Many generations of researchers conducted inquiries among homeless people. They analysed the phenomenon of homelessness in a longer history of the treatment of poverty in the occidental societies. They were also able to describe the survival on the streets, the different configurations of support, the social violence against homeless people, the construction of social problem during different eras, etc. This congress wishes to offer a space for exchange in order to develop new perspectives in the field of homelessness research.

Announcement

15-17 novembre 2017

Argumentaire

Il y a trente ans, en 1987, l’ONU proclamait l’année internationale du logement des sans-abri (International year of shelter for the homeless). Depuis cette date, un nombre important de recherches a été produit sur le sans-abrisme. Un effort de recension et de cumulativité a été conduit dans le monde anglophone (Levinson, 2004) et francophone (Choppin, Gardella, 2013). Ce travail primordial ouvre aujourd'hui sur une nouvelle étape : la mise en débats. Ce colloque a vocation à constituer un espace privilégié pour confronter et discuter des approches méthodologiques, des perspectives épistémologiques, des théories et des concepts qui s'inscrivent dans ce domaine de recherche. Plus encore, il s'agira de se demander à quoi sert la recherche sur le sans-abrisme aujourd'hui et d'interroger sa dimension politique.

Nous envisageons le « débat » comme une heuristique à même de (ré)interroger les analyses et les pratiques de recherche. Les chercheur-e-s prennent position, se situent et font dialoguer leurs travaux dans le domaine du sans-abrisme. Néanmoins, il  semble essentiel de travailler sur les frontières et les porosités avec d'autres champs de recherche pour ouvrir de nouvelles perspectives. Enquêter sur ce problème public c’est aussi prendre en considération les conditions historiques, économiques, sociales et politiques qui influencent sa visibilité, son traitement et sa compréhension dans chaque contexte national. C’est pourquoi ce dialogue ne se réduira pas à la France et au monde francophone. Au contraire, ce colloque international sera l'occasion d'élargir les échanges à d’autres pays et à d’autres continents.

Sans prétendre épuiser les questionnements posés par la thématique du colloque, trois axes de réflexion sont privilégiés :

Politiques de l’enquête : postures et méthodologies

Mener l’enquête sur le sans-abrisme n’est pas un geste scientifique anodin. L’engagement de la ou du chercheur-e peut se lire tout au long du processus de recherche et rend compte de ce que nous appellerons ici les « politiques de l’enquête » (Fassin, Bensa, 2008).

L’ethnographie est souvent présentée comme la démarche méthodologique la plus aux prises avec la question de l’engagement (Cefaï et al, 2010). Elle a déjà fait l’objet de controverses entremêlant notamment posture de l’enquêteur-rice, rapport au terrain ou finalité de l’enquête. Chez certain-e-s, la démarche méthodologique peut même se transformer en engagement militant (Hopper, 2003). Comment et sous quelles formes les chercheur-e-s s’engagent-ils/elles dans l’enquête ? Qu’en est-il des enquêtes statistiques ou archivistiques ? Nous attendons des propositions qu’elles poursuivent le débat sur cet engagement méthodologique particulièrement sensible lorsque l’on s’intéresse au sans-abrisme.

Loin d’être homogènes, les enquêtes sur le sans-abrisme sont directement liées au contexte social, historique et politique. Recherche académique, posture critique, expertise publique, recherche-action : une large palette d’enquêtes se dessinent. À cela, s'ajoutent les enquêtes menées par les observatoires, les associations, les journalistes ou les documentaristes. Comment peut-on qualifier ces enquêtes ? Quelles sont les connaissances et représentations produites ? Ici, nous souhaitons aborder la diversité des formes de l’enquête ainsi que les manières dont les chercheur-e-s en sciences sociales collaborent et discutent (ou non) avec cette pluralité d’acteurs qui mènent l’enquête.

Catégorisations : genèses, significations et utilisations

Depuis les années 1990, dans différents pays, des catégories se sont imposées pour désigner un phénomène de « nouvelle pauvreté » visible dans les espaces publics urbains : SDF, homeless, itinérants, moradores de rua, etc. Un premier acquis de la recherche sur cette question a été de saisir les genèses de ces catégorisations (Sociétés Contemporaines, 1998 ; Pichon, 2008). En prolongeant cette démarche, cet axe vise à replacer ces catégories dominantes dans un espace de lutte pour la définition d’un problème public, dans lequel d’autres catégories existent ou ont existé. Qui sont les producteurs de ces catégories ? Comment rentrent-elles en controverse ? Dans quels espaces, dans quels buts et avec quelles significations sont-elles utilisées ? Quels effets ont-elles dans le débat public ?

Les catégories sont aussi produites par les chercheur-e-s en sciences sociales, notamment dans l’optique d’en récuser d’autres et de mieux cerner leur objet. Sont-elles le produit d’une enquête ou la condition même pour pouvoir en faire une ? Les catégories sont plurielles et omniprésentes : utilisées par les institutions, les personnes concernées, les professionnel-le-s de l’assistance, elles permettent de désigner le phénomène et de le distinguer d’autres situations. Quelle est la place de ces différentes dénominations dans nos travaux et comment se positionne-t-on vis-à-vis d’elles ?  On peut également se demander en quoi ces catégories (scientifiques ou « indigènes ») utilisées pour décrire ce problème public rendent compte (ou pas) de ses transformations objectives tel le recours croissant des familles, des femmes et des migrants aux dispositifs d’hébergement en France (Yaouancq et al, 2013).

Réponses : les prises en charge des sans-abri et les sciences sociales

Sans pour autant arrêter d'étudier les pratiques et les conditions de (sur)vie des personnes sans-abri, de plus en plus de recherches semblent s'intéresser aux réponses apportées au(x) problème(s) du sans-abrisme. Partant de ce constat, nous attendons dans cet axe des propositions qui interrogent la diversité des types d’actions publiques apportées – médicales, sociales, judiciaires/pénales, policières, etc. –  depuis leurs définitions et leurs conceptions jusqu'à leurs mises en œuvre sur le terrain. Quelles formes prennent-elles ? Quels sont les acteurs qui participent à leur implémentation? L'objectif sera de comprendre la diversité des réponses dans une perspective aussi bien diachronique (quelles sont les évolutions dans le temps ?) que synchronique (comment plusieurs formes cohabitent-elles à une même période ?). Les perspectives transnationales et comparatives seront ici les bienvenues pour interroger aussi bien les similitudes que les différences entre les pays (De Swaan, 1988 ; Bruneteaux, Terrolle, 2010 ; Pichon, Girola, Jouve, 2016).

De manière réflexive, cet axe vise également à questionner la place qu'occupent les chercheur-e-s et leurs enquêtes dans les réponses apportées au sans-abrisme : comment participent-ils (ou non) à la définition et à la mise en œuvre de ces actions publiques ? Quelles sont les formes, directes ou indirectes, de cette implication et à travers quelles scènes s'opère-t-elle ? Plus généralement, il s'agira d'interroger les formats de publicisation des travaux de recherche en sciences sociales, leur entrée ou non dans le débat public et leur confrontation avec d'autres types de savoirs et de connaissances. L'objectif sera ici de comprendre ce que font les sciences sociales au problème public du sans-abrisme.

Modalités de soumission

Les propositions de communication peuvent s’inscrire dans un ou plusieurs axes du colloque. Un résumé court de 2000 signes maximum (en français ou en anglais) est attendu

pour le 22 avril 2017.

Il sera accompagné d’un titre, du nom et prénom du ou des auteur-e-s et de leur rattachement institutionnel. Les notifications d'acceptation seront transmises le 22 mai 2017. Si la proposition est acceptée, un résumé long de maximum 4 pages devra être envoyé pour le 4 septembre 2017.

Les résumés sont à déposer en ligne, sur le site: http://sans-abrisme.sciencesconf.org

Comité scientifique

  • Jérôme Beauchez, sociologue, MCF, Université Jean Monnet, Centre Max Weber.
  • Florence Bouillon, anthropologue, MCF, Université Paris 8, LAVUE. 
  • Axelle Brodiez-Dolino, historienne, chargée de recherche CNRS, LARHRA.
  • Patrick Bruneteaux, politiste, chargé de recherche CNRS, CESSP.
  • Cristina Filgueiras, sociologue, professeure, Pontificia Universidade Catolica Minas Gerais.
  • Édouard Gardella, sociologue, chargé de recherche CNRS, Centre Max Weber.  
  • Claudia Girola, anthropologue, MCF, Université Paris 7 Diderot, LCSP.
  • Roch Hurtubise, sociologue, professeur, Université de Sherbrooke.
  • Nicholas Pleace, politiste, Senior Research Fellow, University of York, Centre for Housing Policy.
  • Pascale Pichon, sociologue, professeure, Université Jean Monnet, Centre Max Weber.
  • Shirley Roy, sociologue, professeure, Université du Québec à Montréal, CRI.

Comité d’organisation

  • Mauricio Aranda, politiste, doctorant, Université Paris Nanterre, ISP.
  • Marine Maurin, sociologue, doctorante, Université Jean Monnet, Centre Max Weber.
  • Gabriel Uribelarrea, sociologue, doctorant, Université Jean Monnet, Centre Max Weber.
  • Audrey-Anne Dumais Michaud, sociologue, doctorante, Université du Québec à Montréal.
  • Lola Vivès, sociologue, doctorante, Université Jean Monnet, Centre Max Weber.
  • Clara Piolatto, architecte, doctorante, Université Paris Nanterre, CRH-LAVUE. 
  • Julien Lévy, politiste, doctorant, Université de Grenoble, PACTE.
  • Louis Bourgois, politiste, doctorant, Université de Grenoble, PACTE.
  • Élodie Jouve, ethnologue, chargée de mission à la Mission Régionale d’Information sur l’Exclusion (MRIE), chercheure associée au Centre Max Weber.
  • Nataly Camacho, anthropologue, doctorante, Université Paris 7 Diderot, LCSP

Bibliographie indicative

Bruneteaux P., Terrolle D. (dir.), 2010, L’arrière cour de la mondialisation. Ethnographie des paupérisés, Bellecombe-en-Bauges, Éditions du Croquant.

Cefaï D., Costey P., Gardella É., Gayet-Viaud C., Gonzalez Ph., Le Mener E., Terzi C. (dir.), 2010, L’engagement ethnographique, Paris, EHESS.

Choppin K., Gardella É. (dir.), 2013, Les sciences sociales et le sans-abrisme. Recension bibliographique de langue française. 1987-2012., Saint-Étienne, PUSE.

De Swaan A., 1988, In Care of the State: Health care, education and welfare in Europe and the USA in the Modern Era, New York/Cambridge, U.P./Polity Press.

Fassin D., Bensa A. (dir.), 2008, Les politiques de l’enquête : épreuves ethnographiques, Paris, La Découverte.

Hopper K., 2003, Reckoning with homelessness, Ithaca, Cornell University Press.

Levinson D. (dir.), 2004, Encyclopedia of homelessness, Thousand Oaks, SAGE Publications.

Pichon P. (dir.), 2008, SDF, sans-abri, itinérant. Oser la comparaison, Louvain la Neuve, Presses de l’Université de Louvain.

Pichon P., Girola C., Jouve E. (dir.), 2016, Au temps du sans-abrisme. Enquêtes de terrain et problème public, Saint-Étienne, PUSE.

Sociétés Contemporaines, n°30, 1998 (« Les sans-domicile en France et aux États-Unis »)

Yaouancq F., Lebrère A., Régnier V., Legleye S., Quaglia M., 2013, « L’hébergement des sans-domicile en 2012. Des modes d’hébergement différents selon les situations familiales », INSEE Première. 

November 15-17, 2017

Argument

Thirty years ago, in 1987, the United Nations proclaimed the International Year of Shelter for the Homeless. Since then, homelessness was the object of a significant amount of research. To review these researches, important works have been produced in a cumulative perspective in English (Levinson, 2004) and French (Choppin, Gardella, 2013) speaking language. Such was a necessary step to proceed to the next stage of research on homelessness: Debate. The objective of this congress is to compare and discuss methodological approaches, epistemological perspectives, theories and concepts that are part of this research area. We will also question the aim of homelessness research and the political dimension behind it.

The "debate" would be considered as heuristic: capable of (re) interrogating analyzes and research practices. Researchers will position themselves and share their work in the area of homelessness, while focusing on the boundaries of their own work and building parallels with other fields of research, to open up new perspectives. Investigating homelessness also means taking into account the historical, economic, social and political characteristics that influence its visibility, treatment and understanding in each national context. That is why this dialogue will not be limited to France and the French-speaking countries. On the contrary, this international congress will be an opportunity to expand exchanges to other countries and continents.

Without pretending to answer all the questions related to homelessness, the congress will focus on three lines of thought.

Survey politics: posture and methodology

Conducting surveys on homelessness is no trivial matter. The engagement of the researcher can be read throughout the research process and reflects what we call the "survey politics" (Fassin, Bensa, 2008). Ethnography is often presented as the methodological approach which is the most struggling with the question of commitment (Cefaï et al, 2010). It has already been the subject of controversy, in particular with the position of the investigator, the relation to the field or the purpose of the research. For some, the methodological approach can even become a subject for activism (Hopper, 2003). How and in what forms do researchers engage themselves in their investigations? These questions are not the exclusive to ethnography. We expect proposals to continue debate on this particularly sensitive methodological approach when addressing homelessness.

Far from being homogeneous, homelessness surveys are directly linked to the social, historical and political context. A wide range of surveys is emerging under academic research, critical posture, public expertise and action research. Surveys carried out by researcher centers, associations, journalists or documentary filmmakers can be added to this list. How do we qualify these surveys? What knowledge and representations are produced? The different types of survey and the ways in which social science researchers collaborate and discuss (or not) with others actors in this field will be a focus on this section.

Categories: origins, meanings and uses

During the 1990s, categories have emerged in different countries to point out a phenomenon of “new poverty” visible in urban public space: SDF, homeless, itinerants, moradores de rua, etc. One of the first results on this phenomenon was to capture the genealogy of this categorization (Sociétés Contemporaines, 1998; Pichon, 2008). This section aims to investigate these dominant categories through debate on the definition of social problem in which other categories exist or have existed. How did these categories emerge? Who created them? How are they controversial? In what spaces, purposes and meanings are they used? What effects do they have in the public debate?

Social science researchers also produced categories particularly to reject certain classification and to propose a more pertinent definition of the subject. Are they the product of an investigation or are they necessary to begin an investigation? The categories are pluralistic and omnipresent: used by the institutions, by those categorized and by assistance professionals. They also make it possible to designate the phenomenon and to distinguish it from other situations. What is the place of these different denominations in our work and how do we position ourselves regarding them? We can also question how these (scientific or "native") categories allow (or not) the objective transformations of the social problem, such as the increasing reliance of families, women and migrants on shelter in France (Yaouancq et al., 2013).

Answers: homelessness and social sciences        

While studies on the practices and conditions of life of homeless people, have not decreased, it is clear that more and more research focuses on questioning the different answers addressed to the problem(s) of homelessness. Based on this observation, we expect proposals that question the different types of public action - medical, social, judicial / criminal, police, etc. - from their definitions and conceptions to their implementation in the field. What forms do they take? Which actors are involved in their implementation? The aim is to understand the diversity of answers in a perspective that is both diachronic (what are the evolutions and changes of these actions?) and synchronic (how do several forms coexist in the same period?). The transnational and comparative perspectives will be welcomed here to both view similarities and differences between the countries (De Swaan, 1988; Bruneteaux, Terrolle, 2010; Pichon, Girola, Jouve, 2016).

This section also aims to question the position of the researchers and their investigations in their responses to homelessness: how do they participate in the definition and the implementation of these actions? What are the forms direct or indirect of their participation? Where does the participation take place? More generally, it will be a matter of questioning the formats of publication of social science research, their entry into the public debate and their confrontation with other types of knowledge. The aim is to understand what the social sciences are doing to this public problem.

Scientific Committee

  • Jérôme Beauchez, sociologist, lecturer Université Jean Monnet, Centre Max Weber.
  • Florence Bouillon, anthropologist, lecturer Université Paris 8, LAVUE. 
  • Axelle Brodiez-Dolino, historian, researcher CNRS, LARHRA.  
  • Patrick Bruneteaux, political scientist, researcher CNRS, CESSP.  
  • Cristina Filgueiras, sociologist, professor, Pontificia Universidade Catolica Minas Gerais.
  • Édouard Gardella, sociologist, researcher, CNRS, Centre Max Weber. 
  • Claudia Girola, anthropologist, lecturer, Université Paris 7 Diderot, LCSP.
  • Roch Hurtubise, sociologist, professor, Université de Sherbrooke.
  • Nicholas Pleace, political scientist, Senior Research Fellow, University of York, Centre for Housing Policy.
  • Pascale Pichon, sociologist, professor, Université Jean Monnet, Centre Max Weber.
  • Shirley Roy, sociologist, professor, Université du Québec à Montréal, CRI.

Organization Committee

  • Mauricio Aranda, political scientist, Ph.D student, Université Paris Nanterre, ISP.
  • Marine Maurin, sociologist, Ph.D student, Université Jean Monnet, Centre Max Weber.
  • Gabriel Uribelarrea, sociologist, Ph.D student, Université Jean Monnet, Centre Max Weber.
  • Audrey-Anne Dumais Michaud, sociologist, Ph.D student, Université du Québec à Montréal.
  • Lola Vives, sociologist, Ph.D student, Université Jean Monnet, Centre Max Weber.
  • Clara Piolatto, architect, Ph.D student, Université Paris Nanterre, CRH-LAVUE. 
  • Julien Lévy, political scientist, Ph.D student, Université de Grenoble, PACTE.
  • Louis Bourgois, political scientist, Ph.D student, Université de Grenoble, PACTE.
  • Élodie Jouve, ethnologist, project manager for Mission Régionale d’Information sur l’Exclusion (MRIE), associate researcher, Centre Max Weber.
  • Nataly Camacho, anthropologist, Ph.D student, Université Paris 7 Diderot, LCSP.

Indicative bibliography

Bruneteaux P., Terrolle D. (dir.), 2010, L’arrière cour de la mondialisation. Ethnographie des paupérisés, Bellecombe-en-Bauges, Éditions du Croquant.

Cefaï D., Costey P., Gardella É., Gayet-Viaud C., Gonzalez Ph., Le Mener E., Terzi C. (dir.), 2010, L’engagement ethnographique, Paris, EHESS.

Choppin K., Gardella É. (dir.), 2013, Les sciences sociales et le sans-abrisme. Recension bibliographique de langue française. 1987-2012, Saint-Étienne, PUSE.

De Swaan A., 1988, In Care of the State: Health care, education and welfare in Europe and the USA in the Modern Era, New York/Cambridge, U.P./Polity Press.

Fassin D., Bensa A. (dir.), 2008, Les politiques de l’enquête : épreuves ethnographiques, Paris, La Découverte.

Hopper K., 2003, Reckoning with homelessness, Ithaca, Cornell University Press.

Levinson D. (dir.), 2004, Encyclopedia of homelessness, Thousand Oaks, SAGE Publications.

Pichon P. (dir.), 2008, SDF, sans-abri, itinérant. Oser la comparaison, Louvain la Neuve, Presses de l’Université de Louvain.

Pichon P., Girola C., Jouve E. (dir.), 2016, Au temps du sans-abrisme. Enquêtes de terrain et problème public, Saint-Étienne, PUSE.

Sociétés Contemporaines, n°30, 1998 (« Les sans-domicile en France et aux États-Unis »)

Yaouancq F., Lebrère A., Régnier V., Legleye S., Quaglia M., 2013, « L’hébergement des sans-domicile en 2012. Des modes d’hébergement différents selon les situations familiales », INSEE Première.

Places

  • Université Jean Monnet Saint-Étienne
    Saint-Étienne, France (42)

Date(s)

  • samedi, avril 22, 2017

Keywords

  • SDF, sans-abri, pauvreté urbaine, vagabondage, care, domination, action publique, problème public, association, enquête, terrain, état social, hébergement social, welfare state, public problem, homeless, homelessness, vagrancy, urban

Contact(s)

  • Mauricio Aranda
    courriel : mau [dot] aranda [at] gmail [dot] com

Information source

  • Mauricio Aranda
    courriel : mau [dot] aranda [at] gmail [dot] com

To cite this announcement

« Debating Homelessness », Call for papers, Calenda, Published on mardi, février 28, 2017, https://calenda-formation.labocleo.org/396444

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