Le mur un phénomène total ? Si nous voulons comprendre ce que le mur - et les concepts qu'il mobilise - représentent dans notre contemporanéité et dans notre quotidien ce dernier doit être abordé avec un regard transversal qui embrasse l'ensemble des sciences humaines et sociales.

Argumentaire

Le prochain numéro de Rusca, Revue de sciences humaines et sociales, hébergée par la Maison des Sciences de l’Homme de Montpellier, propose d’étudier les multiples dimensions attachées à la notion de « mur » selon un regard transversal sachant mobiliser des réflexions de l’ensemble des sciences humaines et sociales.

Qu’ils soient matériels ou idéels, visibles ou invisibles, la prolifération actuelle des murs, barrières, clôtures, barbelés, frontières etc., invite à repenser la question de l’apparente ouverture des sociétés ou communautés contemporaines. Objet de controverses médiatiques et politiques, le mur interroge également le paradoxe de notre époque pourtant marquée par la mondialisation, l’interconnexion et la circulation tous azimuts des flux, des personnes et des biens. Le mur, que l’on aurait pu croire dépassé après la chute de celui de Berlin, ne cesse de trouver de nouvelles formes d’existence tant du point de vue physique (architecture carcérale, camps de transits, centres de rétentions, murs au Mexique, à Calais…), social (nouvelles formes d’écologie urbaines, privatisation de l’espace public, ségrégations urbaines et sociales…), technologique (« projet bouclier doré » chinois, drones « Predator B » à la frontière américano-mexicaine, vidéo-surveillance…) que symbolique (espaces sacrés/profanes, appropriation artistique, rejet de l’altérité…).

Modalités pratiques d'envoi des propositions

Les propositions d’articles (résumé de 3000 à 5000 signes) mettant en avant les idées principales et modalités argumentatives, accompagnées de 4 ou 5 mots clés, d’une courte biographie de l’auteur et d’une bibliographie indicative, sont attendues

pour le 15 septembre 2017.

Coordination éditoriale

Marianne Celka, Matthijs Gardenier, Éric Gondard et Bertrand Vidal

Comité scientifique

• Ali Aït Abdelmalek, Professeur de sociologie à l’université Rennes 2
• Jean-Marie Brohm, Sociologue
• Ricardo Freitas, Professeur de communication à l’université d’État de Rio de Janeiro.
• Hélène Houdayer, Sociologue, université Paul-Valéry Montpellier III
• Denis Jeffrey, Sociologue, Faculté des sciences de l’éducation à l’université Laval
• Philippe Joron, Sociologue, université Paul-Valéry Montpellier III
• Fabio La Rocca, Sociologue, université Paul-Valéry Montpellier III
• Michel Moatti, Sociologue, université Paul-Valéry Montpellier III
• Paul Pandolfi, Ethnologue, université Paul-Valéry Montpellier III
• Jean-Martin Rabot, Sociologue, université Do Minho, Braga, Portugal
• Vincenzo Susca, Sociologue, université Paul-Valéry Montpellier III
• Danièle Vazeilles, Ethnologue
• Rosza Vel Zoladz, Anthropologue, Université Fédérale de Rio de Janeiro, Brésil
• Patrick Tacussel, Sociologue, université Paul-Valéry Montpellier III
• Martine Xiberras, Sociologue, Université Paul-Valéry Montpellier III

Comité de lecture

• Marianne Celka, Docteure en sociologie de l’université Paul-Valéry Montpellier III
• Matthijs Gardenier, Docteur en sociologie de l’université Paul-Valéry Montpellier III
• Éric Gondard, Docteur en sociologie de l’université Paul-Valéry Montpellier III
• Raphaël Josset, Docteur en sociologie de l’université Paris Sorbonne, René Descartes
• Bertrand Vidal, Docteur en sociologie de l’université Paul-Valéry Montpellier III