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The resilience of European port cities: crisis and reinvention (16th-21th)

La résilience des villes-portuaires européennes : crises et réinventions (XVIe-XXIe siècle)

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Published on mardi, octobre 31, 2017

Summary

Les villes portuaires ont souvent été confrontées à des réinventions radicales qui témoignent de leur résilience, c’est-à-dire de leur capacité de résistance et de rebond après une crise grave. Ce colloque bilingue (français/anglais) invite à se concentrer sur les mutations radicales et à dépasser le catalogue d’étude juxtaposées afin de privilégier – sans exclusive – les perspectives comparatistes. Il est ouvert aux contributeurs provenant d’autres champs disciplinaires (géographes, civilisationnistes, sociologues, urbanistes, spécialistes du patrimoine, anthropologues) pour autant qu’une approche historique soit adoptée. 

Port cities have often radically reinvented themselves, a testament to their resiliency (i.e. their capacity of resistance and their ability to recover from disruptive events). This bilingual conference (French/English) put an emphasis on papers dealing with crises and reinvention in a comparative fashion. It is open to historians and to other social scientists who adopt a historical viewpoint, in particular geographers, specialists of areas studies, sociologists, urbanists, anthropologists, and researchers employed in museums and archival centers.

Announcement

17 et 18 mai 2018

Université du Littoral-Côte d’Opale (ULCO), Dunkerque (France)

Argumentaire

Les villes portuaires ont souvent été confrontées à des réinventions radicales qui témoignent de leur résilience, c’est-à-dire de leur capacité de résistance et de rebond après une crise grave. En première ligne face aux bouleversements de l’histoire que sont les guerres, les catastrophes naturelles, les révolutions politiques, les mutations technologiques et jusqu’à la globalisation contemporaine, ces villes ont connu des changements identitaires profonds. Les arsenaux et ports de guerre hier, les métropoles mondiales d’aujourd’hui en sont le témoignage. Le port est par conséquent un laboratoire où l’homme fait par la mer, pour la mer, contre la mer, et parfois sans la mer. Ce microcosme est un lieu de résonance de mutations plus globales.

Ces mutations relèvent à la fois du champ culturel, avec notamment les représentations d’une société portuaire parfois interlope où l’imaginaire de l’aventure est associé à la mer, mais aussi de l’économique, du social et du politique. La réinvention d’un port militaire en port civil, d’un port colonial en port global, d’un port de transit en un lieu de transformation, d’un port actif en port patrimonialisé, avec des infrastructures portuaires parfois rejetées en périphérie, bouleversent l’identité de la ville portuaire sur les plans intérieur ou extérieur.

La question de la résilience, de la crise et de la réinvention invite à se concentrer sur trois types de thématiques qui peuvent être combinées :

La ville-portuaire dans son environnement national et international

Les villes portuaires ont pu retrouver une place dans la globalisation en réinventant leurs liens avec leurs concurrents, ou leurs avant-ports, et en conquérant une plus forte maîtrise de leur avant-pays et arrière-pays. Par ailleurs, ces processus interagissent avec des politiques publiques nationales (politique d’aménagement du territoire), et, de plus en plus, européennes, qui contribuent à refaçonner l’identité de la ville portuaire et son rôle économique face à l’extérieur. La ville-portuaire peut ainsi passer d’une situation de périphérie à celle de nouveau centre, ou inversement.

La morphologie paysagère et la société urbaine

Au même titre que la création, la recréation appartient à la trajectoire de la ville portuaire. Lieu de vie, lieu qui se vit, la ville-port ne peut être envisagée sans la thématique subséquente qu’est l’urbanité, sa remise en question sous les effets de la crise sociale, démographique et urbaine, et son évolution avec la recomposition des espaces et des territoires.

La « crise en héritage »

Avec les nouveaux usages et sa nouvelle articulation avec la ville, la reconversion invite à questionner le paysage immatériel de la ville-port, son ou ses identités, en relation avec les évolutions politiques, économiques et sociales qui l’affectent. L’oubli participe-t-il de la reconversion ? En est-il une condition, un moteur, ou au contraire s’oppose-t-il à la mise en valeur d’un passé-héritage culturel ?  Certains mettent l’accent sur la perte de l’identité ouvrière (dockers, marins, ouvriers de la construction navale) sur l’autel de la globalisation néolibérale, tandis que d’autres soulignent la résilience des identités locales par la ré-appropriation d’une identité maritime pluriséculaire.

Publication

Tenu sur une journée et demi, le colloque accueillera des contributions en français ou en anglais. Une publication bilingue sous forme d’un volume collectif est prévu pour les papiers sélectionnés.

Prise en charge

Les frais sur place (hôtel, restauration) sont pris en charge. En fonction des financements obtenus, une participation aux frais de transport pourrait être envisagée pour celles et ceux ne pouvant bénéficier d’un remboursement.

Modalités de soumission

Le colloque invite à se concentrer sur les mutations radicales et à dépasser le catalogue d’étude juxtaposées afin de privilégier -sans exclusive- les perspectives comparatistes. Il est ouvert aux contributeurs provenant d’autres champs disciplinaires (géographes, civilisationnistes, sociologues, urbanistes, spécialistes du patrimoine, anthropologues) pour autant qu’une approche historique soit adoptée.

Merci de bien vouloir envoyer votre proposition longue de 3000 caractères/ 500 mots environ, accompagnée d’une courte biographie à l’adresse suivante : colloquedunkerque2018@gmail.com

avant le 15 décembre.

Une réflexion pluriannuelle

Ce colloque s’insère dans la longue tradition d’histoire maritime présente à l’Université du Littoral-Côte d’Opale au sein du Centre de Recherche en Histoire Atlantique et Littorale (CRHAEL-HLLI), et qui s’inscrit dans la perspective du renouvellement de l’historiographie portuaire porté depuis plusieurs années par le GIS d’Histoire & Sciences de la Mer.

Par ailleurs, il constitue la deuxième manifestation sur « La résilience des villes portuaires en question » du réseau PORTHIFE (Ports, Hinterlands, Intermodalité, Frontières, Environnement) qui regroupe plusieurs universités des Hauts-de-France, l’Université du Littoral-Côte d’Opale, l’Université d’Artois, l’Université de Lille-SHS, et l’université de Louvain-la-Neuve en Belgique. Après le colloque d’Arras de juin 2017 organisé par Jean-François Grevet et consacré à l’interaction entre les façades maritimes et les hinterlands, en particulier à travers la problématique de l’intermodalité et l’interaction entre ports de mer et ports fluviaux dans la globalisation, le colloque de Boulogne/Dunkerque de juin 2018 se concentrera, de manière complémentaire, sur les réinventions portuaires dans une dimension large.

Enfin, ce colloque s’inscrit dans des réflexions sur l’écriture d’une histoire nouvelle de l’Europe portée par le Labex EHNE, à travers une approche fondée sur l’étude de l’interaction entre les acteurs locaux, régionaux, nationaux et européens, tant dans l’étude des politiques publiques que dans celles des identités. La dimension européenne est également présente par la comparaison à l’échelle Ouest-européenne.

Comité d’organisation et coordination scientifique

  • Christian Borde (Ulco-Hlli-Crhael),
  • Jean-François Grevet (ESPE-LNF/CREHS),
  • Sébastien Martin (Ulco-Hlli-Crhael),
  • Laurent Warlouzet (Ulco-Hlli-Crhael).

Comité scientifique international

  • Gilbert Buti (Université d’Aix-Marseille, Telemme),
  • Olivier Dard (Université Paris-Sorbonne, Sirice, Labex Ehne),
  • Stéphane Durand (EHESS, Centre Norbert Elias),
  • Caroline Le Mao (Université de Bordeaux 3, Cemmc),
  • Luca Lo Basso (Université de Gênes, Italie),
  • Bruno Marnot (Université de La Rochelle, Crhia, Labex Ehne),
  • Amelia Polonia (Université de Porto, Portugal),
  • Thierry Sauzeau (Université de Poitiers, Criham),
  • Christoph Strupp (Institut de Recherche en Histoire Contemporaine de Hambourg, Allemagne),
  • Pierre Tilly (Université Catholique de Louvain, Belgique),
  • Béatrice Touchelay (Université Lille-Shs, Irhis).

Site web : https://crhael.univ-littoral.fr

17 and 18 May 2018

Université du Littoral-Côte d’Opale (ULCO), Dunkirk (France)

Argument

Port cities have often radically reinvented themselves, a testament to their resiliency (i.e. their capacity of resistance and their ability to recover from disruptive events). Port cities have withstood major disruption such as wars, natural disasters, political revolutions, technological innovation, and globalisation. Such occurrences have considerably altered their identities, from the protective military arsenals of the past to the modern metropolis. Port cities are both an interface between communities and the sea, and also residing at the crossroads of broader dynamics.

Many different types of change have affected port cities, not least in terms of culture and imagination. Harbours have sometimes been associated with adventure and openness towards the outer world, but also with illicit activities. Economic, social and political changes have been tremendously important. Port cities have radically changed their main activities: from military to civilian activities, from colonial to global trade, from transportation hubs to production facilities, and from industrial ports to historical sites. Port infrastructures have been moved to the periphery while old buildings in the center have been refurbished, and in doing so considerably reinvented a city’s identity and functions.

The question of the resilience of port cities, of their crises and reinvention, is linked to three considerations:

The port city in its national and global environment

Harbours have perpetually reorganized their relationships with their hinterland and with other harbours. Such developments are interlinked with public policies, such as regional policy, both at the national and at the European level. Consequently, the identities - but also the relationship with globalisation of those port cities - have sometimes been radically transformed: some cities which were on the margins are becoming new hubs, while the reverse trend is also visible.

The transformation of the urban landscape and society

The city is defined by its creation but also by its reinvention. This sometimes involved a period of transition marked by crisis which left deep scars in terms of social, demographic, economic or urban developments.

« Crisis as a legacy »

After economic and social crises, port cities have reinvented their landscape, their economic activities, as well as their identities and, consequently, their political orientation. Is the past considered a burden or an opportunity to reinvent the city? Does resilience require erasing part of the past, such as the collective memory of the working class (stevedore, sailors, seamen, shipbuilders) devastated by neoliberal globalisation, or is it compatible with the reinvention of strong local maritime identities?

Publication

The conference will take place over a day and a half, with discussions in French and in English. A bilingual publication in an edited volume is planned for the selected papers.

Costs

Local costs will be covered (accommodation, meals). Depending on the funding available, a contribution to transportation costs might be considered for those who do not benefit from a refund from their university.

Submission guidelines

The conference organizers place an emphasis on papers dealing with crises and reinvention in a comparative fashion. It is open to historians and to other social scientists who adopt a historical viewpoint, in particular geographers, specialists of areas studies, sociologists, urbanists, anthropologists, and researchers employed in museums and archival centers.

Please send your proposal (ca. 3000 characters / 500 words) with a short biographical note at : colloquedunkerque2018@gmail.com

before 15 December 2017.

A multi-year programme

This conference is embedded within different research frameworks. First, it embodies the vibrant expertise in maritime history of the Centre de Recherche en Histoire Atlantique et Littorale (CRHAEL-HLLI) from the University of Littoral-Côte d’Opale (Boulogne-sur-mer, Calais, Dunkirk), in association with the GIS d’Histoire & Sciences de la Mer (Scientific Interest Group of Maritim History and Science of the Sea).

In addition, it is the second event of the program “resilience of port cities” supported by the research network PORTHIFE (Ports, Hinterlands, Intermodalité, Frontières, Environnement) which gathers several universities of Northern France and of Belgium (U. du Littoral-Côte d’Opale, U. d’Artois, U. de Lille-SHS, UCL, Louvain-la-Neuve). It follows the first conference organized in Arras in June 2017 by Jean-François Grevet which focused on the question of intermodality, and on the relationships between ports cities, hinterlands, waterway and inland ports.

Lastly, this conference is part of the larger research project EHNE (“Ecrire une nouvelle histoire de l’Europe” / « Writing a New History of Europe ») supported by the Paris-based Labex EHNE. This conference aims at renewing the history of Europe by conducting a multi-level analysis of the interaction of actors (from the local to the global level) in many different settings, from the study of public policies to the question of identities. The conference also puts an emphasis on the question of comparativism at the European scale.

Organisation and scientific coordination

  • Christian Borde (Ulco-Hlli-Crhael),
  • Jean-François Grevet (ESPE-LNF/CREHS),
  • Sébastien Martin (Ulco-Hlli-Crhael),
  • Laurent Warlouzet (Ulco-Hlli- Crhael).

Scientific Committee

  • Gilbert Buti (University of Aix-Marseille, Telemme),
  • Olivier Dard (University Paris-Sorbonne, Sirice, Labex Ehne),
  • Stéphane Durand (EHESS, Centre Norbert Elias)
  • Caroline Le Mao (University of Bordeaux 3, Cemmc),
  • Luca Lo Basso (University of Genoa, Italy),
  • Bruno Marnot (University of La Rochelle, Crhia, Labex Ehne),
  • Amelia Polonia (University of Porto, Portugal),
  • Christoph Strupp (Research Centre for Contemporary History in Hamburg, Germany),
  • Pierre Tilly (University Catholique de Louvain-UCL, Belgium),
  • Béatrice Touchelay (University Lille-Shs, Irhis).

Website: https://crhael.univ-littoral.fr

Places

  • Université du Littoral-Côte d'Opale
    Dunkirk, France (59)

Date(s)

  • vendredi, décembre 15, 2017

Keywords

  • port, résilience, marin, construction navale, docker, pêche

Contact(s)

  • Laurent Warlouzet
    courriel : laurent [dot] Warlouzet [at] univ-littoral [dot] fr

Reference Urls

Information source

  • Laurent Warlouzet
    courriel : laurent [dot] Warlouzet [at] univ-littoral [dot] fr

To cite this announcement

« The resilience of European port cities: crisis and reinvention (16th-21th) », Call for papers, Calenda, Published on mardi, octobre 31, 2017, https://calenda-formation.labocleo.org/419822

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