Les bibliothèques se retrouvent détentrices de données numériques appartenant à des registres variés tant par le fond que par la forme, en fonction de leur nature et de leur rôle (données administrative et de gestion, documentaire et bibliographique), ou encore de leurs caractéristiques techniques (données textuelles, iconographiques, audiovisuelles). Ces ensembles disparates d’informations ont vocation à être produits et exploités tant dans le cadre des offres et services existants que dans des contextes d’usages nouveaux ou renouvelés. Avec les données numériques s’ouvrent une infinité de champs d’expérience susceptibles de modifier le positionnement des bibliothèques. L’extension du domaine des données est en train de façonner un paysage neuf de bibliothèques, apparaissant comme des organismes aux fonctions élargies et aux activités diversifiées.

Argumentaire

Les bibliothèques se retrouvent détentrices de données numériques appartenant à des registres variés tant par le fond que par la forme, en fonction de leur nature et de leur rôle (données administrative et de gestion, documentaire et bibliographique), ou encore de leurs caractéristiques techniques (données textuelles, iconographiques, audiovisuelles).

Ces ensembles disparates d’informations ont vocation à être produits et exploités tant dans le cadre des offres et services existants que dans des contextes d’usages nouveaux ou renouvelés. Ainsi le traitement des données en vue de répondre à certains besoins, tels que l’enrichissement des catalogues, la connaissance des publics, ouvre des perspectives de développement et de renouvellement. Des gisements de sources inédites et des virtualités de pratiques insoupçonnées se trouvent comme en gestation dans les processus d’organisation et de structuration des données ouvertes.

Avec les données numériques s’ouvrent une infinité de champs d’expérience susceptibles de modifier le positionnement des bibliothèques. L’extension du domaine des données est en train de façonner un paysage neuf de bibliothèques, apparaissant comme des organismes aux fonctions élargies et aux activités diversifiées.

L'open data en bibliothèques, quelques exemples de mises en oeuvre et de réflexions autour de la production, manipulation et diffusion des données ouvertes.

Programme

Matinée

• 9h30-9h45 - Ouverture
  Aline Bouchard (URFIST), Christophe Pavlidès, Adrienne Cazenobe (Médiadix)

• 9h45-10h15 - Introduction, notions et concepts : le décryptage des enjeux
  Gildas Illien, directeur des bibliothèques (Muséum d’histoire naturelle)

• 10h15-11h - Analyser des données : le contexte éditorial et politique de la collecte et de l’évaluation
  Laurine Arnould, chargée de mission Bibliothèques numériques (Bureau de la lecture publique, SLL)
  Guillaume de La Taille, responsable du service du document et des échanges (Bibliothèques de la ville de Paris)

11h-11h15 - pause

• 11h15-12h30 - Produire et exposer : mise en œuvre de l’open data et expériences menées en lecture publique
  Renaud Aïoutz, chef de projet de développement numérique (Médiathèque départementale du Puy-de-Dôme)
  Hélène Bert, chargée des ressources numériques (Bibliothèque départementale des Côtes d’Armor)
  Thomas Fourmeux, assistant multimédia (Bibliothèque Dumont, Aulnay-sous-Bois) et membre de la Commission numérique de l’ABF

Après-midi

• 13h45-14h45 - Mutualiser les utilisations et réutilisations : données bibliographiques et de la recherche au cœur du dispositif
  Raphaëlle Lapôtre, chef de projet data.bnf.fr (BnF)
  Vincent-Antonin Lépinay, chercheur (SciencesPo)

14h45-15h - pause

• 15h-16h - Elargir les champs d’expérience : démarches innovantes et données
  Hélène Coste, chargée de mission évaluation (Bibliothèque universitaire du Havre) et membre de la Commission pilotage et évaluation de l’ADBU
  Frédérique Bordignon, responsable du Pôle IST (Ecole des Ponts ParisTech)

• 16h-16h15 – Conclusion
  Luc Bellier (BnF)