Página inicialMonuments et documents de l’Afrique ancienne

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Monuments et documents de l’Afrique ancienne

Monuments and documents from ancient Africa

Rrecherches en cours en histoire, histoire de l’art et archéologie (2018-2019)

Current research in history, art history and archaeology (2018-2019)

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Publicado lundi, 07 de janvier de 2019

Resumo

À partir de recherches en cours présentés par des intervenants extérieurs, ce séminaire teste et confronte hypothèses et méthodes pour comprendre comment les sciences humaines écrivent aujourd’hui le passé de l’Afrique. Ce séminaire est validant pour les étudiants en master d’histoire à Paris-I comme séminaire interne, comme séminaire externe pour les autres, ouvert aux doctorants et aux chercheurs.

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Responsables

  •  Claire Bosc-Tiessé (INHA),
  • Marie-Laure Derat (CNRS-Orient & Méditerranée),
  • Anaïs Wion (CNRS-IMAF) 

Calendrier :  8 séances de 3h, mensuel le mercredi de 9h30 à 12h30: 7 novembre 2018, 5 décembre 2018, 9 janvier, 6 février, 13 mars, 3 avril, 15 mai, 5 juin 2019

Lieux : - Salle A, CNRS, 27 rue Paul-Bert, Ivry-sur-Seine - Sauf le 9 janvier, 15 mai et le 5 juin: salle Peiresc, INHA, 6 rue des Petits Champs, Paris IIe.

Programme

7 novembre 2018

(CNRS, Ivry-sur-Seine)

  • Hadrien Collet, post-doctorant au musée du Quai Branly, IMAF : « Le sultanat du Mali (XIVe-XVe s.) : historiographies d’un Etat soudanien, de l’Islam médiéval à aujourd’hui »

Cette présentation porte sur le sultanat (ou empire) du Mali (14e-15e s.). En tant qu’une des formations politiques les plus connues du Moyen Âge africain, cet État a généré une bibliographie conséquente. Or, bien qu’une activité manuscrite – sans doute très modeste – eût existé en son sein, aucune source écrite au sultanat du Mali n’est parvenue jusqu’à nous. Cela veut dire que son histoire a été écrite depuis l’extérieur, éloignée dans l’espace, ou bien, quand elle le fut sur place, longtemps après, éloignée dans le temps. Le travail d’H. Collet consiste à rendre compte de ces historiographies distinctes ayant produit des savoirs historiques sur le Mali médiéval (en français, anglais et arabe), en adoptant une approche régressive, c’est-à-dire en partant d’aujourd’hui pour remonter au 14e siècle. Ces questionnements l’ont conduit à s’intéresser de plus près à l’écriture de l’histoire en Afrique de l’Ouest avant le 19e s., thématique qui fait l’objet de sa thèse soutenue en 2017 comme de ses recherches actuelles qui seront présentées dans un état embryonnaire.

5 décembre

(CNRS, Ivry-sur-Seine)

  • Jean-Loïc Le Quellec, directeur de recherche, CNRS, IMAF,  « Aréologie et phylomémétique, et leurs applications possibles en archéologie, mythologie et histoire de l’art ».

9 janvier 2019

(INHA, salle Peiresc, Paris)

  • Anne Lafont, directrice d’étude, EHESS, CRAL : « Sur le vif ! L'Africain.e dans l'œil colonial d'Ancien Régime »

Dans cette communication, Anne Lafont propose de saisir l'occasion de penser la question des documents et des monuments de l'Afrique dans le cadre des premiers temps coloniaux, autrement dit elle voudrais aborder le corpus visuel et artistique constitué par les colons dans les îles d'Amérique (les colonies antillaises) en ce qu'il témoigne d'une des formes de la rencontre des Européens avec les Africains, et partir de ce matériel nécessairement ambigu (c'est une archive visuelle constituée selon le canon stylistique européen) pour étudier aussi les formes que prit la subjectivité des figures et des personnalités africaines, esclaves ou affranchies, qui peuplent ce corpus. Il s'agira donc de montrer des ressources inédites ou peu connues (dessins, gravures, peintures) et de les étudier tant du point de vue de la connaissance la vie africaine dans les colonies françaises que sous l'angle d'un accès à la contribution artistique africaine dans les mondes créoles. 

6 février

(CNRS, Ivry-sur-Seine)

  • Marie-Laure Derat, Claire Bosc-Tiessé, Anaïs Wion, Martina Ambu, Alebachaw Belay et François-Xavier Fauvelle présenteront l’ANR EthioChrisProcess.

Ce projet étudie trois moments différents du processus de christianisation (au VIIe, au IXe-Xe et aux XIe-XIIe s.), au cours desquels se cristallisent des interactions religieuses, en faisant appel à des registres documentaires variés : sources épigraphiques, documentation manuscrite, numismatique, iconographique, vestiges archéologiques, sources arabes. Cette séance présentera les premiers chantiers initiés sur les lieux de croisement inter-sociétaux et religieux, les méthodes mises en œuvre et les spécificités de la base Ethiopian Manuscript Archives.

13 mars

L’enceinte de Loropéni, XVe-XVIIe siècle, une cité au cœur d'un territoire aurifère au sud-ouest du Burkina Faso

9h30-12h30

(CNRS, Ivry-sur-Seine), Salle A, 75002 Paris

Entrée libre

  • Rodrigue Guillon, docteur en archéologie, ArScan

À l’aube du XXe siècle, une enceinte de pierre d’un hectare est découverte par les administrateurs français. Un siècle d’interrogation entourera les ruines de Loropéni qui appartiennent à un complexe d’enceintes quadrangulaires répartis sur près de 80 km² dans un territoire particulièrement aurifère. Les murs de l’enceinte de Loropéni mesurent encore 6 m de haut et 1,4 m d’épaisseur à la base. L’intérieur est pourvu de nombreux murets qui dessinent des cours et des cellules généralement de grandes dimensions. Les travaux archéologiques engagés depuis quatre ans ont révélé différents procédés architecturaux et plusieurs phases d’occupation entre le milieu du XVe et le milieu du XVIIe siècles. La fonction de ces imposantes constructions de pierre reste mal connue, mais de nouveaux éléments laissent présager un lien avec le monde arabe.

3 avril

(CNRS, Ivry-sur-Seine)

  • Jessie Cauliez, chargée de recherche, CNRS, TRACES. « Groupes sociaux, traditions techniques et artisanat potier chez les groupes Woloyta, Oromo et Oromo Gugi d’Éthiopie. Des référentiels ethnographiques au service du discours interprétatif en Préhistoire. »

Jessie Cauliez est archéologue, préhistorienne, néolithicienne et chargée de recherches au CNRS, au laboratoire TRACES. Elle codirige l’équipe Préhistoire récente du bassin méditerranéen. Ses travaux portent sur la Méditerranée nord-occidentale, la Corne de l’Afrique et l’Afrique australe, où elle dirige plusieurs programmes de recherche. La nécessité de construire des référentiels interprétatifs en anthropologie sociale l’a conduite à développer des travaux ethnographiques en Éthiopie, auprès de plusieurs groupes ethnolinguistiques. Ainsi, elle cherche à mieux comprendre les liens unissant traditions techniques et groupes socio-culturels d’une part et les mécanismes en jeu derrière les processus d’innovation (emprunt/non-emprunt) et de diffusion de la culture matérielle d’autre part.

15 mai

9h30-12h30

Galerie Colbert, salle Nicolas-Claude Fabri de Peiresc

En Guinée précoloniale, comme dans chaque société, parmi les paramètres de statut ou de classe, il existe des signes visibles. Parmi ces signes, on compte entre autres les vêtements (ou l’absence de vêtements), les armes, les marques corporelles de scarification ou les gris-gris musulmans. Une étude approfondie des ivoires « luso-africains » créés en « Serra Leoa » au XVIe ou au XVIIe siècle nous permet de mieux comprendre la différentiation sociale et peut-être de déceler la présence visible d’individus non libres dans ces sociétés.

  • Peter Mark (université Wesleyenne), Formes variées d’esclavage/ travail non-libre : de l’écrit au sculpté

5 juin

(INHA, salle Peiresc, Paris)

  • Stefan Eisenhofer, directeur du département Afrique et Amérique du Nord, Museum Fünf Kontinente, Münich, « Art from the Benin kingdom in colonial and post-colonial times between history, myths and misconceptions”

 The chronology of the history and art history of the Benin kingdom is seen by many as clarified in the main back to the tenth century. The abundance of literature often hides the fact that, apart from sporadic reports from travelers and a few archeological accounts, the reconstruction of many periods of pre-colonial Benin is based almost exclusively on the data of the Benin local historian Jacob Egharevba, who published prolifically on Benin history from 1930 to 1970. In contrast to the immense importance of this author is the lack of any thorough discussion of his work. In the seminar will be demonstrated, how Egharevba did force his African oral material into a linear European time scheme – and how he was successful in turning oral traditions of Benin into academic history of the global north.

Locais

  • salle A - 27 rue Paul Bert
    Ivry-sur-Seine, França (94)
  • salle Peiresc - INHA, 6 rue des Petits Champs
    Paris, França (75)

Datas

  • mercredi, 09 de janvier de 2019
  • mercredi, 06 de février de 2019
  • mercredi, 13 de mars de 2019
  • mercredi, 03 de avril de 2019
  • mercredi, 15 de mai de 2019
  • mercredi, 05 de juin de 2019

Palavras-chave

  • monument, document

Contactos

  • Claire Bosc-Tiessé
    courriel : claire [dot] bosc-tiesse [at] inha [dot] fr
  • Marie-Laure Derat
    courriel : ml [dot] derat [at] gmail [dot] com
  • Anaïs Wion
    courriel : anais [dot] wion [at] univ-paris1 [dot] fr

Urls de referência

Fonte da informação

  • Anaïs Wion
    courriel : anais [dot] wion [at] univ-paris1 [dot] fr

Para citar este anúncio

« Monuments et documents de l’Afrique ancienne », Seminário, Calenda, Publicado lundi, 07 de janvier de 2019, https://calenda-formation.labocleo.org/537493

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