Página inicialLe travail artistique en régime entrepreneurial

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Le travail artistique en régime entrepreneurial

Künstlerische Arbeit im unternehmerischen Kontext

Artistic Work in an Entrepreneurial Context

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Publicado lundi, 18 de mars de 2019

Resumo

Ce workshop propose d’interroger la manière dont la poussée générale vers le nouveau régime entrepreneurial se traduit dans les arts. Comment s’articule-t-il au régime de singularité qui prévaut dans cette sphère d’activité depuis la fin du XIXe siècle ? Dans un article prospectif, Simon Borja et Séverine Sofio (2009) estiment que ce nouveau régime est, pour l’heure, davantage actualisé à un niveau idéologique que pratique, exception faite des artistes les plus cotés sur le marché international et ultralibéral de l’art contemporain (comme Jeff Koons, Damien Hirst ou Ai Wei Wei par exemple). Il s’agit, en ce sens, d’interroger ces nouvelles figures de l’« artiste entrepreneur » et de les comparer à des entreprises artistiques passées et présentes dont l’envergure peut fortement varier.

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Congress of the Swiss Sociological Association 2019 « The Future of Work »

September 10-12, 2019, University of Neuchâtel

Argumentaire

La question du « futur du travail » se pose avec force aux sciences sociales depuis que le constat d’un « effritement de la société salariale » (Castel 2009), relatif à la « culture du nouveau capitalisme » (Sennett 2006) s’imposant à partir des années 1970, a été établi. Ce constat a incité de nombreux·ses chercheur·euse·s à interroger les transformations du travail en documentant la précarisation des conditions d’emploi, la déstructuration des systèmes de sécurité sociale, les difficultés d’insertion professionnelle, la fragilisation des parcours, ou encore le creusement des inégalités. Boltanski et Chiapello (1999) renvoient cette nouvelle configuration du capitalisme à une « cité par projets » dont il s’agit ici d’interroger le rôle dans la diffusion d’une culture du « tous entrepreneurs » (Abdelnour 2013). C’est qu’une telle économie du travail requiert, de la part des individus, des dispositions à l’entrepreneuriat (générer de l’activité, faire preuve d’innovation et de créativité), à la flexibilité (malléabilité, polyvalence, démultiplication des activités) et à l’engagement de soi (moral, temporel comme relationnel) sur des marchés favorisant les réseaux d’affinités électives. Dans une logique d’extension d’un tel régime entrepreneurial, le travail artistique est fréquemment cité par les partisan·e·s de politiques managériales (Linhart 2015) et sociales (Darbus 2008) comme un exemple à suivre pour sa propension à produire des « opportunités », de la « créativité », de l’« innovation » et de la « flexibilité ».

Or, dans Portrait de l’artiste en travailleur (2002), Pierre-Michel Menger rappelle que si les « créateurs » font figure d’exemplarité, ce n’est pas tant parce qu’ils·elles incarnent cette figure mythologique du « professionnel inventif, mobile, indocile aux hiérarchies, intrinsèquement motivé, pris dans une économie de l’incertain », mais bien parce qu’ils·elles révèlent des transformations « aussi décisives que la fragmentation du continent salarial, la poussée des professionnel·le·s autonomes, l’amplitude et les ressorts des inégalités contemporaines, la mesure et l’évaluation des compétences ou encore l’individualisation des relations d’emploi » (p. 8-9) et des risques, pourrait-on ajouter. Ayant le plus souvent échappé à la norme du salariat industriel moderne, les métiers des arts et de la culture apparaissent ainsi comme un « laboratoire » propice à l’analyse des formes dégradées du travail salarié (Ducret et al. 2017). En parallèle à une « économicisation de la culture » à partir des années 1980 (Chapain et al. 2018), les nouvelles formes de structuration et d’organisation du travail salarié semblent surtout avoir provoqué un regain d’intérêt et de légitimité pour la recherche sur les arts, variablement soutenue et financée d’un espace national à l’autre.

Ce workshop propose, dans cette perspective, d’interroger la manière dont la poussée générale vers ce nouveau régime entrepreneurial se traduit dans les arts. Comment s’articule-t-il au régime de singularité qui prévaut dans cette sphère d’activité depuis la fin du XIXème siècle ? Dans un article prospectif, Simon Borja et Séverine Sofio (2009) estiment que ce nouveau régime est, pour l’heure, davantage actualisé à un niveau idéologique que pratique, exception faite des artistes les plus cotés sur le marché international et ultralibéral de l’art contemporain (comme Jeff Koons, Damien Hirst ou Ai Wei Wei par exemple). Il s’agit, en ce sens, d’interroger ces nouvelles figures de l’« artiste entrepreneur » et de les comparer à des entreprises artistiques passées et présentes dont l’envergure peut fortement varier (Axe 1). Comment la réussite financière est-elle assurée grâce à une gestion proche de l’entrepreneuriat artisanal ou industriel de leur entreprise de production artistique par des artistes qui ne cessent pourtant de dénoncer une telle logique économique ? Au-delà des artistes « stars » ou plébiscité·e·s, qu’en est-il chez les « artistes ordinaires » (Perrenoud et Bois 2017) ? Il s’agit cette fois de questionner la façon dont ce nouveau régime appelle les prétendant·e·s à l’art à gérer leur carrière comme des « petits entrepreneurs » (Axe 2). Comment le dilemme entre la nécessité de s’affirmer comme un artiste singulier et la nécessité d’un emploi, en particulier lorsqu’il est subordonné à d’autres artistes, est-il négocié par celles et ceux qui tentent de vivre de leur art ? Enfin, quel rôle les « intermédiaires du travail artistique » (Lizé et al. 2011) jouent-ils·elles dans la diffusion de cette norme entrepreneuriale de gestion des carrières ? Plus globalement, comment les dispositifs institutionnels (qu’ils soient liés au financement, à la diffusion ou à la consécration) contribuent-ils à imposer un régime plus proprement entrepreneurial dans les arts (Axe 3) ?

Axe 1 : Figures de l’artiste-entrepreneur

De l’atelier à la Rembrandt qui fonctionne dans une logique de production « canonique » de l’art (Alpers 2001) aux studios d’artistes contemporains employant parfois plus d’une centaine de personnes (comme celui d’Olafur Eliasson), les monographiques historiques et les études de cas actuelles seront bienvenues pour cerner les formes prises par la figure de l’« artiste-entrepreneur » au cours du temps. Les cas de Mozart (Elias 1991) et, par contraste, celui de Beethoven (De Nora 1995 ; Bourdieu 2001) ont bien montré le rôle central joué par la transformation des champs artistiques, en l’occurrence de la musique au tournant du XVIIIème siècle (processus d’autonomisation grâce à l’émergence d’un marché), dans l’entrepreneuriat économique des artistes (stratégies de placement, d’autopromotion et de vente). Dans cet axe, il s’agit de prendre au sérieux les conditions structurelles et vocationnelles (Pinçon et Pinçon-Charlot 2001) de réalisation d’un entrepreneuriat artistique. À rebours du mythe de la singularité, il s’agit de se pencher sur les conditions matérielles (ressources économiques, lieux de travail, matériaux de création) et organisationnelles (gestion, management et division du travail de création) de la production artistique, sachant que celle-ci peut relever d’une affaire de couple comme de « chaînes de coopération » (Becker 1988) restreintes ou élargies. On peut penser, dans le cas des arts plastiques, aux artistes entouré·e·s d’un petit contingent d’assistant·e·s par opposition à des studios sous-traitant tout ou partie de la production à des employé·e·s ou à des entreprises spécialisées. Comment le processus de création s’organise-t-il dans ces diverses situations et avec quels enjeux professionnels (conditions contractuelles et quotidiennes de collaboration), matériels (techniques, contenus des œuvres), communicationnels (promotion de la singularité de l’artiste, construction d’une image de marque) ou encore juridiques (types de contrat de travail, paternité des œuvres) ? En dehors de l’art contemporain, qu’en est-il dans des sphères réputées plus proches d’une logique commerciale, comme l’architecture et le design, la bande dessinée ou le manga, le cinéma et la musique ? Les domaines souvent caractérisés par un haut niveau de subventionnement, comme le théâtre, la danse ou le cirque, proposent-ils à l’analyse d’autres modèles d’entrepreneuriat ?

Axe 2 : Gestion entrepreneuriale des carrières ordinaires

En parallèle à ces figures variables de l’« artiste-entreprise » (Greffe 2012), la réflexion portera également sur les effets de la diffusion d’une norme de gestion entrepreneuriale des carrières chez les « artistes ordinaires » (Perrenoud et Bois 2017). La grande majorité des professionnel·le·s de l’art n’est pas en situation de réaliser un idéal d’autonomie (vivre de son art). Satisfaire la demande ou se « démultiplier » (Bureau et al. 2009) – « faire du commercial » ou être pluri- ou multi-actif – en sus de prendre en charge sa carrière artistique est alors indispensable à un maintien en activité. Si la nécessité de la fidélisation des relations de travail pour parer à l’incertitude sur un marché de l’emploi flexible a bien été démontrée, en particulier dans le cas du théâtre (Menger 1991 ; Proust 2002 ; Bense Ferreira Alves 2007), les effets d’un recrutement que l’on pourrait qualifier « d’homogame » (un·e artiste suffisamment financé·e, vendu·e ou reconnu·e pour engager et rémunérer d’autres artistes) sur le parcours des « artistes ordinaires » paraissent encore peu étudiés. Quels rapports les « artistes-employé·e·s » entretiennent-ils·elles avec les « artistes-employeur·se·s » (ou les entreprises artistiques) qui les engagent ? Quelles sont les conditions contractuelles qui les lient ? Comment le travail de production est-il divisé, et avec quels enjeux, au-delà de la paternité de l’œuvre, sur la découverte et la propriété des techniques innovantes appliquées à la création ? Des tensions entre une logique de productivité et de désintéressement, de rentabilité et de qualité, d’innovation et de paternité se manifestent-elles ? Comment sont-elles, le cas échéant, négociées par les artistes-employé·e·s dans une logique de gestion de leur propre carrière ? Des différences sont-elles observables lorsque le travail de production n’est pas délégué à des salarié·e·s de l’entreprise artistique mais sous-traité à des prestataires extérieur·e·s ? De façon plus générale, quels effets l’organisation du travail de production et la flexibilisation de la main-d’œuvre (CDD, licenciement, sous-traitance) ont-elles sur les aspirations et la gestion de la trajectoire des « artistes-employé·e·s » ou des « artisans ordinaires » (Becker 1988) engagé·e·s par des artistes plus renommé·e·s ? On peut supposer que, contrairement aux artisans pour qui cela représente un gain symbolique indéniable, travailler pour d’autres artistes que soi constitue une opportunité qui doit rester limitée dans le temps pour les prétendant·e·s à l’art sous peine d’aboutir à une forme de relégation lorsque la consécration internationale (public averti et cosmopolite) voire locale (marché de la commande) se fait trop longtemps désirer. La « tentation du salariat » (Sulzer 2009) pourrait dès lors constituer une alternative « réaliste » à un modèle entrepreneurial (de consécration artistique ou de gestion de sa carrière) certes promu par le fonctionnement actuel des marchés et des institutions artistiques, mais inaccessible à la plupart des artistes ordinaires en raison de leur position dans l’emploi artistique.

Axe 3 : Dispositifs institutionnels et norme entrepreneuriale

Depuis quelques années, les travaux sur les « intermédiaires du travail artistique » (Lizé et al. 2011) se sont multipliés. Le rôle de ces intermédiaires consiste, d’une part, à réduire les incertitudes dans l’appariement entre artistes et employeurs sur des marchés hyperconcurrentiels et, d’autre part, à convertir la valeur artistique en valeur économique (et vice versa). À la lumière d’une tendance à la « managérisation » de leur travail, on peut s’interroger sur le rôle joué par ces intermédiaires (agents, managers, administrateurs, etc.) dans la diffusion d’une norme entrepreneuriale de gestion des carrières. Qui conseille les « artistes stars » et les « artistes ordinaires » en vue de développer leur entreprise artistique ? Et comment ? Il apparaît, plus largement, indispensable de faire la genèse des dispositifs d’encadrement des artistes. En quoi les dispositifs d’accès à un financement (subvention publique ou privée) ou à des espaces de création (« cluster » ou « quartiers créatifs ») concourent-ils à l’imposition d’un régime entrepreneurial dans les arts ? Depuis les années 1980, la promotion de la culture comme un secteur de croissance économique s’accompagne de politiques publiques visant à réconcilier l’art et l’économie au prix d’un « tournant managérial » (Dubois 1999). Dans les musées, cela s’est traduit par une « culture entrepreneuriale » (Poulard 2007) fragilisant les modes d’organisation du travail jusque-là prévalant (impératifs de croissance de la fréquentation et logique du projet favorisant la sous-traitance vers des curateurs concurrençant les conservateurs). En quels termes ces changements, outre qu’ils favorisent l’entrée de formes mineures d’art dans les musées, font-t-ils le jeu de l’entrepreneuriat artistique (expositions-événements sur des figures tutélaires d’artistes-entrepreneurs ou promotion des artistes les mieux positionnés dans l’« écosystème créatif » (Vivant 2015) et les plus disposés à être des entrepreneurs de soi) ? Enfin, comment les institutions de formation artistique, aux prises avec des processus de réforme de la formation supérieure, contribuent-ils à leur tour au renforcement de cette norme ? La promotion d’un « tous créateurs » par les écoles – elles-mêmes tenues de développer des services pour contribuer à leur propre financement voire à l’insertion de leurs diplômé·e·s – a bien des chances de favoriser des inclinations inégales à se saisir des outils mis en place pour encadrer les parcours (Rolle 2018) vers ce « tous entrepreneurs ».

Ce workshop postule, finalement, que c’est par le biais de ces multiples niveaux : celui des producteur·rice·s eux·elles-mêmes, des intermédiaires artistiques, des instances de financement, ou encore des institutions de formation qu’un régime entrepreneurial aux voies contrastées s’impose aujourd’hui dans les arts. Pour en discuter, des contributions sur des genres artistiques variés dans des perspectives tant sociologiques, historiques, économiques, gestionnaires que juridiques sont les bienvenues.

Cet appel s’inscrit dans les activités du Comité de recherche en sociologie des arts et de la culture (CR-SAC), qui fête ses 10 ans en 2019. Il est lié à deux autres appels : « Le futur du travail : l’art et les artistes ? » et « Produire des concerts : travailler dans le live ».

Comité d’organisation

Thibaut Menoux et Valérie Rolle (Université de Nantes, Centre nantais de sociologie, CENS – UMR 6025)

Soumission

Les propositions avec un titre, le nom, statut et rattachement du ou des auteur(s), un résumé (5 000 signes maximum) avec la question de départ, le cadre théorique, la méthode et les principaux résultats sont à envoyer à art_entrepreneurship@univ-nantes.fr

jusqu’au 20 avril 2019, en indiquant l’axe choisi.

Références citées

Abdelnour Sarah (2013). « L’entrepreneuriat au service des politiques sociales : la fabrication du consensus politique sur le dispositif de l’auto-entrepreneur », Sociétés contemporaines, vol. 89, n°1, 131-154.

Alpers Svetlana (1991). L’Atelier de Rembrandt : la liberté, la peinture et l’argent, Paris : Gallimard.

Becker Howard S. (1988). Les Mondes de l’art. Paris : Flammarion.

Bense Ferreira Alves Celia (2007). « Le théâtre, l’intermittent et le permanent. Coopérer pour se stabiliser dans l’emploi », Sociétés contemporaines, vol. 66, n°2, 17-36.

Boltanski Luc, Chiapello Eve (1999). Le nouvel esprit du capitalisme, Paris : Gallimard.

Bourdieu Pierre (2001). « Bref impromptu sur Beethoven, artiste entrepreneur », Sociétés & Représentations, n° 11, 13-18.

Borja Simon, Sofio Séverine (2009). « Productions artistiques et logiques économiques : quand l’art entre en régime entrepreneurial », Regards Sociologiques, n° 37-38, 23-43.

Bureau Marie-Christine, Perrenoud Marc, Shapiro Roberta (dir.) (2009). L’Artiste pluriel. Démultiplier l’activité pour vivre de son art, Villeneuve d’Ascq : Presses Universitaires du Septentrion.

Castel Robert (2009). La montée des incertitudes. Travail, protections, statut de l’individu, Paris : Seuil.

Chapain Caroline, Emin Sandrine, Schieb-Bienfait Nathalie (2018). « L’entrepreneuriat dans les activités créatives et culturelles : problématiques structurantes d’un champ d’étude encore émergent », Revue de l’entrepreneuriat, vol. 17, n° 1, 7-28.

Darbus Fanny (2008). « L’accompagnement à la création d’entreprise. Auto-emploi et recomposition de la condition salariale », Actes de la recherche en sciences sociales, vol. 175, n° 5, 18-33.

De Nora Tia (1995). « Beethoven et l’invention du génie », Actes de la recherche en sciences sociales, n° 110, 36-45.

Dubois Vincent (1999). La Politique culturelle. Genèse d’une catégorie d’intervention publique, Paris : Belin.

Ducret André, Glauser Andrea, Moeschler Olivier, Rolle Valérie (2017). « Artistic Work as a ”Laboratory” of Labour Market Deregulation? », Swiss Journal of Sociology, vol. 43, n° 2, 239-251.

Elias Norbert (1991). Mozart. Sociologie d’un génie, Paris : Seuil.

Greffe Xavier (2012). L’Artiste-entreprise, Paris : Dalloz.

Linhart Danièle (2015). La Comédie humaine du travail. De la déshumanisation taylorienne à la sur-humanisation managériale, Paris : Erès.

Lizé Wenceslas, Naudier Delphine, Roueff Olivier (2011). Intermédiaires du travail artistique. À la frontière de l’art et du commerce, Paris : DEPS.

Menger Pierre-Michel (2002). Portrait de l'artiste en travailleur. Métamorphoses du capitalisme, Paris : Seuil.

Menger Pierre-Michel (1991). « Marché du travail artistique et socialisation du risque. Le cas des arts du spectacle », Revue française de sociologie, vol. 32, n° 1, 61-74.

Perrenoud Marc, Bois Géraldine (2017). « Artistes ordinaires : du paradoxe au paradigme ? Variations autour d’un concept et de ses prolongements », Biens symboliques, n° 1, 1-36.

Pinçon Michel, Pinçon-Charlot Monique (2001). « Les nouveaux entrepreneurs et la naissance de leur vocation », Cahiers d’économie de l’innovation, vol. 13, n° 1, 9-16.

Poulard Frédéric (2007). « Diriger les musées et administrer la culture », Sociétés contemporaines, vol. 66, n° 2, 61-78.

Proust Serge (2002). « Les formes de la coopération dans le théâtre public », Réseaux, vol. 111, n° 1, 236-258.

Rolle Valérie (2018). « Le double mouvement de professionnalisation de la scène théâtrale romande. Vers une célébration des entrepreneurs singuliers de la création ? », Alternatives Théâtrales, n° 134, (en ligne).

Sennett Richard (2006). La Culture du nouveau capitalisme, Paris : Albin Michel.

Sulzer Emmanuel (2009). « Après les Beaux-arts, la tentation du salariat », in Bureau Marie-Christine, Perrenoud Marc, Shapiro Roberta (dir.). L’Artiste pluriel. Démultiplier l’activité pour vivre de son art, Villeneuve d’Ascq : Presses Universitaires du Septentrion, 175-187.

Vivant Elsa (2015). L’Écosystème créatif en Ile de France, Ile de France : Institut d’aménagement et d’urbanisme.

Locais

  • Université de Neuchâtel
    Neuchâtel, Suíça

Datas

  • samedi, 20 de avril de 2019

Palavras-chave

  • artiste, entrepreneuriat

Contactos

  • Valérie Rolle
    courriel : art-entrepreneuriat [at] univ-nantes [dot] fr
  • Thibaut Menoux
    courriel : art-entrepreneuriat [at] univ-nantes [dot] fr

Fonte da informação

  • Valérie Rolle
    courriel : art-entrepreneuriat [at] univ-nantes [dot] fr

Para citar este anúncio

« Le travail artistique en régime entrepreneurial », Chamada de trabalhos, Calenda, Publicado lundi, 18 de mars de 2019, https://calenda-formation.labocleo.org/583899

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