Le thème retenu pour la prochaine édition de Raddar #1 (revue annuelle de design, design annual review) est celui de l’architecture d’intérieur et de l’espace, qui inclut à la fois l’espace privé du domicile et l’espace public du bâtiment, du musée à l’aéroport en passant par le centre commercial. Si l’architecture et le design de produits (en particulier de meubles) ont été fréquemment étudiés, l’interface entre ces domaines, l’intérieur, n’a fait l’objet que de très peu d’études approfondies, figurant presque uniquement dans des beaux-livres ou des programmes télévisés. Cependant, étant donné sa proximité avec de nombreux autres domaines du design ainsi que son rôle prédominant dans notre quotidien ou encore dans la formation de notre identité, l’architecture d’in- térieur peut être examinée sous plusieurs angles, qu’ils soient historique, théorique ou contemporain.

The chosen topic for the next issue of RADDAR is the design of interiors and of space, both those located in the private spaces of the home and those within buildings in the public sphere, from museums to airports to shopping malls. While the areas of architecture and products (particularly furniture) have been widely addressed, the interface between them– the interior–has, to date, received very little serious attention. It has been largely left to coffee table books and television programmes to deal with it. However, given its close relationships with so many other design fields, and the important role that it plays in our everyday lives, as well as in the formation of our identities, the opportunity exists to examine interiors from a wide range of perspectives, historical, theoretical and contemporary.

Suite au lancement de Raddar #1 (revue annuelle de design, design annual review), veuillez trouver joint l’appel à contributions du n°2  dont l’expert scientifique et membre du comité scientifique est l’historienne du design Penny Sparke, directrice du Modern Interiors Research Centre, professeur au Department of Critical and Historical Studies au sein de la School of Critical Studies and Creative Industries (Kingston School of Art- Kingston University – Londres).

Argumentaire

Le thème retenu pour la prochaine édition de RADDAR est celui de l’architecture d’intérieur et de l’espace, qui inclut à la fois l’espace privé du domicile et l’espace public du bâtiment, du musée à l’aéroport en passant par le centre commercial. Si l’architecture et le design de produits (en particulier de meubles) ont été fréquemment étudiés, l’interface entre ces domaines, l’intérieur, n’a fait l’objet que de très peu d’études approfondies, figurant presque uniquement dans des beaux- livres ou des programmes télévisés. Cependant, étant donné sa proximité avec de nombreux autres domaines du design ainsi que son rôle prédominant dans notre quotidien ou encore dans la formation de notre identité, l’architecture d’in- térieur peut être examinée sous plusieurs angles, qu’ils soient historique, théorique ou contemporain.

Nous appelons donc à des contributions provenant de disciplines variées qui touchent à différents aspects de ce thème très riche, avec des articles portant, par exemple, sur :

— L’émergence de l’architecte d’intérieur professionnel. Quand et comment les décorateurs d’intérieur sont-ils devenus des architectes d’intérieur ? Quelle relation existe-t-il entre le designer d’intérieur amateur et l’architecte d’intérieur professionnel ? Quelles sont les incidences de cette différence en termes de genre ? Quelles structures ou institutions ont été établies pour soutenir la profession d’architecte d’intérieur ?

— Les relations entre intérieurs et architecture. Les architectes modernistes ont souvent occupé (et continuent d’occuper) le rôle de designer d’intérieur pour leurs bâtiments. Quel est/a été l’impact de cette approche sur l’architecture d’in- térieur ? Les études de cas portant sur des intérieurs modernistes créés par des architectes sont les bienvenues.

— Les relations entre intérieurs et mobilier/objets. Comment des objets inclus dans des intérieurs affectent-ils la réflexion sur ces espaces intérieurs ? Quelle est la relation entre un mobilier pensé pour intégrer une architecture externe et un mobilier indépendant ? Quel rôle le mobilier joue-t-il dans l’ambiance de l’intérieur ? Les études de cas portant sur des intérieurs, passés et présents, construits suivant le principe de la Gesamtkunstwerk, sont les bienvenues.

— Les relations entre intérieurs et paysage. Les architectes ont recours à de nombreuses stratégies (balcons, vérandas, jardins suspendus) pour lier l’intérieur à l’extérieur de façon fluide. Les études de cas portant sur ces relations « interne/ externe » et leur lien avec le paysage extérieur sont les bienvenues.

— L’intérieur, la mode et la performativité. Une autre façon d’envisager l’intérieur, outre sa relation à l’architecture, porte sur sa dimension d’espace « souple » et psychologique qui contribue à la formation de l’identité. Dans ce sens, l’intérieur se rapporte aux habits que nous portons. Il peut également être perçu comme un espace à la mode qui, tout comme nos habits, peut être utilisé puis abandonné. Les études de cas portant sur de tels intérieurs, dans lesquels les textiles jouent un rôle clés par exemple, sont les bienvenues.

De surcroît, nous acceptons tout article portant sur les thèmes suivants :

• l’intérieur « genré » ;
• l’intérieur privé et la vie de famille ;
• l’intérieur dans la sphère publique ;
• le futur de l’architecture d’intérieur.

Toute proposition en rapport avec le thème du numéro, hors des pistes précédemment listées, sera étudiée par le comité scientifique ainsi que le comité éditorial qui décidera de sa pertinence, ou non. Les cas d’études dans ce cadre sont appréciés.

Modalités de soumission

Les propositions de contributions doivent être adressées à rue@radar-design.eu 

avant le 31 juillet 2019.

Composées de 4000 signes maximum, elles doivent être rédigées à ce stade en français ou en anglais et comporter une bibliographie et/ ou un recensement des sources (max. 1 page A4) dont il doit être indiqué si elles ont déjà été ou sont en cours de consultation. La norme à suivre est la Turibian ou Chicago à ce stade. Un livret des normes sera envoyé aux auteurs retenus.

Les réponses du comité éditorial, après consultation du comité scientifique, parviendront avant fin septembre 2019.

Les articles rédigés dans la langue de votre choix (anglais, français, allemand, italien), de 15 000 à 20 000 signes, seront à rendre le 1er décembre 2019 ; ils paraîtront en français et en anglais. Pour toute autre langue d’origine une discussion avec le comité éditorial aura lieu.

Les textes seront à rédiger selon le protocole remis lors de la commande du texte par le comité éditorial, qui se réserve le droit de ne pas publier si ce protocole n’est pas respecté, les droits des images non réglés ou si le niveau et la rigueur scientifique du texte ne s’avère pas concluant après relecture du texte achevé par deux membres du comité scientifique et du directeur de publication invité.

Les images qui illustrent l’article devront être transférées dès le 1er décembre 2019 à un format imprimable (CMJN ou niveaux de gris ; format TIFF [éviter les formats compressés tels que JPEG, PNG, etc.] Dim. minimale : 200 X 125 mm, 300 ppp, 587 X 353 ; 60 px) avec les courriers de droits pour chacune ou les justifications. Les cas spécifiques devront être signalés dès l’appel à contribution au comité éditorial. Un minimum de 10 images doit être fourni avec chaque article.

Pour la proposition de contribution merci d’utiliser la norme Turabian Style (ou Chicago) pour la bibliographie.

Le comité scientifique

• Tulga Beyerle, directrice du Museum für Kunst und Gewerbe, Hambourg
• Marco Costantini, conservateur, mudac – Musée de design et d’arts appliqués, Lausanne
• Claire Favre Maxwell, directrice adjointe du mudac – Musée de design et d’arts appliqués, Lausanne
• Catherine Geel, historienne, chercheure au CRD – École normale supérieure Paris-Saclay, é
• Karin Gimmi, conservatrice, Museum für Gestaltung, Zurich
• Kornelia Imesch-Oechslin, professeur associé au Centre des Sciences Historiques et de la Culture, Université de Lausanne
• Emanuele Quinz, historien de l’art, Paris VIII & chercheur au Labex-ENSAD, commissaire d’exposition, Paris
• Penny Sparke, historienne du design, professeur à la Kingston University, Londres.

La revue

Initiée par le mudac – Musée de design et d’arts appliqués contemporains de Lausanne, en collaboration avec la jeune maison d’édition française T&P UNit, RADDAR est une revue annuelle de recherche sur le design. Elle s’adresse à tous ceux et à toutes celles qui s’interrogent sur les objets, les espaces, le graphisme, les formes visuelles et les façons de les montrer ainsi que leur circulation, leur histoire, leur évolution technique, leurs significations comme leurs différentes matérialités. Il s’agira d’étudier comment le design se retrouve dans tous les domaines des activités humaines, des moyens de transports aux canaux de télécommunication, de la haute à la pop culture, des gestes du quotidien aux réflexions philosophiques ou aux projets de société ? Comment, façonnant le monde, le design est-il façonné par lui ? De la communication à la représentation, de l’éducation aux sciences, de la politique à l’économie, de l’art à l’industrie, de l’espace domestique aux territoires communs, le design et ses dimensions lisibles, souterraines ou manifestes, a immanquablement transformé les sociétés. En approchant ces différentes activités comme les manifestations matérielles d’une culture précise, la revue souhaite s’adresser à ceux que l’histoire et l’actualité de ces transformations intriguent.

Considérant les phénomènes et les mouvements contemporains, la revue opère comme un RADDAR dont le cœur seraà chaque numéro un thème particulier et fondamental du design, dans une visée d’ordonnancement ou d’interrogations de ces surgissements par les chercheurs et les designers. L’industrialisation, la machine, les arts visuels, l’exposition, le commerce, le cinéma, la poésie, les sciences et la façon dont ils réinventent un monde où les activités humaines et le statut des objets évoluent sans cesse.RADDAR propose d’étendre à chaque livraison le réseau d’une recherche internationale et protéiforme. Chaque édition sera portée par un-e expert invité-e, spécialiste du sujet, et accompagné-e par un comité scientifique international. Enlangue française et anglaise, elle a pour objectif de faire dialoguer des points de vue provenant de différentes aires linguistiques : les articles seront, à cet effet, rédigés dans la langue d’origine de l’auteur-e et publiés en français et en anglais. La revue s’ouvre également aux collaborations de jeunes chercheurs travaillant sur un fonds particulier pour les épauler dans l’édition de leur recherche. Chaque numéro regroupera une dizaine d’articles, faisant la part belle aux sources primaires ; enfin un portfolio - confié à un graphiste, un illustrateur, un designer ou un photographe - mettra à l’honneur un travail visuel proche du sujet traité et une section rendra compte des ouvrages de référence parus dans l’année dans différentes langues.

Le comité éditorial

http://www.tpworkunit.com/raddar.html

https://mudac.ch/revue-raddar/

The review

Initiated by mudac–Museum of Contemporary Design and Applied Arts, Lausanne, in association with young French publishing house T&P Work UNit, RADDAR is an annual journal of design research. It is intended for people interested in objects, spaces, graphic design, visual forms and their depictions, as well as their circulation, history, technical evolution, meanings and different materialities. The aim is to examine how design pervades all areas of human activity, from means of transport to telecommunication channels, from high to popular culture, from everyday gestures to philosophical reflections and social projects, and how, in shaping the world, design is in turn shaped by it. From communication to representation, education to science, politics to economy, art to industry, the domestic sphere to shared territories, design and its various dimensions, readable, underlying or manifest, has inevitably transformed society. By approaching these different activities as material manifestations of a specific culture, the journal is intended for those interested in the history and current state of these transformations.

Focusing on contemporary trends and movements, the journal operates like a RADDAR, each issue addressing a specific, fundamental design topic, with the aim of helping researchers and designers organise and question their various expressions: industrialisation, machines, visualarts, exhibitions, trade, cinema, poetry, science and the way in which these reinvent a world in which human activities and the status of objects are continuously changing.

RADDAR proposes to extend an international and multi-faceted research network. Every issue will be headed by an expert in the field who is specifically invited and will be assisted by an international scientific committee. Written inboth French and English, it will compare points of view from different language regions. Hence, articles will be writtenin the author’s native language and published in both French and English. The journal is also open to collaboration with young researchers working on a specific fund to help them publish their research. Each issue will include some ten articles, giving prominence to primary sources. Finally, a portfolio – entrusted to a graphic designer, illustrator, designeror photographer – will put the spotlight on a visual work closely related to the topic addressed, and there will be a section that gives an overview of the reference books in different languages published during the year.

Argument

The chosen topic for the next issue of RADDAR is the design of interiors and of space, both those located in the private spaces of the home and those within buildings in the public sphere, from museums to airports to shopping malls. While the areas of architecture and products (particularly furniture) have been widely addressed, the interface between them– the interior–has, to date, received very little serious attention. It has been largely left to coffee table books and television programmes to deal with it. However, given its close relationships with so many other design fields, and the important role that it plays in our everyday lives, as well as in the formation of our identities, the opportunity exists to examine interiors from a wide range of perspectives, historical, theoretical and contemporary.

Papers are invited from a wide range of disciplines that address aspects of this rich subject. Themes could include (although are not restricted to):

— The emergence of the professional interior designer. When and why did the interior decorator become the interior designer (so called “architecte d’intérieur” in French)? What is the relationship between the amateur and the professional interior designer? What are the gender implications of this divide? Which institutions and other frameworks were put in place to support the interior design profession?

— The links between interiors and architecture. Modernist architects often took on (and continue to take on) the role of designing the interiors of their buildings. How did/does this affect the approach taken towards the design of the interior? Case-studies of the interiors of modernist buildings which have been created by architects would be welcomed.

— The links between interiors and furniture/objects. How do the products within interiors affect the thinking behind interior spaces? What is the relationship between fitted/free-standing furniture? How do furniture items influence interior atmospheres? Case-studies of gesamtkunstwerk interiors, past and present, would be welcomed.

— The links between interiors and landscapes. Architects have used many strategies–balconies, verandas, roof-gardens etc.–to create seamless links between ‘inside’ and ‘outside’. Case-studies of ‘inside/outside’ interiors which have a relationship with exterior landscapes would be welcomed.

— The interior, fashion and performativity. Another way of thinking about the interior, other than its links to architecture, is to understand it as a soft, psychological space in which identities are formed. In that sense it has links to the clothes we wear. It can also be seen as a fashionable space which, again like our clothes, are used and then discarded. Case-studies of interiors which act in this way, and in which textiles play a key role, are welcomed.

In addition, articles are welcomed which address the themes of:

•  The gendered interior.
•  The private interior and domesticity.
•  The public sphere interior.
•  The mediated interior.
•  The future of the interior.

Any proposal relating to the topic but outside of the above-mentioned guidelines, will be examined by the academic committee and the editorial board who will decide whether it is relevant or not. In this context, case studies are appreciated.

Proposals for contributions not exceeding a maximum of 4,000 characters should be sent to revue@radar-design.eu by 31st July 2019. They should at this stage be written in French or English and include a bibliography and/or an inventory of sources (max. one A4 page) mentioning whether these have been or are currently being consulted. The editorial board will reply by end September 2019 after consultation with the scientific committee.

Articles written in the preferred language of the applicant (English, French, German, Italian), containing between 15,000 and 20,000 characters will then be submitted by 1st December 2019. They will be published in French and in English. The editorial board will discuss any other preferred language.

Texts will be written according to the protocol sent with the commission for the text by the editorial board, who reserves the right not to publish if protocol has not been respected, copyright for images not settled or if the scientific level and rigour appears to be insufficient after revision of the text by two members of the scientific committee as well as by the guest publication manager.

Images that serve to illustrate the article will be submitted by 1st December 2019 in a printable format (CMJN or greyscale; TIFF format [avoiding compressed formats such as JPEG, PNG, etc.], minimum size: 200 × 125 mm, 300 DPI, 587 × 353; 60PX) with the associated copyright or justification for each image. Specific cases will have to be reported to the editorial board right from the start. A minimum of 10 images is required for each article.

For the bibliography in the proposal, please use the Standard Turabian or Chicago Style Guide.

Scientific expert

• Prof. Penny Sparke

Advisory Board

• Tulga Beyerle, Director of Museum für Kunst und Gewerbe Hamburg
• Marco Costantini, Curator, mudac – Museum of Contemporary Design and Applied Arts, Lausanne
• Claire Favre Maxwell, Deputy Director of mudac – Museum of Contemporary Design and Applied Arts, Lausanne
• Catherine Geel, Historian, Research Associate at Cdred – École normale supérieure Paris-Saclay, publisher, Paris
• Karin Gimmi, Curator, Museum für Gestaltung, Zurich
• Kornelia Imesch-Oechslin, Associate Professor at the Centre for Historical Sciences and Culture, University of Lausanne
• Emanuele Quinz, Art Historian, Paris VIII & researcher at Labex-ENSAD, exhibition curator, Paris
• Penny Sparke, Design historian and professor, Kingston University, London