Calenda - The calendar for arts, humanities and social sciences
Thoughts of children's books in Europe in the 21st century
La médiation autour du livre de jeunesse en Europe au XXIe siècle
Published on mardi, août 06, 2019
Summary
Dès 2014, les deux premières biennales de la littérature de jeunesse affirmaient une dimension interprofessionnelle et orientaient fortement les questionnements concernant le livre jeunesse dans une perspective comparatiste et internationale. Elles choisissaient aussi de focaliser les réflexions sur l’époque contemporaine, en permettant aux différents acteurs professionnels intervenant dans le champ du livre de jeunesse d’échanger leurs analyses sur les productions culturelles destinées aux jeunes lecteurs d’aujourd’hui. Œuvres de création pure, traductions ou adaptations, les objets eux-mêmes étaient au cœur de ces rencontres. Ces préoccupations permettent aujourd’hui de construire un projet de troisième biennale en déplaçant cette fois le regard des objets eux-mêmes – les livres, leurs auteurs, leurs formes éditoriales – vers les pratiques de médiation qui permettent de les rendre accessibles aux jeunes lecteurs, sous toutes leurs formes – format papier ou numérique – et dans les différents pays européens.
Since their inception in 2014, the up to now two biennial conferences1 organized by the course team of the master’s degree in children’s literature of the department of education of Cergy University have taken a resolutely interprofessional direction and questioned youth literature from a comparative and international angle. The scientific questioning thus engaged has focused on the contemporary period, while leaving ample room for professionals from various walks to discuss children’s books as cultural productions aimed for young readers. The previous two biennials placed the focus of the reflection on objects ranging from original works to translated or adapted works. This line of questioning intersects in many points with the reflection which the Centre National de la Littérature pour la Jeunesse (CNLJ, BnF) has long been engaged in, as made evident through a number of joint projects conducted by both our university department and the CNLJ2. It is around these common interests that the project of a joint conference has matured over time, while the 2020 biennial now purports to shift the focus from objects proper (understood as books, writers, formats) to mediation practices making these objects (printed or digital) accessible to young readers across Europe.
Announcement
Le colloque aura lieu le 3 juin 2020, à la Bibliothèque nationale de France, Quai François Mauriac et le 4 juin à l'Université de Cergy, (INSPÉ de l’académie de Versailles, Gennevilliers).
Argumentaire
Dès 2014, les deux premières Biennales de la littérature de jeunesse, organisées par l’équipe du Master Littérature de jeunesse (UCP/Espé de Versailles) affirmaient une dimension interprofessionnelle et orientaient fortement les questionnements concernant le livre jeunesse dans une perspective comparatiste et internationale. Elles choisissaient aussi de focaliser les réflexions sur l’époque contemporaine, en permettant aux différents acteurs professionnels intervenant dans le champ du livre de jeunesse d’échanger leurs analyses sur les productions culturelles destinées aux jeunes lecteurs d’aujourd’hui. Œuvres de création pure, traductions ou adaptations, les objets eux-mêmes étaient au cœur de ces rencontres.
Ces questionnements rejoignent ceux que le Centre National de la Littérature pour la Jeunesse (BnF) conduit depuis de longues années, convergence que le partenariat progressivement construit entre la formation universitaire et le CNLJ a mis en évidence. Ces préoccupations communes permettent aujourd’hui de construire conjointement un projet de troisième Biennale en déplaçant cette fois le regard des objets eux-mêmes – les livres, leurs auteurs, leurs formes éditoriales – vers les pratiques de médiation qui permettent de les rendre accessibles aux jeunes lecteurs, sous toutes leurs formes – format papier ou numérique – et dans les différents pays européens.
Dans une période où les valeurs européennes sont précisément mises en question de multiples manières, cette crise ne manque pas d’être corrélée, plus ou moins légitimement, avec des phénomènes de « dé-culturation », sensibles chez les jeunes publics. Parmi les causes invoquées figurerait ainsi leur rencontre de plus en plus problématique, ou du moins aléatoire, avec les livres et la lecture. Si ce postulat mérite d’être discuté, favoriser l’entrée en lecture, faciliter le rapport à la fiction comme au documentaire, reste un enjeu crucial pour les adultes en charge de l’éducation et de la formation des jeunes lecteurs. Quelles ressources les médiateurs d’aujourd’hui peuvent-ils mobiliser, à quelles fins et avec quel profit ?
En 2019, chercheurs et acteurs professionnels ont une nouvelle fois tout intérêt à articuler leur réflexion, et le débat ne peut que gagner à être ouvert en se décentrant de la seule référence nationale française. Tel sera l’objet de cette troisième Biennale qui aura lieu au printemps 2020 et qui traitera des « médiations autour du livre pour la jeunesse en Europe au xxie siècle ».
Les contributions aux réflexions de ces deux journées pourront être développées selon les axes suivants :
Axe 1. Définir la médiation pour le livre de jeunesse
Il est assez difficile de définir précisément le terme de médiation car c’est une notion floue et polysémique. Jean Caune, théoricien de la médiation culturelle, en regrette ainsi « l’usage indifférencié ». Étymologiquement, le terme renvoie à « milieu, intermédiaire, moyen ». Le suffixe « tion » ajoute une dimension dynamique, d’où la définition très large de la médiation comme « ce qui relie ». Mathilde Thiriet, dans La formalisation de l’action culturelle, constate ainsi que la médiation peut être vue, d’une part, comme une manière particulière pour les personnels des institutions culturelles de penser la relation aux usagers et, d’autre part, comme un dispositif expérimental. Dans son acception la plus générique, elle est cette position de « passeur » entre les œuvres et les publics. Jean Marie-Privat, pour sa part, en conclusion du colloque du CRILJ « Élargir le cercle des lecteurs : la médiation en littérature pour la jeunesse » de février 2017, identifie trois modèles dominants pour définir le terme de médiation : transmissif (information / communication), incitatif (animation / socialisation) et appropriatif (coopération / acculturation). Ces modèles reprennent la terminologie des recherches sur la médiation culturelle, qui a été pensée, à l’origine, en référence au théâtre puis aux arts plastiques et aux dispositifs muséaux. Qu’en est-il de la médiation du livre en direction des jeunes publics ? Quels points communs et quelles spécificités est-il possible de dégager ? La traduction peut-elle notamment être envisagée comme un champ de la médiation pour le livre en direction des jeunes lecteurs ? En quoi la bibliothèque ou la médiathèque et le salon du livre peuvent-ils être pensés comme lieux de médiation spécifiques, au regard du théâtre ou du musée ?
Axe 2. La question des publics
La médiation culturelle est née d’une conviction philosophique et politique, dans un contexte général de démocratisation : la rencontre avec l’œuvre ne pourrait pas (toujours) être immédiate. La recherche sur la médiation culturelle a donc été solidaire d’une réflexion sur le « lien social ». Il semble ainsi nécessaire de prendre en compte les publics visés : quelles représentations les professionnels se font-ils du public dans les différents pays d’Europe ? Qu’en est-il des publics dits « défavorisés », « empêchés » ou « exclus », que cette exclusion soit culturelle (publics allophones), économique et sociale, ou physique (subie ou contrainte) ?
Axe 3. État des lieux des pratiques de médiations en Europe autour du livre jeunesse au xxie siècle
Si les définitions de la notion même de médiation semblent diverses, les pratiques le sont tout autant. Aussi aimerions-nous questionner sous un angle comparatif les différents dispositifs en vigueur aujourd’hui. Des actions variées de médiation menées autour de la littérature de jeunesse par différents acteurs ont en effet connu un développement très actif depuis les années 1980. On pourra s’interroger sur les supports et les catégories de dispositifs mis en place en Europe (lectures, rencontres, événements, ateliers). Existe-t-il des dispositifs privilégiés pour certaines tranches d’âge ou selon certaines représentations socio-culturelles des publics visés ? On réfléchira également au traitement réservé à la littérature de jeunesse étrangère, qu’elle soit abordée en langue originale ou en traduction. Enfin, on pourra poser la question de l’émergence de nouvelles pratiques. Les médiations se font elles in situ ou à distance ? Le numérique a-t-il modifié les pratiques ? Offre-t-il de nouvelles perspectives de médiation ?
Axe 4. Les acteurs divers de la médiation autour du livre jeunesse au xxie siècle : hétérogénéité, complémentarité ou concurrence ?
La médiation autour du livre jeunesse en France s’est développée sous l'impulsion complémentaire de différentes catégories d’acteurs, certains professionnels (bibliothécaires, enseignants, animateurs socio-culturels, libraires spécialisés en jeunesse notamment) d’autres bénévoles mais tendant à se professionnaliser (associations intervenant autour du livre, de la lecture, des publics empêchés, etc.). Actuellement, l’Ecole au premier plan, mais aussi les éditeurs semblent jouer un rôle crucial. La diversité de ces acteurs, l’histoire de leur arrivée dans le champ de la médiation autour du livre jeunesse sont-elles identiques ? Comment les activités de ces différentes catégories de médiateurs s’articulent-elles, débouchant sur d’éventuels partenariats et sous quelles formes ceux-ci se construisent-ils ? Il s’agira aussi d’interroger l’articulation entre éducation formelle et éducation informelle. La question sera également posée de manière comparée pour la France et les autres pays européens.
Axe 5. Evaluer les médiations, former les médiateurs
Enfin, la diversité de l’offre contemporaine implique une réflexion sur ce qui fonde en légitimité les médiations en littérature de jeunesse.
Comment les dispositifs offerts sont-ils construits ? Leurs concepteurs s’appuient-ils sur l’expérience et l’évaluation d’actions déjà conduites ? Quels outils utilisent-ils pour en évaluer les effets et comment intègrent-ils les apports de différents champs scientifiques (psychologie de l’enfant, sociologie de la culture, recherches en littérature de jeunesse, etc..) ?
La mobilisation de ces savoirs au service de dispositifs adaptés, affinés selon les publics, suppose un travail d’appropriation par les médiateurs du livre en direction des jeunes publics. Quels espaces de formation existe-t-il dans les différents pays ? Avec quels dispositifs, quels contenus et quels objectifs de formation ? Une formation spécifique est-elle proposée aux médiateurs pour appréhender les spécificités du texte traduit et les médiations possibles autour du livre en langue originale ?
Modalités de soumission
Les propositions de communication (titre et résumé de 2000 signes maximum), ainsi qu’une brève notice bio-bibliographique devront parvenir
avant le 29 novembre 2019
selon les modalités suivantes :
en ligne sur : https://biennale-lj2020.sciencesconf.org/
et par courriel : Marion Caliyannis (marion.caliyannis@bnf.fr) et Lydie Laroque (lydie.laroque@u-cergy.fr)
Comité d’organisation
- Marion Callyannis (CNLJ)
- Virginie Meyer (CNLJ)
- Lydie Laroque (ESPE de Versailles/UCP)
- Virginie Tellier (ESPE de versailles/ UCP)
- Christine Plu (ESPE de Versailles/UCP)
- Francine Voltz (ESPE de versailles/UCP)
- Véronique Bourhis (ESPE de versailles/UCP)
- François Ropert (ESPE de Versailles/UCP)
Comité scientifique
- Mathilde Lévêque (Afreloce, Université Paris 13)
- Laurent Bazin (Afreloce, Université Paris-Saclay)
- Virginie Tellier (Université de Cergy-Pontoise, laboratoire EMA)
- Christine Mongenot (Université de Cergy-Pontoise, laboratoire AGORA)
- Lydie Laroque (Université de Cergy-Pontoise, laboratoire EMA)
- Sonia De Leusse (Lecture jeunesse)
- Christine Boutevin (Faculté d’éducation de l’université de Montpellier, LIRDEF)
- Stéphane Bonnéry (Université Paris 8)
- Viviane Ezratty (médiathèque Françoise-Sagan, Paris) (sous réserve)
- Violaine Kanmacher (bibliothèque municipale de Lyon)
- Jacques Vidal-Naquet (BnF/CNLJ)
- Marine Planche (BnF/CNLJ)
- Virginie Meyer (BnF/CNLJ)
- Sonya Florey (HEP Vaud)
A two days’ conference taking place on Wednesday, June 3, 2020 at the Bibliothèque nationale de France (the François-Mitterrand Library, Paris) and on Thursday, June 4, 2020 at Cergy University (INSPÉ de l’académie de Versailles, Gennevilliers.
Presentation
Since their inception in 2014, the up to now two biennial conferences1 organized by the course team of the master’s degree in children’s literature of the department of education of Cergy University have taken a resolutely interprofessional direction and questioned youth literature from a comparative and international angle. The scientific questioning thus engaged has focused on the contemporary period, while leaving ample room for professionals from various walks to discuss children’s books as cultural productions aimed for young readers. The previous two biennials placed the focus of the reflection on objects ranging from original works to translated or adapted works. This line of questioning intersects in many points with the reflection which the Centre National de la Littérature pour la Jeunesse (CNLJ, BnF) has long been engaged in, as made evident through a number of joint projects conducted by both our university department and the CNLJ2. It is around these common interests that the project of a joint conference has matured over time, while the 2020 biennial now purports to shift the focus from objects proper (understood as books, writers, formats) to mediation practices making these objects (printed or digital) accessible to young readers across Europe. But at the exact moment when European values are being challenged in various manners, the crisis which this set of values goes through doesn’t fail to be regarded - legitimately or not – as manifesting de-culturation, notably among young readers. One of the alleged reasons is the assumedly growing distance to be observed between children and books, or the only sporadic access they may have to them. If such assumptions prove to be valid, the initial access of young readers to fiction and documentary productions remains to be facilitated. This constitutes a collective challenge to be taken up by adults and professionals in charge of children’s education and training. What are the resources available to mediators in this regard? For what various purposes are they specifically designed? And for what foreseeable benefit to young readers? In year 2020 researchers and professionals in the field share a common interest in jointly addressing this challenge. Their joint reflection should gain from opening itself beyond studies confined to mediation practices in France. It is from this challenging perspective that our June 2020 biennial conference is intended to focus on the mediation of youth literature in 21st-century Europe.
Suggested questions
(1) Defining the mediation of youth literature Finding apt definitions of the term ‘mediation’ is no easy task, for it relates to a polysemous and hazy concept. Jean Caune, as an expert in cultural mediation, wishes the term were used more discriminately3. The etymology of the term summons up such cognate terms as ‘medium’, ‘a means to an end’, while the suffix ‘tion’ adds a dynamic dimension to the term; hence the very broad definition of mediation as ‘what creates links’. According to Mathilde Thieret, professionals working in cultural institutions use the term to reflect upon their relationship with service users, but the term also refers to ‘experimental schemes’4. Mediation, in the most generic acceptation of the term, refers to links in a chain bringing the general public closer to art works. Jean-Marie Privat concluding the 2017 CRILJ conference singles out three models towards a better definition of mediation. Mediation may be ‘transmissive’, by relaying information or promoting communication. It may be ‘incentive’ through workshops and social events, as well as ‘appropriative’ through cooperation and acculturation5. The terminology used for these models borrows from the research field of cultural mediation. It was initially applied to the theatre, before its use extended to the plastic arts and to galleries or museums6. But what about mediation addressing young readers? To what extent is mediation in the field specific? Should translation be seen as mediation, when it is directed towards a young reading public? In what way should libraries, media libraries, book fairs be thought of as places of mediation, besides theatres and galleries or museums?
(2) The question of the reading public Cultural mediation developed against a political and philosophical background within an overall context of cultural democratisation: access to art works could not (always) be regarded as instant and intuitive. Reflecting upon cultural mediation has therefrom included the question of social bonding7. It has therefore appeared as necessary to consider the targeted public: what representation do professionals across Europe have of their targeted public? What about these sections of the public said to be ‘disadvantaged’, ‘prevented’ or ‘excluded’? One may think in particular of cultural exclusion in the case of allophones, besides exclusion for economic, social, or physical impediments. When considering books for ‘young’ readers, the very notion of ‘youth’ is another sociological category to be questioned. It covers areas whose exact perimeter may change according to political, legal or socio-cultural contexts. As evidenced by Isabelle Nières Chevrel, the question of age brackets and thresholds of intelligibility is a characteristic feature of children’s literature. It is made all the more questionable as the range of books on offer has strongly broadened upstream and downstream: towards either very young readers or adolescent readers8. How do mediators segment specific sections of the reading public among allegedly ‘young’ readers? Do the categories evolve? And if so, which various factors make them change? Are they the same categories across Europe? What are the specific mediation practices related to them?
(3) The current status of the mediation of youth literature across Europe The very notion of mediation is variously defined. So are practices. We therefore intend to examine today’s existing mediation practices from a comparative angle. A large number of initiatives actively promoting mediation have been taken since the 1980s. This notably calls into question the way such initiatives have been implemented in terms of public readings, meetings, events, workshops, etc. Have specific schemes been put into place for specific age brackets? Does the implementation meet socio-cultural representations of the targeted public? The place and status of youth literature in foreign languages or translation could also be examined in this regard. So should the question of emerging practices. What about online mediation? Have new technologies changed practices? What new perspectives do they offer?
(4) The mediators of youth literature in today’s Europe: is the sector wide and diverse, integrated, competitive? The mediation of youth literature has developed in France through the joint efforts of various categories of professionals: librarians, teachers, community workers, booksellers specializing in children’s books, as well as volunteer workers from charities promoting books, reading, or specific actions towards ‘prevented’ sections of the public. It appears that school currently plays a crucial role. So do publishers. Has such a wide variety of professionals and non- or semi-professionals been similarly diverse down the history of mediation in the field? What consistency of action between them is to be observed, notably in terms of lasting cooperation schemes and the several forms these schemes may take? This should call into question the nature of the link between formal and informal education. The questioning should greatly benefit as well from comparing practices across Europe.
(5) Assessing mediation practices, training mediators The great diversity of today’s offer finally implies that we should reflect upon what may thoroughly legitimate mediation practices in the field of youth literature. How are the schemes on offer designed? Do project designers lean on past experiences and their assessment? Which tools do they use to reflect upon the impact of previous schemes? What benefit do they draw from research studies in various fields such as child psychology, cultural sociology, youth literature? Mobilising scientific learning to the benefit of adapted schemes, suited to specific sections of the reading public, requires that mediators become familiar with that learning. What are the training possibilities for them? What are the training schemes on offer worldwide? What are their contents and objectives? Do they include training schemes for mediators with an interest in translated texts or the mediation of books in foreign languages?
Submission Guidelines
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Deadline for submission: 29 November 2019.
- Notification of acceptance: by the end of January 2020.
- Proposals of around 2000 signs including a title, together with a short bio, should be sent to Marion Caliyannis (marion.caliyannis@bnf.fr), Lydie Laroque (lydie.laroque@u-cergy.fr) and https://biennalelj2020.sciencesconf.org/
- Papers can be delivered in French or English.
- Speaking time expected: 25 minutes.
- Selected papers will be considered for publication
Organising committee
- Véronique Bourhis (INSPÉ de versailles/UCP)
- Marion Caliyannis (BnF/CNLJ)
- Lydie Laroque (INSPÉ de Versailles/UCP)
- Virginie Meyer (BnF/CNLJ)
- Christine Plu (INSPÉ de Versailles/UCP)
- François Ropert (INSPÉ de Versailles/UCP)
- Virginie Tellier (INSPÉ de versailles/ UCP)
- Francine Voltz (INSPÉ de versailles/UCP)
Scientific committee
- Mathilde Lévêque (Afreloce, Université Paris 13)
- Laurent Bazin (Afreloce, Université Paris-Saclay)
- Virginie Tellier (Université de Cergy-Pontoise, laboratoire EMA)
- Christine Mongenot (Université de Cergy-Pontoise, laboratoire AGORA)
- Lydie Laroque (Université de Cergy-Pontoise, laboratoire EMA)
- Sonia De Leusse (Lecture jeunesse)
- Christine Boutevin (Faculté d’éducation de l’université de Montpellier, LIRDEF)
- Stéphane Bonnéry (Université Paris 8)
- Viviane Ezratty (médiathèque Françoise-Sagan, Paris) (sous réserve)
- Violaine Kanmacher (bibliothèque municipale de Lyon)
- Jacques Vidal-Naquet (BnF/CNLJ)
- Marine Planche (BnF/CNLJ)
- Virginie Meyer (BnF/CNLJ)
- Sonya Florey (HEP Vaud)
Subjects
- Language (Main subject)
- Mind and language > Representation > Cultural history
- Mind and language > Education > History of education
- Mind and language > Thought > Intellectual history
- Mind and language > Language > Literature
- Mind and language > Education > Educational sciences
- Zones and regions > Europe
Places
- Bibliothèque nationale de France, Quai François Mauriac
Paris, France (75013) - ZAC des Barbanniers, Avenue Marcel Paul
Gennevilliers, France (92230)
Date(s)
- vendredi, novembre 29, 2019
Attached files
Keywords
- jeunesse, médiation culturelle, objet, enfance
Contact(s)
- Virginie Meyer
courriel : virgini [dot] meyer [at] bnf [dot] fr
Reference Urls
Information source
- Virginie Meyer
courriel : virgini [dot] meyer [at] bnf [dot] fr
To cite this announcement
« Thoughts of children's books in Europe in the 21st century », Call for papers, Calenda, Published on mardi, août 06, 2019, https://calenda-formation.labocleo.org/657193