Calenda - Le calendrier des lettres et sciences humaines et sociales
Ville, évènementiel, méga-événements et tourisme
City, events, mega-events and tourism
Veröffentlicht am mercredi, 04. décembre 2019
Zusammenfassung
Cette troisième conférence de l’Observatoire de recherche sur les méga-événements (ORME) de l’université de Paris Est est organisée conjointement avec l’Association AsTRES, un réseau d’universités et d’établissements d’enseignement supérieur et de recherche spécialisés dans la recherche et la formation autour du tourisme et qui fête ainsi sa Xe conférence en partenariat avec le groupe « Ville tourisme transport et territoire » du labex Futurs urbains.
This third conference of the Observatory of Research on Mega-Events (ORME) at the University of Paris-Est is organized under the auspices of the AsTRES Association, a network of universities and higher-education and research institutions specializing in research and training on the theme of tourism and in partnership with the City, Tourism, Transport, and Territory group within the Urban Futures laboratory of excellence (LabEx).
Inserat
L'événement aura lieu du 25 au 27 mai 2021
Université de Paris Est
Argumentaire
De façon croissante et dans un contexte concurrentiel exacerbé concernant l’attraction pérenne des touristes comme des populations ou des entreprises, on assiste au développement de nombreux évènements (Getz and Page, 2016) et à une forme de festivalisation de la ville (Boogaarts, 1992) : festivals de différentes natures (musicaux, théâtraux, etc.) se sont développés dans de nombreuses villes ou villages. Plage en ville, évènements sportifs, mise en lumière ou autres thématisations éphémères des monuments, expositions temporaires, évènements culturels, commerciaux, sportifs, évènements d’entreprises, attestent de cette profusion évènementielle dans la ville festive (Lefebvre et Roult, 2013). Ainsi 1 500 festivals et concerts et 4 000 événements professionnels ont été recensés en France en 2016 (Unimev, 2017). 1 110 congrès ont été recensés en 2017 par l’Office du Tourisme et des Congrès de Paris (OTCP). A l’étranger : Salzbourg, une des villes les plus visitées en Autriche, attire plus de 4500 évènements culturels par an (EC, 2018). En 2016, 2119 festivals de musique dont 1887 de musique actuelle ont été recensés en France1. Et la diversité des formes et des thématiques d’évènements rend de surcroît difficile leur recension, notamment pour les plus petits.
Ces évènements par définition temporaires se différencient des attractions (Hall, 1989). Ils s’inscrivent sur une durée déterminée, sont ponctuels ou récurrents et servent des stratégies de désaisonnalité des territoires (avec un calendrier événementiel qui cherche à « étirer » les saisons, ou remplir les moments de basse intensité). Dès lors, la question de la temporalité dans la ville devient centrale : quelles prises en compte de l’éphémère dans l’action publique (Pradel, 2016) ? La rupture avec le temps long et lent de la ville, celui de sa construction et de la vie de ses habitants, conduit à interroger la dimension événementielle de l’action publique et le rôle structurant des processus éphémères dans la fabrication de l’urbain.
Ces évènements peuvent être des foires, des expositions, des festivals ou encore des événements sportifs ou des évènements d’entreprises. Getz and Page (2016) différencie ainsi les évènements dans une perspective touristique relatifs aux affaires, aux loisirs et divertissements, aux sports et les festivals et la culture. Vauclare (2009) distingue trois types d’évènements culturels : les très grands événements, les événements culturels thématiques, les rendez-vous et les événements fondés sur une mise en scène des lieux (équipements ou territoires) auxquels elle ajoute aux marges de l’événementiel culturel, l’événementiel d’entreprise et l’événementiel intégré dans une programmation de saison. L’évènementiel d’entreprises est au cœur de nombreuses stratégies de villes en raison des dépenses importantes que leurs participants, particuliers ou entreprises réalisent2.
Les évènements sont en outre d’ampleur différente. En fonction de leurs interactions plus ou moins importantes avec le tourisme, Getz and Page (2016) distingue ainsi les méga -événements occasionnels, les évènements symboliques périodiques, les évènements régionaux et locaux.
Les méga-événements se distinguent des évènements par leur envergure internationale (Hall, 1989) en termes de spectateurs mais aussi de participants, ainsi que par les infrastructures qu’ils requièrent (Müller, 2015). S’ils sont par définition temporaires, ils font cependant l’objet d’une planification (Lefebvre et Roult, 2013) et peuvent ainsi avoir des conséquences à long terme sur les villes qui les accueillent (Roche, 1990) notamment en termes de tourisme lorsqu’ils sont associés à la construction d’infrastructures en particulier de transport (Kassens-Noor et al., 2016). Ils sont souvent liés à un projet global de transformation de la ville (Gravari-Barbas et Jacquot, 2007, Pradel, 2010).
Mais au-delà de l’héritage matériel, les méga-événements peuvent générer des héritages immatériels de diverses natures (image, pratiques culturelles ou sportives renouvelées des populations, etc.). Ces méga-événements sont ainsi une opportunité pour saisir ce que Bourdieu (1984) appelait le capital symbolique, c’est -à-dire un ensemble d’attributs physiques et d’images qui atteste de la distinction et du goût (Essex and Chalkley, 1998). Ils sont un outil au service de la transformation de leur image (Barthon et al., 2007). L’évaluation de toutes ces retombées et en particulier des méga-événements sportifs, qui ne sont pas toujours celles que l’on attend (Bouvet, 2013) pose cependant des problèmes méthodologiques importants (Massiani, 2018). Leurs retombées sur la dynamique touristique font l’objet de débats (cf. Delaplace, 2020 au sujet des relations entre jeux olympiques et tourisme). Enfin ces évènements représentent également des terrains riches pour l'analyse des conditions de travail et des recompositions de l'emploi qu'ils induisent. On peut en effet s'interroger sur la pérennité des emplois déployés lors de ces événements et des stratégies de reclassement/ reconversion à l'œuvre. Les usages ultérieurs des infrastructures nouvelles permettent-ils d’asseoir cette pérennité au-delà de l’évènement ? Comment s'organise le travail des différents acteurs de ces événements ? etc.
Or l’évènementiel urbain est souvent conçu pour attirer des touristes (Piriou et al. 2017), pour élargir spatialement ou temporellement leur venue notamment durant la basse saison (EC, 2018), pour renouveler l’offre des villes touristiques (Alexandre-Bourhis et al, 2013). En créant des ressources spécifiques (Colletis et Pecqueur, 2005), ancrées dans les villes, il leur permet de se différencier. L’évaluation de ces impacts en termes de venue, de dépenses, est alors centrale mais pose des défis méthodologiques redoutables. Hormis lors d’évènements payants où la comptabilisation est plus aisée, l'enregistrement des présences peut se faire par des moyens technologiques de plus en plus diversifiés (mobile phone, GPS, etc.), (Edwards and Griffin, 2013, UN Global Working Group on Big Data for Official Statistics, 2017) mais qui posent des problèmes importants.
Cette politique évènementielle entre en concordance avec un renouveau des pratiques touristiques qui s’orientent de façon croissante vers la recherche d’expériences (Pine and Gilmore, 1999) qu’elles soient émotionnelles, visuelles, sonores ou gustatives. Elle participe de l’expérience touristique post-moderne qui caractérise l’époque actuelle (Kadri et Pilette, 2017). Elle permet également aux habitants de devenir des touristes chez eux (EC, 2018) en créant une atmosphère nouvelle (Kim et al., 2016, Popp, 2012), une atmosphère festive dans la ville et ce faisant elle est susceptible d’attirer de nouvelles populations attirées par ce dynamisme. En contribuant au caractère culturel et vibrant de la ville, l’évènementiel est un des attracteurs (Florida 2014), des classes créatives productrices d’innovation et de développement urbain (Delaplace et al. à paraitre). L’attractivité s’imposant comme nouvelle orientation stratégique des collectivités locales (Houllier-Guibert, 2019), les managers territoriaux légitiment les politiques publiques grâce à l’événementiel.
Ces évènements sont en effet aussi un outil au service d’une image de dynamisme des territoires hôtes qui leur permet de se distinguer, de communiquer sur leurs atouts, d’attirer des investisseurs, des touristes mais aussi à plus long terme des populations. Comme le soulignaient Getz et Page (2016, p. 593), “Events are both animators of destination attractiveness but more fundamentally as key marketing propositions in the promotion of places given the increasingly global competitiveness to attract visitor spending”. Mais « l’impact des grands événements sur l’image des métropoles est souvent mentionné (…), sans toutefois que l’on dispose de données pour le mesurer » (Sallet-Lavorel et Lecroart, 2002).
Cela étant, ces évènements bénéficient également aux populations locales. Ainsi le Festival mondial des théâtres de marionnettes de Charleville -Mézières est à fois un événement international attirant des marionnettistes d’une trentaine de pays et une manifestation destinée aux enfants de la ville et des environs impliquant plus de 500 bénévoles. Festivals et autres manifestations attirent les touristes mais également des résidents qui participent parfois à leur mise en œuvre. En outre, les dépenses permettent d’enclencher une dynamique économique pouvant bénéficier aux résidents. Comme les méga-événements (cf. supra) des évènements récurrents sont associés à des enjeux d’aménagements qui peuvent contribuer à structurer le territoire par des équipements pérennes.
Mais cette profusion évènementielle questionne les objets et les lieux qu’elle met en scène : l’évènementiel culturel est parfois analysé comme une instrumentalisation de l'art et de la culture à des fins de valorisation d'un territoire aux yeux de nouveaux résidents ou d'investisseurs potentiels (Hoffman et al. 2003). Elle peut aussi générer des mécontentements, des oppositions et confrontations : habitants, participants, et organisateurs sont parfois en conflit pendant l’évènement en particulier lorsqu’ils sont associés à des nuisances sonores ou lorsqu’ils génèrent des problèmes de congestion. Des conflits sont susceptibles de survenir également avant l’évènement lorsque des travaux dénaturent l’espace urbain. L’acceptabilité sociale de ces évènements (Marquis, 2013) n’est pas toujours avérée. Les politiques évènementielles conduisent en effet à une vision particulière de la ville animée, dynamique parfois qualifiée de
- ville créative » (Vivant, 2009) qui n’est pas toujours compatible avec la ville habitée et introduit des formes renouvelées de conflits notamment autour du logement et de l’habiter. Des politiques coconstruites avec l’ensemble des parties prenantes et en particulier les populations doivent alors être mises en œuvre pour potentialiser les retombées positives sur les villes et minimiser les risques et les conflits (Girginov, 2016).
Enfin ces évènements, dès lors qu’ils concentrent de nombreux touristes et populations résidentes dans un même lieu, deviennent des cibles pour des attaques terroristes et posent ainsi des problèmes de sécurité importants (Richard et al., 2020).
Les thématiques de cette conférence internationale sont ainsi très larges et peuvent être abordées par différentes disciplines (aménagement urbanisme, droit, économie, géographie, management, sciences politiques, STAPS, etc.).
Les communications peuvent traiter des évènements dans toute leur diversité (méga-événements de type Jeux olympiques et Paralympiques, exposition universelle, Capitale Européenne de la culture, etc.) ou des évènements de différentes natures de plus petite taille et portant sur des thématiques diverses. Elles peuvent porter, sans exclusive, sur
- les politiques évènementielles des villes dans toutes leurs dimensions (culturelles, sportives, évènements d’entreprises, etc.) ;
- L’évaluation des impacts de différents types d’événements sur le tourisme et au-delà sur les activités économiques et l’emploi;
- Les risques et les questions de sécurité associés aux concentrations de population que les évènements impliquent ;
- Les confits liés à l’évènementiel et au tourisme dans l’espace public ;
- les difficultés associées à l’accueil des touristes lors d’évènements importants et de méga-événements en particulier en matière d’hébergement;
- les problématiques liées aux transports, à la mobilité et à la logistique lors des évènements et en particulier les méga-événements (réorganisation des flux humains ou de marchandises, gestion des cheminements pédestres, instauration de voies réservées, etc.) mais aussi la question de l’accessibilité pour les personnes en situation de handicap ;
- les interactions entre l’image et le marketing territorial autour des méga-événements ;
D’autres thématiques liant l’évènementiel et le tourisme peuvent cependant être proposées.
Cette troisième conférence de l’observatoire de Recherche sur les Méga-événements (ORME) (www.u-orme.fr) de l’Université de Paris Est, est organisée sous l’égide de l’Association AsTRES, un réseau d’universités et d’établissements d’enseignement supérieur et de recherche spécialisés dans la recherche et la formation autour du tourisme (http://www.association-astres.fr/) et en partenariat avec le groupe Ville Tourisme Transport et Territoire du Labex Futurs Urbains.
Elle se déroulera en anglais et en français.
Soumission de résumés
Date limite d’envoi des résumés: 31 Octobre 2020
Date d’acceptation: 30 Novembre 2020
Les résumés étendus doivent être envoyés via le formulaire accessible sur le site https://megaevent2020.sciencesconf.org/
Règles de soumission des résumés
- Le résumé peut être rédigé en anglais ou en français ;
- Le document doit contenir le titre (en caractères gras et centralisés), le nom de l'auteur et des coauteurs si besoin en majuscules et leurs affiliations institutionnelles ;
- Le résumé doit être écrit en Word ou un programme similaire, et comporter environ 1500 mots ; les marges sont normales (2,5 cm en haut et en bas sur les côtés). La police doit être Times New Roman, taille 12, avec un espacement entre lignes de 1 et être justifié.
- Le texte doit contenir une introduction présentant l’objet de la communication, le cadre théorique dans lequel elle s’insère, la méthodologie, la discussion des résultats, quelques références bibliographiques et 5 mots-clefs
Comité scientifique
- Nacima Baron, Université de Paris-Est
- Sylvie Christofle, Université Côte d’Azur
- Cécile Collinet, Université de Paris-Est
- Marie Delaplace, Université de Paris-Est
- Larry Dwyer, University of Sidney, International Academy for the Study of Tourism
- Maria Gravari-Barbas, Université de Paris 1
- Harry Hiller, Université de Calgary
- Charles-Edouard Houllier-Guibert, Université de Rouen
- Colin Mickael Hall, Université de Canterbury, Nouvelle-Zélande
- Eva Kassens-Noor, Michigan State University
- Leïla Kebir, Université de Lausanne
- Antoine Marsac, Université de Paris-Est
- Virginie Picon-Lefebvre, ENSA-PB,
- Holger Preuss, Université Mainz, Allemagne
- Bertrand Réau, Conservatoire National des Arts et Métiers
- Pierre Olaf Schut, Université de Paris-Est
- Gwendal Simon, Université de Paris-Est
Comité d’organisation
(en cours de constitution)
- Cécile Collinet,
- Marie Delaplace,
- Yannick L’Horty,
- Antoine Marsac
- Pierre-Olaf Schut,
- Benoit Segay
Inscription
- Droits d’inscription : 150€
- Université membre d’Astres : 120 €
- Etudiant : 75€
- Etudiant d’université membre d’Astres : 60 €
Références
Alexandre-Bourhis N., Rouvais-Charron C. et Bourhis M., 2013, « Les conditions d’une relation bénéfique entre tourisme et événementiel : Le cas de Deauville, station balnéaire normande », Téoros, 32-1
Barthon, C., Garat, I., Gravari-Barbas, M. and Vescembre, V. 2007. L'inscription territoriale et le jeu des acteurs dans les événements culturels et festifs : des villes, des festivals, des pouvoirs. Géocarrefour, 82(3): 111–121.
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Bouvet P., 2013, « Les "retombées" des événements sportifs sont-elles celles que l'on croit ? », Revue de la régulation, 13, 1er semestre
Colletis G., Pecqueur B., 2005, "Révélation de ressources spécifiques et coordination située", Economie et Institution, 6 & 7, p.51-74.
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Delaplace M., Gautherat E., Kebir L., à paraître, Le tourisme urbain évènementiel : une ressource également pour les habitants ; Le cas du marché de noël des Champs Elysées, Teoros EC, 2018, Overtourism: impact and possible policy responses, Research for TRAN Committee
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Houllier-Guibert, C.E., 2019, L’attractivité comme objectif stratégique des collectivités locales. Revue d’Économie Régionale & Urbaine, janvier (1), 153-175
Kim, D., Lee, C.-K., & Sirgy, M. J., 2016, Examining the Differential Impact of Human Crowding Versus Spatial Crowding on Visitor Satisfaction at a Festival. Journal of Travel & Tourism Marketing, 33(3), 293-312. doi:10.1080/10548408.2015.1024914.
Kassens-Noor E., Gaffney C., Messina J., Phillips E. (2016) Olympic Transport Legacies: Rio de Janeiro’s Bus Rapid Transit, Journal of Planning Education and Research, https://doi.org/10.1177/0739456X16683228
Lefebvre S. & Roult R., 2013, Politiques urbaines et planification territoriale dans la ville festive/Urban policy and territorial planning in the festive city, Loisir et Société / Society and Leisure, 36:1, 1-7
Marquis I., 2013, La ville festive et le processus de coconstruction d'une politique publique, un levier dans le processus de l'acceptabilité sociale des événements touristiques? Le cas du Vieux-Québec, Loisir et Société / Society and Leisure, 36:1, 60-77
Massiani J., 2018, « Assessing the economic impact of mega events using Computable General Equilibrium models: Promises and compromises ». Economic modelling, vol 75, p1-9.
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Popp M., 2012 Positive and Negative Urban Tourist Crowding: Florence, Italy, Tourism Geographies, 14:1, 50-72
Pradel B., 2010, Rendez-vous en ville ! Urbanisme temporaire et urbanité évènementielle : les nouveaux rythmes collectifs, thèse de doctorat, UPE
Richard P.-H., Laclémence P., Morel Senatore A. and Delatour G., 2020, Integrating public behaviours into operational responses to crisis situations. A way to improve security of major events? In Delaplace M. and Schut P.-O., “Hosting the Olympic Games: Uncertainty, debate and controversy”, Routledge
Roche M., 1994, Mega-events and urban policy, Annals of Tourism Research, Vol. 21, pp. I-19
Sallet-Lavorel H. et Lecroart P., 2002, Quels sont les impacts des grands événements sur les métropoles ? Espaces tourisme & loisirs, in cahier Espaces n°74, Août, 13 pages Unimev, 2017, Bilan chiffré 2016 de la filière des métiers de l’événement
Argumentaire
In an increasingly competitive context when it comes to attract and retain tourists, new inhabitants and/or companies, the development of large numbers of events (Getz and Page, 2016) and a kind of “festivalization” of the city (Boogaarts, 1992) are taking place: different types of festival (music, theater, etc.) have developed in many cities, towns and villages. Urban beaches, sporting events, light festivals and other ephemeral thematic events centered on monuments, temporary exhibitions, cultural, commercial and sporting events, and business events are all evidence of this profusion of events in the “festive city” (Lefebvre and Roult, 2013). Some 1,500 festivals and concerts and 4,000 professional events were organized in France in 2016 (Unimev, 2017), and 1,110 conferences and congresses were identified by the Paris Convention and Visitors’ Bureau (Office de Tourisme et des Congrès de Paris, or OTCP) in 2017. Outside France, the situation is similar: for example, in Salzburg – one of the most visited cities in Austria – more than 4,500 cultural events are organized every year (EC, 2018). In 2016, a total of 2,119 music festivals were recorded in France (including 1,887 current music festivals)1. The diversity of forms and themes make them difficult to identify, especially the smallest among them.
These events, by definition temporary, are different from attractions (Hall, 1989). They take place over a fixed period of time and may be occasional or recurring, and form a key part of strategies to combat the effects of seasonality that often affect certain places (via an events calendar that seeks to extend the season, or fill gaps in the tourist off-season). The question of temporality in the city therefore becomes central: how can the ephemeral be taken into account by public action (Pradel, 2016)? Breaking with the longer- term, slower rhythms and timescales of the city – which determine the construction of city and the life of its inhabitants – calls into question event-based dimensions of public action and the structural role of ephemeral processes in the production of the city.
These events may be fairs, exhibitions, festivals, sporting events or corporate events. From a tourism perspective, Getz and Page (2016) distinguish events relating to business, to recreation and entertainment, to sport, and to festivals and culture. Vauclare (2009) distinguishes three types of cultural events: very large events; cultural events on a specific theme or genre (including many well -established events that are organized annually); and events based on the staging of particular places (venues or geographical areas), to which Vauclare extended to cultural events, corporate events, and events planned as part of a seasonal program. Corporate events are at the core of many city strategies because of the significant amounts that participants (individuals and companies) spend while in attendance.2
Moreover, depending on how strong their links with tourism are, events can also be of different sizes (Getz and Page, 2016): occasional mega-events; periodic symbolic events; and regional and local events.
Mega-events are different from other events because of their international scale (Hall, 1989) not just in terms of spectators but also in terms of their participants, as well as the infrastructure they require (Müller, 2015). Although they are by definition temporary, they require extensive planning (Lefebvre and Roult, 2013) and can therefore have long-term consequences for the cities that host them (Roche, 1990), especially in terms of tourism and in particular when they are coupled with the construction of transportation infrastructure (Kassens-Noor et al., 2016). They are often linked to more comprehensive city-transformation projects (Gravari-Barbas and Jacquot, 2007, Pradel, 2010).
But in addition to their physical legacies, mega-events can also create various intangible legacies (improved image, fostering of new cultural or sporting practices among populations, etc.). These mega-events are thus an opportunity to grasp what Bourdieu (1984) called symbolic capital, that is to say a set of physical attributes and images that demonstrate taste and distinction (Essex and Chalkley, 1998). Mega-events are also a tool for transforming a city’s image (Barthon et al., 2007) . Evaluating their impacts, however – and in particular the impacts of sporting mega-events, which are not always those one might expect (Bouvet, 2013) – is difficult and characterized by significant methodological problems (Massiani, 2018). The impact of mega-events on tourism dynamics is the subject of debate (see Delaplace, 2020, on the relationship between the Olympic Games and tourism). Moreover, they also represent very interesting cases for the analysis of working conditions and the changes in employment situations they induce. In particular, one might question the durability of the jobs created during these events and the strategies of reclassification/conversion at play. For example, do subsequent uses of new infrastructures safeguard this durability, once the event is over? How is the work of the different players involved in these events organized?
Urban events are often designed to attract tourists (Piriou et al., 2017), in order to expand – spatially or temporally– arrivals, especially during the low season (EC, 2018), and renew the facilities and attractions on offer in tourist cities (Alexandre-Bourhis et al., 2013). By creating specific resources (Colletis and Pecqueur, 2005), rooted in urban areas, they allow cities to stand out from the crowd. Evaluating these impacts in terms of arrivals and expenditure is of central importance, but presents major methodological challenges. With the exception of paid events where accounting is easier, attendance can be recorded by increasingly diverse technological means (mobile phones, GPS tracking, etc.) (Edwards and Griffin, 2013, UN 2017), which induces significant difficulties.
This events policy is consistent with new tourism practices that are increasingly oriented towards the search for experiences (Pine and Gilmore, 1999), be they emotional, visual, auditory or gastronomic. This forms part of the postmodern tourist experience that characterizes the present time (Kadri and Pilette, 2017). It also allows people to become tourists at home (EC, 2018) by creating a new atmosphere (Kim et al., 2016, Popp, 2012), and more specifically a festive atmosphere in the city, and in this way can attract new populations interested in this dynamism. By contributing to the cultural character and vibrant nature of the city, events are one of the factors that attract creative classes (Florida 2014), in turn resulting in innovation and urban development (Delaplace et al., forthcoming). With attractiveness emerging as a new strategic orientation for local authorities (Houllier-Guibert, 2019), city/regional managers legitimize public policies through event planning.
These events are also a tool for communicating an image in terms of a city’s dynamism, which can attract not just tourists but also longer-term populations. As pointed out by Getz and Page
(2016, p. 593), “[e]vents are both animators of destination attractiveness but more fundamentally (…) key marketing propositions in the promotion of places given the increasingly global competitiveness to attract visitor spending.” But “the impact of major events on the image of metropolises is often mentioned (...), but we have no data to measure it” (Sallet-Lavorel and Lecroart, 2002).
But these events also benefit local populations. For example, the World Puppet Theater Festival in Charleville-Mézières, in northeastern France, is both an international event, which attracts puppeteers from around the world, and an event for the children and adult residents alike of the city and the region, which requires more than 500 volunteers. Different types of events attract tourists but also residents who are sometimes volunteers. In addition, spending promotes economic dynamics that can benefit inhabitants. Like mega-events (see above), recurring events are linked to planning issues that can contribute to the structuring of a territory by producing permanent facilities.
This abundance of events raises the question of the objects and locations that are mobilized: cultural events are sometimes analyzed as an instrumentalization of art and culture in order to promote a particular place for the benefit of new residents or potential investors (Hoffman et al., 2003). It can also generate discontent, opposition and confrontation: inhabitants, participants, and organizers sometimes come into conflict during events, especially when they generate noise or congestion issues. But conflicts can also occur before the event when preparatory works modify or disfigure the urban space. The social acceptability of these events (Marquis, 2013) is not always in evidence. Events policies lead to a particular vision of the vibrant city, sometimes referred to as a “creative city” (Vivant, 2009), which is not always compatible with the inhabited city, and introduces renewed forms of conflict, particularly around housing. Co-constructed policies with all stakeholders, and in particular local populations, must therefore be implemented in such cases, in order to maximize the positive impacts on cities and minimize any risks and conflicts (Girginov, 2016).
Lastly, since these events concentrate many tourists and resident populations in one place, they become targets for terrorist attacks and thus pose significant security problems (Richard et al., 2020).
The themes of this international conference are diverse and can be analyzed from different disciplinary standpoints (urban and regional planning, law, economics, geography, management, political science, sports science, etc.).
Contributions may deal with different kinds of events (mega-events such as Olympic and Paralympic Games, World Expos, European Capital of Culture, etc.) or different types of events on smaller scales on diverse themes. Papers may relate, without limitation, to:
- the events policies of cities in all their dimensions (cultural, sports, corporate events, etc.);
- assessments of the impacts of different kinds of events on tourism and more broadly on economic activities and employment;
- the risks and security issues associated with the population concentrations that the events imply;
- conflicts related to events and tourism in public spaces;
- the difficulties associated with hosting tourists during major events and mega-events, especially in terms of housing;
- issues related to transport, mobility and logistics during events and in particular mega-events (reorganization of human and freight flows, management of pedestrian pathways, establishment of reserved lanes, etc.) including the issue of accessibility for people with disabilities;
- the interactions between image and territorial marketing around mega-events.
Other themes linking events and tourism may also be suggested.
This third conference of the Observatory of Research on Mega- Events (ORME) (http://www.u-orme.fr) at the University of Paris-Est is organized under the auspices of the AsTRES Association, a network of universities and higher-education and research institutions specializing in research and training on the theme of tourism (http://www.association- astres.fr) and in partnership with the City, Tourism, Transport, and Territory group within the Urban Futures laboratory of excellence (LabEx).
Papers may be submitted in English or in French with presentation support (PowerPoint) in English.
Guidelines submission
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Deadline for submission of abstracts: October 31, 2019
- Reviewers’ responses will be sent by: November 30, 2020
Abstracts should be submitted via the form available on our website: https://megaevent2020.sciencesconf.org/
Abstract submission rules
- The abstract may be written in English or French.
- The document must contain the title (in bold type and centred), the name of the author and co-authors (if applicable) and their institutional affiliations.
- The abstract should be written in Microsoft Word or a similar program, and be approximately 1,500 words long; the margins should be normal (2.5 cm at the top, bottom, and sides). The font used should be Times New Roman, size 12 pt, and the text should be justified with single line spacing.
- The text must contain an introduction presenting the subject of the paper, the theoretical framework in which it is situated, the methodology used, a discussion of the results, bibliographical references, and five keywords.
Registration
- Standard registration fee: 150€
- Concessionary fee for researchers from AsTRES member universities: 120 €
- Concessionary fee for students: 75€
- Concessionary fee for students from AsTRES member universities: 60 €
Scientific committee
- Nacima Baron, Université de Paris-Est
- Sylvie Christofle, Université Côte d’Azur
- Cécile Collinet, Université de Paris-Est
- Marie Delaplace, Université de Paris-Est
- Larry Dwyer, University of Sidney, International Academy for the Study of Tourism
- Maria Gravari-Barbas, Université de Paris 1
- Harry Hiller, Université de Calgary
- Charles-Edouard Houllier-Guibert, Université de Rouen
- Colin Mickael Hall, Université de Canterbury, Nouvelle-Zélande
- Eva Kassens-Noor, Michigan State University
- Leïla Kebir, Université de Lausanne
- Antoine Marsac, Université de Paris-Est
- Virginie Picon-Lefebvre, ENSA-PB,
- Holger Preuss, Université Mainz, Allemagne
- Bertrand Réau, Conservatoire National des Arts et Métiers
- Pierre Olaf Schut, Université de Paris-Est
- Gwendal Simon, Université de Paris-Est
Organising Committee
- Cécile Collinet,
- Marie Delaplace,
- Yannick L’Horty,
- Antoine Marsac
- Pierre-Olaf Schut,
- Benoit Segay
References
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Kategorien
- Städteforschung (Hauptkategorie)
- Gesellschaft > Soziologie > urbane Soziologie
Orte
- 5 boulevard Descartes
Champs-sur-Marne, Frankreich (77)
Daten
- samedi, 31. octobre 2020
Schlüsselwörter
- ville, politique évènementielle, évaluation des impacts, méga-événement, jeux olympiques, tourisme, sécurité, risque, accueil, touriste, hébergement, transport, mobilité, logistique, accessibilité, image, marketing territorial
Kontakt
- Benoit Segay
courriel : benoit [dot] segay [at] u-pem [dot] fr
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Informationsquelle
- Benoit Segay
courriel : benoit [dot] segay [at] u-pem [dot] fr
Zitierhinweise
« Ville, évènementiel, méga-événements et tourisme », Beitragsaufruf, Calenda, Veröffentlicht am mercredi, 04. décembre 2019, https://calenda-formation.labocleo.org/714239

