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Pourquoi lisons-nous ?

Why do we read?

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Publicado el mercredi 22 de janvier de 2020

Resumen

« Pourquoi lisons-nous » est un cycle de conférences-conversations sur la lecture comme expérience. Les séances, animées par des universitaires, écrivain·e·s et artistes, permettent de récolter des témoignages sur nos manières de lire. Ici, la hiérarchie traditionnelle entre l’auteur et ses lecteurs·trice·s se dissout et se rééquilibre. Chacun devient co-enquêteur dans cette communauté d’expériences.

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Présentation

« Pourquoi lisons-nous » est un cycle de conférences-conversations sur la lecture comme expérience. Les séances, animées par des universitaires, écrivain·e·s et artistes, permettent de récolter des témoignages sur nos manières de lire. Ici, la hiérarchie traditionnelle entre l’auteur et ses lecteurs·trice·s se dissout et se rééquilibre. Chacun devient co-enquêteur dans cette communauté d’expériences.

Le cycle  Pourquoi lisons-nous est co-organisé par le Service commun de la documentation de l’Université de Paris et Christopher Gellert, poète et chercheur, en partenariat avec la Maison des Ecrivains et de la Littérature, la radio expérimentale  DUUU et la Fondation des Etats-Unis

Programme

Mardi 28 janvier 2020

Lire, collecter

Rencontre avec Franck Leibovici (poète et artiste) et Abigail Lang (enseignante en études anglophones à l’Université de Paris et traductrice) à 19h, à la Bibliothèque des Grands Moulins

Quelle est la frontière entre le réel et la poésie ?

En conversation avec le poète et artiste Franck Leibovici nous nous demanderons comment la poésie peut produire des outils d’enquête pour explorer des masses de données, témoignages ou archives.

Nous échangerons sur l’histoire de l’enquête littéraire en France et aux États-Unis et sur les liens entre ces deux traditions, de Charles Reznikoff à Emmanuel Hocquard. Et nous dialoguerons avec Franck Leibovici sur sa méthode, qui tente comprendre cette échelle de la masse (de documents, de données, d’images) au moyen de dispositifs poétiques. Plus particulièrement, nous réfléchirons à la mise en forme poétique de ces données au sein de son œuvre : tinder chats, sex-tape amateur, correspondance amoureuse à plusieurs mains… (de l’amour, Jean Boîte éditions, 2019), procès à la Cour Pénale Internationale (bogoro, Questions théoriques, 2016), discours sénatorial (filibuster, Jeu de paume, 2013), sites web militants et militaires (portraits chinois, Al Dante, 2007), rapport d’une commission sur un attentat terroriste (9+11, ubuweb, 2005), présentations powerpoint (quelques storyboards, ubuweb, 2003)…

Finalement, nous nous demanderons comment des dispositifs poétiques peuvent constituer une autre forme de savoir qui agisse directement dans des contextes sociaux et au sein des institutions. Avec Julien Seroussi, Franck Leibovici mène maintenant depuis plusieurs années à la Cour pénale internationale un travail pour évaluer comment des outils issus de la poésie, de l’art ou des sciences sociales permettent une autre saisie des éléments de preuve textuels et visuels, venant compléter les outils traditionnels des juristes.

La séance s’achèvera avec une lecture collective.

Jeudi 27 février 2020

Lire l'argent ?

Rencontre avec Christophe Hanna (poète) et Pierre Zaoui (enseignant en philosophie à l’Université de Paris) à 19h, à la Bibliothèque des Grands Moulins

L'art vaut quoi ? En économie, un marché de l’art (ou des livres) est souvent caractérisé comme une star economy: les tout premiers (en termes de vente) touchent énormément d’argent tandis la masse énorme des autres vivent généralement au-dessous du seuil de pauvreté; ou encore une pokemon economy: the winner takes all. D’un point de vue politique, il y a sans doute là de quoi pleurer et vomir, même si pleurer et vomir ne mènent pas loin politiquement. D’un point de vue moral, il n’y a rien à dire et toute nostalgie est interdite: ce n’est pas là un système plus immoral que l'économie de la rente et de l’héritage qui caractérise près de la moitié des nos plus grands artistes et écrivains du XIXème et du début du XXème siècle. Mais d’un point de vue artistique, cela oblige les artistes et les écrivains d’aujourd’hui à transformer, malgré qu’ils en aient souvent, leur atelier ou leur bureau en laboratoires de l’argent. C’est peut-être plus intéressant et en tout cas souvent plus drôle. C’est en tout cas la voie que nous aimerions un peu creuser ensemble.

Jeudi 19 mars 2020 

Printemps des poètes

Rencontre avec Marik Froidefond (enseignante à l'Université Paris Diderot et poète) et Martin Rueff (enseignant à l'université de Genève et poète)  à 19h, à la Bibliothèque des Grands Moulins

Rencontre organisée dans le cadre du printemps des poètes autour de La Jonction de Martin Rueff

Et avec les étudiant.e.s en master "Poésie, arts, politique: fabriquer des possibles", dirigé par Marik Froidefond

Est-ce que la poésie a (encore) quelque chose à nous dire, et nous quelque chose à recevoir ou à exiger d’elle ? À quel nous s’adresse-t-elle dans ses formes et ses phrasés singuliers ? Martin Rueff pose ces questions dans son dernier livre de poésie, la Jonction (Nous, 2019), qui mêle et recompose le plus disparate, joint et disjoint les tons, les langues et les niveaux de langue.

Jeudi 23 avril 2020

L’art d’assaisonner les textes

Rencontre avec Sophie Rabau (autrice et enseignante en littérature à l’Université de Paris) et Laurent Calvié (enseignant de français et de langues anciennes à l’Université Aix-Marseille ;  et directeur de la collection "Philologie")

à 19h, à la Bibliothèque des Grands Moulins

Que faire quand nous lisons un texte qui nous rebute, nous déplait, nous hérisse ?

Cesser de lire ? Fermer le livre ou éteindre l’écran ? Certes, mais on ne le peut pas toujours, au premier chef quand on doit lire ce texte dans le cadre d’un programme scolaire ou universitaire… Laurent Calvié, philologue et éditeur (Anacharsis), et Sophie Rabau, auteur.e de L’Art d’assaissonner les textes, nous proposeront une méthode mal connue et pourtant fort ancienne pour lire en désaccord : l’interpolation. On peut apporter des textes que l’on n’aime pas…

Jeudi 7 mai 2020

Lire la migration

Rencontre avec Clément Baloup (auteur de bande dessinée et illustrateur) et Marie Gibert-Flutre (enseignante à l'UFR LCAO, Université de Paris)à 19h, à la Bibliothèque des Grands Moulins

Comment les récits personnels de migrations rencontrent-ils l'histoire coloniale franco-vietnamienne, au travers d'une bande dessinée ?

Avec "Quitter Saïgon", et sa série "Mémoire de Viet Kieu", Clément Baloup a mis en lumière l'histoire de la diaspora vietnamienne dont l'épisode terrible de boat people. Le pari : transformer des témoignages oraux, les archives et les destins oubliés en une oeuvre visuelle pour un large public

Lugares

  • Université de Paris, Bibliothèque des Grands Moulins - 5 rue Thomas Mann
    París, Francia (75013)

Fecha(s)

  • mardi 28 de janvier de 2020
  • jeudi 27 de février de 2020
  • jeudi 19 de mars de 2020
  • jeudi 23 de avril de 2020
  • jeudi 07 de mai de 2020

Palabras claves

  • lecture, poésie, littérature

Contactos

  • Claire Tirefort
    courriel : claire [dot] tirefort [at] u-paris [dot] fr

Fuente de la información

  • Claire Tirefort
    courriel : claire [dot] tirefort [at] u-paris [dot] fr

Para citar este anuncio

« Pourquoi lisons-nous ? », Ciclo de conferencias, Calenda, Publicado el mercredi 22 de janvier de 2020, https://calenda-formation.labocleo.org/738864

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