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From de jure regionalism to de facto regionalism

Du régionalisme de jure au régionalisme de facto

The history and trajectory of half a century of regional integration in Central Africa

Histoire et trajectoire d'un demi-siècle d'intégration régionale en Afrique centrale

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Published on jeudi, février 20, 2020

Summary

Le présent appel à contribution à contribution s'inscrit dans une perspective transdisciplianire d'analyse d'un demi-siècle d'intégration régionale en Afrique centrale. L'intégration régionale apparait de nos jours comme une nécessité que nul ne peut remettre en question. L'histoire nous enseigne que les sociétés huamines ont au fil du temps compris et saisi les enjeux des regroupements régionaux. Deux conceptions s'affrontent à cet effet à savoir la conception juridico-institutionnelle incarnée par le régionalisme de jure et la conception sociologique et informelle incarnée par le régionalisme de facto. C'est à l'aune de ces deux conceptions qu'il conviendra d'analyser la trajectoire du processus d'intégration régionale en Afrique centrale un demi-siècle après les indépendances obtenus par ces États.  

Announcement

Contexte

L’intégration régionale apparaît de nos jours comme une nécessité dont nul ne peut remettre en question l’importance. L’histoire nous enseigne que les sociétés humaines ont au fil du temps compris et saisi les enjeux du regroupement au sein des grands ensembles régionaux. La construction européenne qui s’est déroulée en plusieurs étapes, au lendemain de la seconde guerre mondiale, en est une parfaite illustration. De nos jours, l’intégration régionale interpelle beaucoup plus le continent africain étant donné que l’Afrique apparaît comme la région la moins intégrée de la planète. Selon le rapport conjoint Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique- Commission de l’Union Africaine - Banque Africaine de Développement, l’intégration régionale comporte cinq grandes étapes perceptibles en 16 indicateurs qui entretiennent une interdépendance accrue avec pour finalité la création d’une zone de libre-échange économique.

Dans cette perspective, deux conceptions s’affrontent à savoir la conception juridico-institutionnelle incarnée par le régionalimse de jure et la conception sociologique et informelle incarnée par le régionalisme de facto. Le régionalisme de jure  est donc une affaire de principes, de normes et de codes grâce aux quels, l’Afrique, à travers la mise sur pied d’institutions d’intégration régionale parviendrait à mettre sur pied une entité géopolitique et géoéconomique viable. Cette thèse de l’intégration par le haut reflète le paysage institutionnel de l’Afrique à travers la multitude d’organisations régionales pour qui, la dimension juridico-institutionnelle de l’intégration est garant de la réussite du processus d’intégration régionale. Le régionalisme de facto est une conception qui s’appuie sur un ensemble de mécanismes non institutionnels tendant à faire de l’intégration régionale une intégration à caractère factuel. Les pratiques de multiples acteurs constitués en réseaux produisent des interactions fortes ; provoquant ainsi une interdépendance accrue entre les différentes entités au sein d’un ensemble régional (Dario Battistella et al, 2012 :572). Le régionalisme de facto est porté par des transactions plus ou moins informelles qui créent des flux commerciaux, financiers, culturels et technologiques au sein d’un espace régional..

Problématique

De nombreuses études montrent que l’Afrique centrale reste, en dépit des efforts consentis pour accélérer l’intégration régionale en Afrique, l’une des sous-régions qui tarde à entrer réellement dans la danse. Pourtant, tout porte à croire que cette sous-région est doté de nombreuses potentialités socio-anthropologiques et économiquespouvant lui permettre de réaliser de meilleurs résultats en termes d’intégration de ses Etats. Seulement, l’opposition entre défenseurs du régionalisme de jure et chantres d’un régionalisme de facto à laquelle il faudrait ajouter la pluralité des organisations d’intégration constitue à n’en point douter la principale pesanteur à l’effectivité de l’intégration régionale en Afrique centrale. Partagés entre plusieurs communautés économiques régionales tels que la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC), la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC), la Communauté des Pays des Grands Lacs (CPGL), l’Afrique centrale dessine le visage d’un vrai labyrinthe institutionnel qui rend complexe les dynamiques d’intégration régionale dans cette sous-région. Cependant, de nombreux indicateurs à la fois politiques, démographiques sociaux et économiques montrent que malgré cette opposition entre régionalisme de jure et régionalisme de facto, l’Afrique centrale s’est au fil du temps inscrite sur une trajectoire qui permet d’espérer en de lendemains meilleurs en termes d’amélioration de l’indice d’intégration régionale. La constitution d’une entité politique solidement structurée adossée sur une zone économique hautement compétitive constitue quelques perspectives qui permettent de comprendre et d’évaluer le processus d’intégration en Afrique centrale. La finalité des actions étant la constitution d’une Communauté Economque Africaine conformément aux directives du Plan d’action de Lagos de 1981 entérinées par le traité d’Abuja de 1991.  Ainsi, fort de cette pluralité institutionnelle et de cette divergence de conceptions qui caractérisent les Etats et les peuples de l’Afrique centrale, peut-on espérer une amélioration de la situation dans cette sous-région ? Comment comprendre l’histoire et la trajectoire de l’intégration régionale dans cette partie de l’Afrique un demi-siècle après ?

C’est à l’aune de ces interrogations que le présent appel à contribution se fixe, en toute modestie l’analyse de la trajectoire de l’intégration régionale en Afrique centrale partant des deux principales doctrines en la matière à savoir : le régionalisme de jureet le régionalisme de facto. Les analyses s’inscrivent dans une logique transdisciplinaire quoique restant focalise dans une approche historique centrée sur l’histoire et la trajectoire d’un demi-siècle d’intégration régionale en Afrique centrale. Les analyses concernent bien entendu les organisations d’intégration régionale présentes en Afrique centrale avec cependant une prise en compte de l’espace CEEAC comme pôle de référence.

Axe thématique 1 : Le régionalisme de jure et la mise en sens de l’intégration régionale en Afrique centrale

            Cet axe thématique analyse de façon succincte l’approche juridico-institutionnelle de l’intégration régionale en Afrique centrale partant de ses premiers fondements juridiques et politiques. Il est question entre autre d’étudier les processus, les mécanismes ainsi que les enjeux normatifs de mise en œuvre de l’intégration régionale en Afrique centrale

  • Histoire des institutions et fondements juridiques de l’intégration régionale en Afrique centrale ;
  • Le droit de l’intégration régionale en Afrique centrale ;
  • Les politiques globales et sectorielles de mise en œuvre de l’intégration régionale en Afrique centrale ;
  • Politiques économiques et intégration régionale en Afrique centrale ;
  • Diplomatie non gouvernementale et mécanismes de renforcement de l’intégration régionale en Afrique centrale.

Axe thématique 2 : Le régionalisme de facto et les logiques de déploiement des dynamiques d’intégration régionale en Afrique centrale

            Cet axe thématique ambitionne de décrypter l’approche sociologique et informelle de l’intégration régionale à travers les logiques de construction et de déconstruction des ensembles sur fond de dynamiques d’intégration régionale. Il s’agit de montrer comment certaines indicateurs tels que les migrations, la culture, le sport et les ressources naturelles participent à construire et à renforcer l’intégration régionale en Afrique centrale en échappant parfois aux normes et aux institutions édictées par le régionalisme de jure.

  • Déterminants culturels et construction d’une identité communautaire en Afrique centrale ;
  • Ressources naturelles et intégration régionale en Afrique centrale ;
  • Pratiques sportives et renforcement de la solidarité communautaire en Afrique centrale ;
  • Logiques socio-spatiales et reconfigurations des sous-régions en Afrique ;
  • Identités communautaires et anthropologie des mobilités dans les sous-régions africaines ;
  • Libre circulation des personnes et des biens, compétitivité économique et dynamiques d’intégration régionale en Afrique.

Les sous-axes thématiques ci-dessus déclinés restent ouverts pour des nécessités de transdisciplinarité et de complémentarité dans les contributions. Les contributeurs doivent cependant s’efforcer d’inscrire leurs propositions de contribution dans l’un des principaux axes thématiques et de le préciser plus de clarté et d’objectivité. Tout ceci doit se faire dans un esprit fondé sur l’innovation épistémologique et la volonté d’apporter des résultats pratiques. Outre les contributions empiriques et théoriques, les contributions présentant les résultats des travaux de terrain sont vivement attendues.

Modalités de soumission des contributions

Les résumés (abstracts) des contributions devront être envoyés au Comité Editorial dans les deux langues officielles du Cameroun à savoir en français et en anglais. Ces résumés devront comporter une idée générale et une problématique le tout rédigé en 12 lignes ou 400 mots maximum. Les articles définitifs devront être envoyés via une adresse électronique suivant le protocole de rédaction ci-après :

  1. Titre de la communication : en Gras et centré majuscule en début de page ;
  2. Noms et prénoms de/des auteur(s) : en bas du titre de la communication ;
  3. Titres et grades académiques, institution d’attache et adresse : en italiques ;
  4. Article final : police (times new romans), taille (12), interligne (1,5).

Échéances

  • Les résumés des propositions de contributions sont attendus au plus tard le 30 avril 2020 ;

  • Les différents contributeurs seront notifiés de l’acceptation ou du rejet de leurs propositions à partir 30 mai 2020 ;
  • La date limite d’envoi des textes complets en français est fixée au 30 novembre 2020.

NB : Les textes complets devront comporter un résumé en français et anglais.

Contacts

Les textes doivent être envoyés aux adresses suivantes :

Consignes aux auteurs

Règles de présentation

Suivant les recommandations de l’Éditeur, le texte doit être présenté de la manière la plus simple possible : texte justifié, en Times New Roman 12 pour le texte courant et Times New Roman 10 pour les notes de bas de page ; majuscules accentuées ; interligne simple (1), retraits de paragraphes à 1 cm ; pas de sauts de paragraphes à l’intérieur des parties ; des sous-titres doivent aérer le texte et le découper en sections bien identifiables (l’ouvrage ne reconnaît que trois niveaux de titres) Les textes définitifs devront être compris entre 15 et 20 pages.

Le texte final doit être accompagné d’un résumé de 400 signes maximum en français et en anglais.

  • Notes de bas de page

Toutes les notes doivent être mises en bas de page, en utilisant l’appel automatique de Word.Dans la note elle-même, le numéro de la note doit être mis en exposant. Par convention on ne place jamais d’appel de note dans les titres et sous-titres.Dans le texte des notes, on utilise voir et non cf. pour renvoyer à une référence.

  • notes de Références

Les références bibliographiques ne doivent pas se trouver dans le corps du texte. La bibliographie est constituée des notes de bas de page et la bibliographie finale à la fin de l’article.

On utilisera les modèles suivants pour les premières références. Les autres références devront s’arrimer à la logique du short title(Titre court) lorsqu’il s’agira du même auteur et de la méme référence. Exemple : A. DIOUF, « Afrique : l’intégration régionale face à la mondialisation », p. 785.

- pour les articles scientifiques : Initiales du prénom de l’auteur et nom sans majuscules, ‘‘Titre de l’article en romain entre guillemets’’, Titre de la revue en italique, le volume de la revue, le numero, l’année de publication, la page.

Exemple : A. DIOUF, « Afrique : l’intégration régionale face à la mondialisation », Politique étrangère, no 4, 2006, p. 785.

- pour les thèses et mémoires : Initiales du/des prénom(s) et nom de l’auteur « Titre de la thèse ou du mémoire », domaine de la thèse ou du mémoire, Université de soutenance, date, page(s).

Exemple : BATENGUENE ASSIL, R.,  « Les pays de l’Europe communautaire dans la politique étrangère du Cameroun », Thèse de Doctorat en Histoire, Université de Yaoundé I, 2013, p. 17.

- pour les chapitres d’ouvrages : Initiales du prénom de l’auteur et nom (mettre l’initial en majuscules), ‘‘Titre du chapitre’’,in Initiales du prénom du directeur de l’ouvrage et nom (mettre l’initial en majuscules), Titre de l’ouvrage, Lieu d’édition, l’Éditeur, l’année, la/les page (s).

Exemple : J. KOUFAN MENKENE, « “Démystification épistémologique du concept de « coopération internationale » en contexte camerounais: sociogenèse d’une pathologie du cerveau de l’oligarchie dirigeante” », In MAMOUDOU B., MEVA’A ABOMO D., MESSINA MVOGO E. et H. G. MBENG DANG (Dir),  La Renaissance Africaine: de la Théorie à la Matérialisation à l’Horizon 2060. Mélanges Internationaux Offerts au Pr Samuel EFOUA MBOZO’O, Douala, Editions Cheikh Anta Diop, 2017, p. 44.

- pour les ouvrages : Initiales du prénom de l’auteur et nom (mettre l’initial en majuscules), Titre de l’ouvrage, Lieu d’édition, l’Éditeur, l’Année, la/les page (s).

Exemple : Exemple : D. BATISTELLA, Théories des relations internationales, Paris, Presses de la Fondation Nationale de Science Politique, 2003, p. 10.

- Pour les entretiens : Entretien avec X, âge de l’informateur, activité, lieu de l’entretien, date de l’entretien.

Bibliographie

Les références bibliographiques doivent être classées par rubriques selon les types de documents à utiliser  à savoir : les ouvrages, les articles de revues, les thèses et les mémoires.

- pour les articles scientifiques : de l’auteur et nom en majuscules et Initiales du prénom, ‘‘Titre de l’article en romain entre guillemets’’, Titre de la revue en italique, le volume de la revue, le numero, l’année de publication, les pages.

Exemple : DIOUFA., « Afrique : l’intégration régionale face à la mondialisation », Politique étrangère, no 4, 2006, pp. 785-791.

- pour les thèses et mémoires : nom de l’auteur et Initiales du/des prénom(s) « Titre de la thèse ou du mémoire », domaine de la thèse ou du mémoire, Université de soutenance, date.

Exemple : BATENGUENE ASSIL, R.,  « Les pays de l’Europe communautaire dans la politique étrangère du Cameroun », Thèse de Doctorat en Histoire, Université de Yaoundé I, 2013.

- pour les chapitres d’ouvrages : nom de  l’auteur et Initiales du prénom de (mettre l’initial en majuscules), ‘‘Titre du chapitre’’,in nom et Initiales du prénom du directeur de l’ouvrage (mettre l’initial en majuscules), Titre de l’ouvrage, Lieu d’édition, l’Éditeur, l’année.

Exemple : KOUFAN MENKENEJ., « “Démystification épistémologique du concept de « coopération internationale » en contexte camerounais: sociogenèse d’une pathologie du cerveau de l’oligarchie dirigeante” », In B.MAMOUDOU, D.MEVA’A ABOMO, E. MESSINA MVOGO et MBENG DANG H. G. (Dir),  La Renaissance Africaine: de la Théorie à la Matérialisation à l’Horizon 2060. Mélanges Internationaux Offerts au Pr Samuel EFOUA MBOZO’O, Douala, Editions Cheikh Anta Diop, 2017.

- pour les ouvrages : nom de l’auteur et Initiales du prénom de l’auteur (mettre l’initial en majuscules), Titre de l’ouvrage, Lieu d’édition, l’Éditeur, l’Année.

Exemple : Exemple : BATISTELLAD., Théories des relations internationales, Paris, Presses de la Fondation Nationale de Science Politique, 2003.

- Pour les entretiens : Entretien avec X, âge de l’informateur, activité, lieu de l’entretien, date de l’entretien.

Comité éditorial

Les contributions sont attendues par un comité éditorial qui assure la direction scientifique ainsi que l’édition de l’ouvrage. Il est coordonné par le Professeur  Raphael BATENGUENE ASSIL, Enseignant au  Département d’Histoire de l’Université de Douala. Il est assisté d’un Secrétariat éditorial composé de :

Comité scientifique

Les articles issus du présent appel à contribution seront soumis à une triple expertise scientifique assurée par un comité scientifique pluridisciplinaire constitué d’universitaires chevronnés.

  • Pr Jean KOUFAN MENKENE, Département d’Histoire, Université de Yaoundé I ;
  • Pr Laurent ZANG, Département de Diplomatie, IRIC/Université de Yaoundé II ;
  • Pr Philippe-Blaise ESSOMBA, Département d’Histoire, Université de Yaoundé I ;
  • Pr Emmanuel TCHUMTCHOUA, Département d’Histoire, Université de Douala ;
  • Pr Cyriaque ESSEBA, Département de Science Politique, Université de Yaoundé II ;
  • Pr Eric-Mathias OWONA NGUINI, Département de Science Politique, Université de Yaoundé II ;
  • Pr Charles NGADIFNA, Département de Sociologie, Université de Douala ;
  • Pr Emmanuel WONYU, Département de Diplomatie, IRIC/Université de Yaoundé II ;
  • Pr Mamoudou BOUBA, Département d’Histoire, Université de Ngaoundéré ;
  • Pr Raphael BATENGUENE ASSIL, Département d’Histoire, Université de Douala ;
  • Pr Fred Gérémi MEDOU NGOA, Département de Science Politique, Université de Douala ;
  • Pr Pascal Charlemagne MESSANGA NYAMDING, Département d’Intégration et Coopération pour le Développement, IRIC/Université de Yaoundé II ;
  • Dr Paul BATIBONAK, CREDIS ;
  • Dr Isaac Ferdin ZO’O, Département de Droit Public, Université de Douala ;
  • Dr Eric Wilson FOFACK, Département d’Histoire, Université de Dschang ;
  • Dr René BIDIAS, Département d’Intégration et Coopération pour le Développement, IRIC/Université de Yaoundé II ;
  • Dr Alphonse Zozime TAMEKAMTA
  • Dr Jules Joseph SINANG

Subjects

Places

  • Douala, Cameroon

Date(s)

  • jeudi, avril 30, 2020

Keywords

  • Afrique centrale, régionalisme, jure, de facto, intégration régionale

Contact(s)

  • Bertrand Iguigui
    courriel : iguiguibertrand [at] yahoo [dot] fr
  • Paul Derrick Dang A Goufan
    courriel : derrickdang15 [at] yahoo [dot] fr
  • Raphael BATENGUENE ASSIL
    courriel : batenguene_assil [at] yahoo [dot] fr

Information source

  • Bertrand Iguigui
    courriel : iguiguibertrand [at] yahoo [dot] fr

To cite this announcement

« From de jure regionalism to de facto regionalism », Call for papers, Calenda, Published on jeudi, février 20, 2020, https://calenda-formation.labocleo.org/748040

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