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Co-existing in the city : Perturbation, resistance, co-operation

Cohabiter dans la ville : troubles, résistances, coopérations

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Published on vendredi, mai 29, 2020

Summary

La revue Espaces & Sociétés lance un appel à contribution pour un numéro thématique intitulé « Cohabiter dans la ville : troubles, résistances, coopérations ». Ce dossier invite à explorer des situations de cohabitation entre citadins, quels que soient leur statut – propriétaires, locataires, résidents de foyers d’hébergement. Il s’intéresse aux différentes déclinaisons de la cohabitation, à ses possibilités, comme à ses empêchements, à l’échelle spatiale du logement, du quartier, et de la ville.

Announcement

Appel à articles pour le dossier thématique « Cohabiter dans la ville : troubles,résistances, coopérations » de la revue Espaces et sociétés

Coordination

Coordonné par Florence Bouillon, Marine Maurin et Pascale Pichon

Argumentaire

Ce dossier d’Espaces et sociétés invite à explorer des situations de cohabitation dans la ville,le plus souvent involontaires, entre citadins, quels que soient leur statut – propriétaires et locataires, résidents d’établissements de logement ou de foyers d’hébergement. Nous entendons la notion de cohabitation au sens propre comme « le fait d'habiter ensemble » et dans un sens extensif, comme une organisation sociale de la sphère privée et intime en des lieux et selon des contiguïtés extrêmement divers. Cette organisation peut être ou non choisie. Elle ne garantit pas toujours la continuité d'un entre-soi familier, ainsi que le suggèrent les notions de « chez soi » ou « chez nous » : elle est soumise à des contingences économiques, aux inégalités sociales et aux empêchements d'accéder à un logement en propre, en particulier dans les grandes métropoles. Nous considérons par conséquent les formes de l’altérité qui s’incarnent dans les figures du pauvre et de l’étranger, telles que Simmel (1908) nous invite à les penser, afin d’examiner le continuum des relations de cohabitation, qui vont de la coprésence entendue comme une « activité concertée » (Joseph, 1998), éphémère mais néanmoins renouvelée, aux rapports de voisinage, dans toutes leurs nuances et complexités. Ces premiers éléments de définition ne doivent pas constituer une limite aux propositions attendues, mais méritent d'être débordés, explorés par l'enquête dans des situations diverses de coexistence et de coprésence, en des lieux et selon des temporalités différentes. Ces deux termes nous semblent indissociables pour penser les rapports entre habitat et espaces publics urbains et les formes de sociabilités cohabitantes qu’elles instaurent. Dans ce numéro, la cohabitation pourra être en effet appréhendée, tant du côté des personnes sédentaires, que de celui des personnes en situation de précarité résidentielle ou de mobilité.

A l’articulation des études urbaines, de la sociologie des migrations et de la pauvreté, l’originalité du projet consiste à proposer une mise en perspective de situations composites, leplus souvent envisagées de manière séparée. Ce numéro s’intéresse aux différentes déclinaisons de la cohabitation – temporelle, spatiale, relationnelle, politique et morale – ainsi qu’à ses possibilités, tout comme à ses empêchements, et invite à interroger l’« éthique de laville » contemporaine (Sennett, 2019). Pour cela, il convient de ne pas négliger les modalités de l’accueil et de l’acceptation morale, comme les tensions et les conflits à l’œuvre entre les habitants, selon leur place et leur statut, réel ou imaginé (Stavo-Debauge, 2003 ; LoisonLeruste, 2014). En effet, les formes de cohabitation mettent tout d’abord à l’épreuve le lien civil et interrogent la citoyenneté citadine qui se livre dans le cours des interactions et dans l’expérience urbaine, via des formes plurielles de coopération (Bidet, Boutet, Chave, Gayet-Viaud et Le Méner, 2015). Les affects et les émotions agissent également sur l’attitude de l’indifférence civile, qui s’en trouve dès lors réinterrogée. Ces formes de coprésence réitérées, qui peuvent aussi se manifester de manière plus ou moins consistante dans les routines et habitudes des sociabilités habitantes sous forme dedons, d’échanges de biens et de services, de « visites au pauvre » dans l’espace public (Pichon, 2010), n’excluent pas des conflits et des rejets signifiés. Ainsi se conjuguent selon les moments, les situations et les événements ordinaires, des liens faibles et des « inclinations à cohabiter » (Breviglieri, Conein, 2003). Ce sont précisément ces situations de troubles, de résistances et de coopérations, qui s’incarnent à l’échelle spatiale du logement, du quartier, voire de la ville, que ce numéro spécial cherche à documenter.

Trois pistes problématiques pourront notamment être saisies dans les propositions decontribution, afin de rendre compte des degrés d’engagement des co-habitants, allant de la « ville familière » (Agier, 2015) aux formes de sociabilités et d’urbanité qui se déploient ets’inventent dans le côtoiement entre inconnus :

  • Cohabiter au sein de l’espace domiciliaire, du « chez soi », « chez nous ». Comment s’inventent des formes de cohabitation entre non familiers, dans les espaces domiciliaires du squat, du centre d’hébergement, du foyer ? Selon quels principes, valeurs, ajustements ou aménagements des intimités ? Comment l’hébergement chez un tiers se traduit-il lors de l’accueil de l’étranger – immigrant ou sans-abri par exemple –, selon quelle hospitalité et dans quelle temporalité ?
  • Cohabiter au sein d’un quartier, ou encore au sein d’un immeuble. Comment se déclinent les interactions entre habitants, voisins, passants, en vue de quel ordre et selon quelles normes de cohabitation ? Comment s’expriment et s’incarnent dans des relations ordinaires des rapports sociaux structurant l’urbanité quotidienne ? Au-delà des enjeux de représentation de l’altérité, de quelles manières et selon quelles initiatives se constitue unentourage ? Quels types « d’aller vers », de lutte, de résistance, de mobilisations individuelle et collective sont développés en communauté de voisinage ? En quoi les attachements passés ou récents sont-ils partie prenante du projet d’habiter ici ou ailleurs ?
  • Cohabiter au sein des espaces publics. A l’heure où les dispositifs « anti-SDF » fleurissent dans les villes du monde entier, comment se négocient les coprésences itératives au sein d’un même espace, celui de la rue ou de la place par exemple ? Comment se manifestent des conflits d’occupation, et dans quelles circonstances observe-t-on a contrario des revendications collectives pour cohabiter ? Comment les lieux en sont-ils requalifiés ? Avec quelles instances et quels acteurs se définissent des stratégies d’occupation et de recours au droit ? Comment se négocient enfin les temps des cohabitations et selon quellescontraintes ou restrictions ?

Il est attendu des auteurs et autrices que les aspects touchant à la démarche et la posture de recherche, aux méthodes et outils mobilisés soient développés afin de rendrecompte des caractéristiques de l’enquête et des terrains investigués. Démarche de type ethnographique, documentaire, statistique ou encore collaborative, toutes les approches de l’enquête en sciences sociales peuvent être mobilisées. Ces aspects méthodologiques pourront même constituer le cœur de la proposition. Comment observer, décrire, rapporter, investiguer cet objet difficilement préhensible que sont les cohabitations ? Par quelles méthodes et outils ? Comment rendre compte, et à qui ? Comment intégrer l’acte de réception à l’enquête ? Comment enfin se réalisent les collaborations avec les enquêtés, et selon quelles médiations ? Toutes ces questions sont indicatives et n’épuisent pas les possibilités de conduirel’enquête et d’en rendre compte.

Calendrier

Envoi des articles au plus tard le : 1er novembre 2020

  • Adresse pour la correspondance : exclusivement en version électronique par courriel aux trois adresses suivantes :
  • florence.bouillon@gmail.com ;
  • maurin.marine@ireis.org ;
  • pascale.pichon@univ-st-etienne.fr

Les auteurs qui s’interrogent sur la pertinence de leur proposition peuvent contacter les coordinatrices.

Attention : la revue ne demande pas de propositions d’articles, mais directement les articles complets. Les articles ne dépassent pas 42 000 signes (espaces compris) en incluant : texte, notes, références bibliographiques, annexes, mais hors résumés.

Les normes de présentation et les conseils aux auteurs sont disponibles sur le site de la revue.

La revue rappelle que tout auteur peut lui adresser, à tout moment, un article en hors dossier, si celui-ci concerne le rapport espaces, territoires et populations au sens large et s’il respecte les normes de publication ; en cas d’acceptation, ces articles sont publiés rapidement.

Références

AGIER Michel, 2015, Anthropologie de la ville, Paris, Presses universitaires de France.

BREVIGLIERI Marc, CONEIN Bernard (dir.), 2003, Tenir ensemble et vivre avec. Explorationssociologiques de l’inclination à cohabiter : Les formes du vivre ensemble incluant la figure du tiers, rapport Plan Urbanisme Construction Architecture (PUCA), PôleSociétés Urbaines, Habitat et Territoires, Paris.

BIDET Alexandra, BOUTET Manuel, CHAVE Frédérique, GAYET-VIAUD Carole et LE MENER Erwan, « Publicité, sollicitation, intervention », SociologieS [Online], Pragmatisme et sciences sociales : explorations, enquêtes, expérimentations, mis en ligne le 23 février 2015, consulté le 15 février 2019. [URL : http://journals.openedition.org/sociologies/4941].

JOSEPH Isaac, 1998, La ville sans qualités, La Tour d’Aigues, L’Aube.LOISON LERUSTE Marie, 2014, Habiter à côté des SDF. Représentations et attitudes face à lapauvreté, Paris, L’Harmattan.

PICHON Pascale, [2007] 2010, Vivre dans la rue, Sociologie des sans domicile fixe, Saint-Etienne, PUSE.

SENNET Richard, 2019, Bâtir et habiter. Pour une éthique de la ville, Paris, Albin Michel.

SIMMEL Georg, "Digressions sur l’étranger" [1908] 1984, in : L’école de Chicago, présenté par Yves Grafmeyer et Isaac Joseph, Paris, Aubier.

STAVO-DEBAUGE Joan, 2003, « L’indifférence du passant qui se meut. Les ancrages durésident qui s’émeut », in : Daniel Cefaï et Dominique Pasquier (dir.), Les sens du public. Publics politiques, publics médiatiques, Paris, PUF, p. 347-371.

Translated from French by Miriam Rosen

Coordination 

Co-ordinated by Florence Bouillon, Marine Maurin and Pascal Pichon

Argument

This thematic issue of Espaces et Sociétés is intended to explore situations of co-existence, most often involuntary, between city-dwellers, whatever their status – homeowners, landlords and tenants, residents of social housing or temporary shelters. We employ the concept of co-existence both in the literal sense, as ‘the fact of living together’, and more broadly as a social organisation of the private sphere in extremely varied places and conditions of proximity. This organisation can be chosen or not. It does not always guarantee the continuity of the familiar setting suggested by ideas of ‘my place/home/house’ or ‘our place/home/house’. Rather, it is subject to economic contingencies, social inequalities and obstacles to acquiring one’s own housing, especially in the large metropolitan areas. We are therefore concerned with the forms of otherness embodied in the figures of the poor person and the stranger as set out by Simmel (1908), in order to examine the spectrum of co-existence relationships, going from copresence, understood as a ‘concerted activity’ (Joseph, 1998) that is fleeting but nonetheless repeated, to neighbourly relations, with all of their nuances and complexities.

These initial definitions are not meant to limit the proposals to come; rather, they mark a point of departure to be developed through investigations into various situations of co-existence and copresence, in different places and time frames. In our view, these two terms are inseparable for thinking about the relationships between urban housing and public spaces and the forms of co-existing socialities that they establish. For the purposes of this thematic issue, co-existence can thus be comprehended in terms of those who are settled and those in precarious residential situations or mobility. The originality of this approach, at the crossroads of urban studies, sociology of migration and sociology of poverty, consists of providing an overall view of composite situations that are most often treated separately.

This issue seeks to address the different dimensions of co-existence – temporal, spatial, interpersonal, political and moral – as well as its possibilities and its stumbling-blocks, and calls for examining today’s ‘ethics for the city’ (Sennett, 2018). To that end, it is also necessary to consider the conditions of hosting and moral acceptance, along with the tensions and conflicts at work between residents, depending on their position and status, real or imagined (Stavo-Debauge, 2003; Loison Leruste, 2014). The forms of co-existence clearly put the civic bond to the test and question the city-dweller’s civic consciousness that is expressed in the course of interactions and the larger urban experience through multiple forms of co-operation (Bidet, Boutet, Chave, Gayet-Viaud and Le Méner, 2015). Affects and emotions also act on the attitude of civic indifference, which must therefore be re-examined as well.

These repeating forms of copresence – which can also manifest themselves with more or less consistency in the routines and habits of resident socialities in the form of gifts, exchanges of goods and services or ‘visits to the poor’ in the public space (Pichon, 2012) – do not exclude explicit conflicts and rejections. Depending on ordinary moments, situations and events, weak ties and ‘tendencies to co-exist’ can thus come together (Breviglieri, Conein, 2003). These instances of perturbation, resistance and co-operation at the spatial level of the dwelling, the neighbourhood or even the city are precisely the situations that this special issue seeks to document.

In order to bring out the degrees of co-existence, ranging from Michel Agier’s ‘familiar city’ (2015) to the forms of socialities and urban lifestyles that are revealed and invented in encounters between strangers, three lines of investigation could be particularly fruitful:

Co-existing within the residential space ‘my place’, ‘our place’).

How are forms of co-existence invented between those who are not close relations, in the residential spaces of the squat, the night shelter, the hostel? What principles, values and adjustments of privacy are called into play? What forms does third-party hosting take in the case of welcoming the stranger – immigrants or homeless persons, for example – with what kind of hospitality and within what time frame?

Co-existing within a neighbourhood or an apartment block.

What are the interactions taking place between residents, neighbours or passers-by, with a view to what kind of order and according to what standards of co-existence? How are the social relations structuring daily life in the city expressed and embodied in ordinary relationships?

Beyond the issues involved in representing otherness, what are the ways an entourage is constituted? What kinds of ‘reaching out’, struggle, resistance and mobilisation, both individual and collective, are developed in these neighbourly communities? What is the role of past or present attachments in plans for living ‘here’ or ‘elsewhere’?

Co-existing within public spaces.

At a time when ‘anti-homeless’ measures are abounding in cities throughout the world, how are repeating copresences within a single space – the street or the square, for example – negotiated? How do occupation conflicts manifest themselves and, on the contrary, in what circumstances can we observe collective demands for co-existing? How are the spaces involved reclassified? Who are the authorities and actors involved in defining occupation strategies and the recourse to law? How are the timespans of co-existence negotiated, and with what constraints or restrictions?

Authors are encouraged to develop aspects of their research approaches and positions, as well as the methods and tools used, in order to bring out the features of the enquiry itself and the particular fields investigated. All research approaches in the social sciences, whether ethnographic, documentary, statistical or collaborative can be employed. Indeed, these methodological dimensions can even constitute the core of the proposal. How are we to observe, describe, investigate and report on a subject as elusive as co-existence? What are the appropriate methods and tools? How do we report on them, and to whom? How do we integrate the researcher’s act of reception into the study? And how do we develop collaborations with the respondents, through what kinds of interfaces?

These questions are to be taken as suggestions and as such, do not exhaust the possibilities for conducting and presenting the enquiry.

Submission guidelines 

Deadline for article submissions 1 November 2020

Contacts

  • florence.bouillon@gmail.com
  • maurin.marine@ireis.org
  • pascale.pichon@univ-st-etienne.fr

Articles should be submitted in digital format only to all three email addresses.

Authors with questions about the relevance of their proposals can contact the co-ordinators directly.

PLEASE NOTE :

  • The journal considers only completed articles, not proposals.
  • Articles must not exceed 7,000 words/42,000 characters (with spaces), including texts, notes, bibliographical references and appendices, but not abstracts.
  • Author guidelines and editorial standards for submissions are available on the journal website: https://www.cairn.info/docs/ES_Normes_editoriales_et_Consignes_auteurs.pdf]

It should be kept in mind that authors can submit articles independently of the thematic issues at any time, as long as these submissions deal with the relationship between spaces, territories and populations in the broad sense and respect the journal’s publication norms. If accepted, the articles are quickly published in the ‘Varia’ section.

References

Agier Michel, 2015, Anthropologie de la ville, Paris, Presses universitaires de France.

Breviglieri Marc, Conein Bernard (eds), 2003, Tenir ensemble et vivre avec. Explorations sociologiques de l’inclination à cohabiter: Les formes du vivre ensemble incluant la figure du tiers, report, Plan Urbanisme Construction Architecture (PUCA, Pôle Sociétés Urbaines, Habitat et Territoires, Paris.

Bidet Alexandra, Boutet Manuel, Chave Frédérique, Gayet-Viaud Carole and Le Mener Erwan, ‘Publicité, sollicitation, intervention’, SociologieS, Pragmatisme et sciences sociales: explorations, enquêtes, expérimentations, http://journals.openedition.org/sociologies/4941, uploaded 23 February 2015, accessed 15 February 2019.

Joseph Isaac, 1998, La ville sans qualités, La Tour d’Aigues, Éditions de L’Aube.

Loison Leruste Marie, 2014, Habiter à côté des SDF. Représentations et attitudes face à la pauvreté, Paris, L’Harmattan.

Pichon Pascale, [2007] 2010, Vivre dans la rue, Sociologie des sans domicile fixe, Saint-Étienne, Presses universitaires de Saint-Étienne.

Sennet Richard, 2018, Building and Dwelling: Ethics for the city, New York, Farrar, Straus and Giroux.

Simmel Georg, ‘The Stranger’ [1908] 1971, in Georg Simmel: On Individuality and Social Forms, ed. and trans. Donald Levine, Chicago: University. of Chicago Press, pp. 143–150.

Stavo-Debauge Joan, 2003, ‘L’indifférence du passant qui se meut. Les ancrages du résident qui s’émeut ‘, in Daniel Cefaï and Dominique Pasquier (eds), Les sens du public. Publics politiques, publics médiatiques, Paris, Presses universitaires de France, pp. 347-371.

 


Date(s)

  • dimanche, novembre 01, 2020

Keywords

  • cohabitation, ville, hospitalité, conflit, résistance, trouble, voisinage, quartier

Contact(s)

  • Florence Bouillon
    courriel : florence [dot] bouillon [at] gmail [dot] com

Information source

  • Florence Bouillon
    courriel : florence [dot] bouillon [at] gmail [dot] com

To cite this announcement

« Co-existing in the city : Perturbation, resistance, co-operation », Call for papers, Calenda, Published on vendredi, mai 29, 2020, https://calenda-formation.labocleo.org/780989

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