AccueilDu front de carrière à la structure rupestre. Reflet du travail de la pierre

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Du front de carrière à la structure rupestre. Reflet du travail de la pierre

From quarries to rock-cut sites. Echoes of stone crafting

Dal fronte di cava alla struttura rupestre. Tracce incise della lavorazione della pietra

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Publié le lundi 05 octobre 2020

Résumé

Ce colloque vise précisément à s’intéresser aux espaces rupestres et aux carrières, envisagés ensemble comme lieux où s'expriment des savoir-faire et un artisanat non mécanisé, spécifiques au traitement des roches. Toutes les périodes peuvent être représentées et une approche diachronique est recherchée.

Annonce

Argumentaire

L'étude des carrières porte principalement sur la structure de l’extraction et sur les hommes qui y ont travaillé, au contraire des espaces rupestres qui ont souvent été abordés d'un point de vue architectural ou historico-artistique. Néanmoins, l’approche structurelle de ces espaces creusés permettraient de mieux comprendre les hommes ayant œuvré à leur réalisation. Qu’ils soient carrière ou cavité anthropique, ces sites archéologiques ont rarement été intégrés dans les études portant sur leur paysage historique. Rares sont les initiatives qui ont mis le rupestre et les carrières sur le devant de la scène: les colloques de Saint-Martin-le-Vieil organisés depuis 15 ans par Marie-Elise Gardel; les séminaires de recherche "de la carrière aux constructions" portés par le Laboratoire de Médiévistique Occidentale de Paris (LAMOP – Université Paris-Panthéon Sorbonne) depuis 1984; les récentes sessions  organisées au congrès de l'European Association of Archaeologists (2017-2019) et celle du congrès de la Société des Archéologues Médiévistes Italiens (SAMI) qui s'est déroulé à Matera en 2018.

L’étude de ces structures pose de nombreux problèmes méthodologiques aux chercheurs : la nature souterraine de certains sites empêche la présence de lumière naturelle comme l'étroitesse des lieux qui créé des difficultés pour les relevés, la présence de déchets et de gros blocs entrave l'observation des fronts de carrière. La conception même du site, souvent perçue comme résultant d’un processus unique, c’est-à-dire réalisée en une seule fois, a occulté pendant des années l'analyse du phasage et de l'établissement de chronologies relatives. De même, les études des processus de creusement ou d'extraction pourtant essentiels pour définir l'économie de chantier (au sens de création d'une architecture ou d'une activité artisanale), l'identification et la qualification des acteurs de ces chantiers et la compréhension de l'organisation des espaces où ces chantiers se sont déroulés restent encore très confidentielles et disparates.

L’organisation de ce colloque vise précisément à s’intéresser aux espaces rupestres et aux carrières, envisagés ensemble comme lieu où s'expriment des savoir-faire et un artisanat non mécanisé, spécifiques au traitement des roches. Toutes les périodes peuvent être représentées et une approche diachronique est recherchée. Deux échelles seront privilégiées :

  • l'échelle micro où la paroi devient objet d'étude à travers l’étude des traces d’outils et des accidents lithologiques.
  • l'échelle macro où l’analyse de la structure (site/carrière) entre en dialogue avec les résultats de l’étude des parois.

Organisation

Au vu du contexte sanitaire, le colloque, en langue anglaise, se déroulera en version dématérialisée les 25 et 26 mars 2021, à partir de la plateforme de l’université de Pise. Il sera retransmis en streaming sur YouTube et Facebook. La rencontre permettra d'entamer une réflexion partagée sur les méthodes d'analyse relatives aux espaces creusés dans la pierre. Un moment d'échange, en fin de première journée, sera consacré aux questions de vocabulaire, souvent révélatrices des approches différentes engagées selon chaque pays.

Modalités de contribution

La participation des doctorants et des jeunes chercheurs est encouragée.

Les propositions de communication (résumé de 300 mots, 3 à 5 mots clés et un visuel)  sont à envoyer en anglais à l'adresse iraargroup@gmail.com

avant le 15 janvier 2021.

Comité de sélection

  • Marie-Laure Derat, Directrice de recherche au laboratoire Orient et Méditerranée (CNRS) ;
  • Marie-Elise Gardel (Archéologue indépendante) ;
  • Maria Grazia Melis, Professeure de l’ Università degli Studi di Sassari ;
  • Gabriele Gattiglia, Maître de conférence à l’Università di Pisa ;
  • Letizia Gualandi, Professeure de l’Università di Pisa
  • Anaïs Lamesa, post-doctorante en archéologie au laboratoire Orient et Méditerranée (CNRS) ;
  • Claudia Sciuto, post-doctorante en archéologie à l’ Università di Pisa ;
  • Marie-Elise Porqueddu, post-doctorante en archéologie à l’Universidad Autónoma de Madrid

Lieux

  • Università di Pisa
    Pise, Italie

Dates

  • vendredi 15 janvier 2021

Mots-clés

  • carrière, rupestre, paroi, archéologie, site, diachronique, monde

Contacts

  • Anaïs Lamesa
    courriel : anais [dot] lamesa [at] cnrs [dot] fr

Source de l'information

  • Anaïs Lamesa
    courriel : anais [dot] lamesa [at] cnrs [dot] fr

Licence

Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la CC0 1.0 Universel.

Pour citer cette annonce

« Du front de carrière à la structure rupestre. Reflet du travail de la pierre », Appel à contribution, Calenda, Publié le lundi 05 octobre 2020, https://calenda-formation.labocleo.org/804773

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