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Appel à contributionPréhistoire et Antiquité
Catégories
Les sociétés de l'Antiquité tardive face à la mort
Death and the Societes of Late Antiquity
Nouvelles méthodes, nouvelles questions ?
New methods, new questions ?
Publié le mardi 24 novembre 2020
Résumé
La transformation considérable des méthodologies déployées sur le terrain et en laboratoire a permis un renouveau des questionnements sur les populations et les pratiques funéraires de l’Antiquité tardive. Les recherches récentes, désormais préférentiellement pluridisciplinaires, permettent de questionner des vérités anciennes et de relancer la réflexion sur la manière dont ces sociétés antiques envisageaient la mort et géraient leurs morts dans le contexte de changements multiples survenus au sein de l’Empire et sur ses marges.
Late Antiquity is marked by its political, social, economic, and cultural evolutions. This period of major societal changes initially saw the coexistence of Roman institutions and new social structures, especially those emerging from the early Christian religion. The societies of Late Antiquity are therefore characterized by a mosaic of political, social, and cultural entities, both in the heart of the Empire's provinces and on their borders.
Annonce
colloque international 4-5 novembre 2021, MMSH, Aix-en-Provence
Argumentaire
La transformation considérable des méthodologies déployées sur le terrain et en laboratoire a permis un renouveau des questionnements sur les populations et les pratiques funéraires de l’Antiquité tardive. Outre les travaux sur la période tardive et la place qu’y tiennent les pratiques funéraires (par exemple Boissavit-Camus et al. 1996 ; Boyer 2019 ; Cartronet al. 2016 ; Chavarría-Arnau 2007 ; Granier 2017 ; Guyon 2005 ; Heijmans 2004 ; Lambert 2013 ; Nissen-Jaubert 2007 ; Rebillard et al. 2009), l’apparition de ce qui est alors appelé l’Anthropologie de terrain (Duday 2005) est décisive pour le renouvellement des problématiques d’étude. Les recherches récentes, grâce à la multiplication des exemples archéologiques, montrent une volonté de réexamen et de révision des données, tant anthropologiques qu’archéologiques et historiques (Barbiera 2012 ; Boyer et al. 2014 ; Buchet 1996 ; Castex et al. 2015 ; Chavarría-Arnau A., 2019; Kacki et al. 2017 ; Laubry 2016 ; Lauwers et al. 2016). Elles accroissent nos connaissances sur le traitement des défunts, la place de la mort parmi les vivants, l’emplacement des aires funéraires, ou encore la structure des sépultures ; tous ces éléments étant variables selon les régions et les cultures.
Ces nouveaux travaux, désormais préférentiellement pluridisciplinaires, permettent de questionner des vérités anciennes et de relancer la réflexion sur la manière dont ces sociétés antiques envisageaient la Mort et géraient leurs morts dans le contexte de changements multiples survenus au sein de l’Empire et sur ses marges.
L’Antiquité tardive se distingue en effet pour ses évolutions politiques, sociales, économiques et culturelles. Cette période de changements sociétaux profonds voit d’abord coexister les institutions romaines et de nouvelles structures sociales, notamment celles issues de la religion chrétienne naissante. Les sociétés de l’Antiquité tardive révèlent ainsi une mosaïque d’entités politiques, sociales et culturelles, tant au cœur des provinces de l’Empire que sur leurs régions limitrophes.
Cette pluralité de situations s’exprime-t-elle pour autant également dans les pratiques funéraires ? Quels sont les éléments qui permettent d’identifier et définir cette diversité ? Et dans quelles mesure peut-on véritablement appréhender les conditions de vie des communautés anciennes et leurs potentielles transformations à partir des pratiques funéraires ? Entre les premiers siècles de l’Empire Romain et la période tardive, quel degré de continuité ou de changement des dynamiques populationnelles et culturelles ces pratiques révèlent-elles ?
Une réflexion spécifique sur le monde des morts à grande échelle géographique et thématique et dans toute sa pluralité disciplinaire, s’impose donc désormais. L’anthropologie et ses sciences corrélées (biologie, archéo-thanatologie, biochimie) sont appelées à y trouver une place privilégiée, associées aux démarches archéologiques, historiques, environnementales et sociétales. C’est à l’examen de cet ensemble de questions que seront consacrées les deux journées pour lesquelles nous diffusons cet appel à communication.
Les thèmes de recherches abordés dans les propositions peuvent alors être aussi divers que:
- Rapport entre occupation des sols et le droit foncier et installation des aires funéraires.
L’accès à l’occupation des sols et le droit foncier, en particulier en contexte urbain, connaissent une évolution concomitante à l’installation de nouvelles aires funéraires. La pratique entraîne-t-elle une modification du droit ou l’évolution du droit (induite par le changement de la trame urbaine) permet-elle de nouvelles pratiques ? Ces questions appellent un regard croisé entre l’approche archéo-anthropologique et l’étude des textes, portant par exemple sur l’évolution du statut des parcelles ou l’accèsdes morts à certaines zones.
- Expression de l’identité sociale dans la mort.
Qu’en est-ildumaintiende l’identité de l’individu dans la mort au sein des communautés tardives? Il s’agit de comprendre ce que les choix observés traduisent des croyances sociales, culturelles ou religieuses des diverses communautés. La marque sur la tombe ou au contraire l’absence de marque peut-elle nous renseigner sur la place que prennent les individus dans la société ou sur leurs croyances ?
- Pluralité de cultures et de communauté dans la perception de la mort, du corps et de de la sépulture.
L’évolution des pensées et leur pluralité induisent des concepts liés à la mort parfois très divers. Cette pluralité est présente durant les premiers siècles de la période romaine, car induite par la multitude des communautés, qui ont chacune leurs pratiques propres, héritées d’une longue histoire. Face aux changements du cadre socio-culturel de la période tardive, comment se transforment les notions de corps, de mort, de sépultures (en tant que structure) ou d’aires funéraires (emplacement, topographie) ? Comment ces transformations se traduisent dans les pratiques funéraires?
- Réorganisation de L’Empire et pratiques funéraires.
La période tardive connaît des changements importants, tant politiques que territoriaux. L’évolution de la gestion politique et administrative de l’Empire, la modification de la trame urbaine de nombreuses villes, ou la réorganisation du foncier dans les campagnes ont-t-elles entrainé des transformations ou des mutations au sein des pratiques funéraires ? Ou au contraire assiste-t-on à une forme de continuité dans les gestes adoptés ? Au-delà du cadre conceptuel, des transformations très concrètes s’opèrent d’un point de vue économique, culturel, politique ou social. Ces changements influencent-ils également les pratiques funéraires?
- Relations entre les catégories de la population dans l’expression des pratiques funéraires.
A l'échelle large de l’Empire et de ses voisins, mais aussi à l’échelle plus réduite du groupe (cité, ville, communauté), les relations entre les différentes catégories de la population peuvent modifier les pratiques adoptées par chacun. Certaines catégories de la population en influencent-elles d’autres dans l’exercice et l’expression des pratiques funéraires ? Si oui, lesquelles et comment ?
- Les populations : constitutions, évolution, pluralités.
Les échanges de populations sont présents dès le début de l’Empire, voire avant. Les routes commerciales entraînent logiquement des mouvements d’individus, qui font évoluer les constitutions des groupes humains au cours du temps. Comment se caractérisent les communautés et comment évoluent-elles ? Quels sont les pratiques et les croyances funéraires des populations dans et aux marges des territoires de la partie occidentale de l’Empire Romain? Des évènements particuliers peuvent également affecter la constitution des groupes de populations : il s’agit d’évaluer l’impact que peuvent avoir des épisodes de mortalité massive d’ordre sanitaire, belliqueuxou environnemental sur la constitution des groupes humains et sur les pratiques funéraires à court et à long terme. Par exemple, la “peste” antonine survenue au IIe siècle affecte directement la vie économique puis la structuration même de l’Empire durantle IIIe s. Quelles sont les conséquences d’une telle pandémie sur le long terme ?
Ces thématiques pourront être abordées sous les angles archéo-anthropologiques, biologiques, historiques, archéologiques, topographiques, sociétaux. Les études pluridisciplinaires sont particulièrement attendues, qu’elles soient synthétiques ou qu’elles portent sur des études de cas.
Modalités de contribution
Les langues du colloque sont le Français et l’Anglais.
Les propositions de communication orale ou de poster (en Anglais, ou en Anglais et en Français) devront être soumises à l’adresse suivante: mortantiquitetardive@gmail.com
avant le 31 janvier 2021
Elles devront mentionner le titre de la communication (en anglais ou en anglais et en français) la liste des auteurs, leur rattachement institutionnel et coordonnées respectifs, un résumé (en anglais ou en anglais et en français) de 1800 signes pour les posters ou 3000 signes pour les communications orales, une biographie des auteurs (en anglais ou en anglais et en français) de 1000 signes.
Les communications orales seront de 15 mn suivies de 10-15 mn de discussion. Nous demandons que le support powerpoint de la communication soit rédigé en anglais, même si celle-ci est effectuée en français. Les posters seront en anglais.
Comité d'organisation
- Organisé par Gaëlle GRANIER (Archéo-anthropologue, Chargée de recherche CNRS, UMR 7268 ADES),
- Charlotte BOYER (Doctorante en archéo-anthropologie, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, UMR 7041 ArScan –UMR 7206 EAE),
- Elisabeth ANSTETT(Anthropologue, Directrice de Recherche CNRS, UMR 7268 ADES).
International Conference. Aix-Marseille (France) - November 4–5, 2021.
Argument
Significant developments in the methodologies used both in the field and in the laboratory have paved the way for a renewal of thinking about the populations and burial practices of Late Antiquity. Alongside work done on the period and the role of burial practices (see for example Boissavit-Camus et al, 1996; Boyer, 2019; Cartron et al, 2016; Chavarría-Arnau, 2007; Granier, 2017; Guyon, 2005; Heijmans, 2004; Lambert, 2013; Nissen-Jaubert, 2007; Rebillard et al, 2009), the emergence of the area of study then known as “field anthropology” (Duday, 2005) has been crucial in reshaping the focus of research. Recent studies, aided by a proliferation of archaeological examples, reveal a desire to re-examine and revise data, not only anthropological, but also archaeological and historical (Barbiera, 2012; Boyer et al, 2014; Buchet, 1996; Castex et al, 2015; Chavarría-Arnau, 2019; Kacki et al, 2017; Laubry, 2016; Lauwers et al, 2016). These studies increase our knowledge about the treatment of the dead, the place of death among the living, the location of burial sites, and even the structure of tombs; all these elements are of course variable according to region and culture.
These recent studies, which now tend to be multidisciplinary, help us to re-examine accepted truths and to revitalize our thinking about the way in which these ancient societies envisaged Death and managed their dead in the context of the multiple changes occurring within the Roman Empire and on its margins.
Late Antiquity is marked by its political, social, economic, and cultural evolutions. This period of major societal changes initially saw the coexistence of Roman institutions and new social structures, especially those emerging from the early Christian religion. The societies of Late Antiquity are therefore characterized by a mosaic of political, social, and cultural entities, both in the heart of the Empire's provinces and on their borders.
Can this plurality of situations also be detected in the burial practices of the period? Which elements help us to identify and define this diversity? And to what extent can burial practices really help us to understand the living conditions of ancient communities and their developments? Between the first centuries of the Roman Empire and Late Antiquity, what degree of either continuity or change in demographic and cultural dynamics do these practices reveal?
Specific reflection on the world of the dead, on a large geographic and thematic scale and in all its disciplinary plurality, has therefore become essential. Anthropology and its related sciences (biology, archaeothanatology, biochemistry) are crucial to this, alongside archaeological, historical, environmental, and societal approaches. This call for papers is for a two-day event dedicated to examining this set of questions.
Research themes for proposals may therefore include a wide range of topics, such as:
- Relationships between land ownership and land rights and the creation of burial sites
Access to land use and land rights, particularly in an urban context, evolved at the same time as the creation of new burial sites. Did these practices lead to a change in land rights or was it rather the case that the evolution of these rights (brought about by change in the urban framework) facilitated new practices? These questions call for an exchange of ideas between archaeo-anthropological approaches and studies of texts relating, for example, to changes in land use or to the availability of certain areas for use for the dead.
- Expressing social identity in death
How was the identity of individuals maintained in death in the communities of Late Antiquity? It is important to understand how various burial choices reflect the social, cultural, or religious beliefs of the different communities. Can grave markings, or indeed the absence of markings, tell us about the position of the individuals in society, or about their beliefs?
- Detecting the plurality of cultures and communities in their perception of death, bodies, and tombs
The evolution of thinking and its plurality lead to the emergence of often highly diverse ideas relating to death. This plurality can be seen in the first centuries of the Roman period, thanks to the multitude of communities that each had their own established practices. In the light of changes to the sociocultural framework of Late Antiquity, how were understandings of the body, death, and tombs (as a structure) or burial sites (in terms of location and topography) transformed? How did these transformations translate into burial practices?
- Reorganization of the Empire and burial practices
Late Antiquity saw significant changes, both political and territorial. Did the evolution of the political and administrative management of the Empire, the change in the urban framework of many cities, or the reorganization of land in the countryside bring about transformations in burial practices? Or was there in fact a form of continuity within the mortuary gestures adopted?
Looking beyond the conceptual framework, there were a number of very specific transformations of an economic, cultural, political, or social nature. Did these changes also influence burial practices?
- Relationships between population groups in the expression of burial practices
Both at the wider scale of the Empire and its neighbors and at the smaller scale of the group (civitas, town, community), the relationships between the different population groups may affect the practices adopted by each. Did certain population groups influence others in the implementation and expression of burial practices? If so, which ones and how?
- Populations: Composition, evolution, plurality
Exchange between populations took place right from the beginning of the Empire, and even before. Trade routes naturally involved the movement of individuals, changing the composition of human groups over time. How were communities characterized and how did they evolve? What were the burial practices and beliefs of the populations in the territories in the west of the Roman Empire and on their margins? Specific events can also affect the composition of population groups: it is important to assess the impact that incidents of mass mortality—caused by factors related to health, war, or the environment—can have on the composition of human groups and on burial practices in the short and long term. For example, the Antonine Plague, which occurred in the 2nd century AD, directly affected the economic life and indeed the very structure of the Empire during the 3rd century. What are the long-term consequences of a pandemic of this nature?
These themes can be approached from numerous angles, whether archaeo-anthropological, biological, historical, archaeological, topographical, or societal. We especially welcome multidisciplinary papers, whether these are synthetic or based on case studies.
How to submit
The conference languages are French and English.
Proposals for oral communications or posters (in English, or in English and French) must be submitted to mortantiquitetardive@gmail.com by
January 31, 2021
Proposals must include the title of the presentation (in English, or in English and in French), a list of authors with their respective institutional affiliation and contact details, a summary (in English, or in English and in French) of 1800 characters for posters or 3000 characters for presentations, and a biography of the authors (in English, or English and French) of 1000 characters.
Oral communications will be 15 minutes long, followed by 10–15 minutes of discussion time. Accompanying PowerPoints should be in English, even for presentations that will be delivered in French. Posters are to be in English.
Organising Committee
- Gaëlle GRANIER (Archaeo-anthropologist, researcher, CNRS, UMR 7268 ADES)
- Charlotte BOYER (PhD student in Archaeo-anthropology, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, UMR 7041 ArScan – UMR 7206 EAE)
- Elisabeth ANSTETT (Anthropologist, Senior Researcher, CNRS, UMR 7268 ADES).
Keynote speakers
- Alexandra CHAVARRIA-ARNAU (Università degli Studi di Padova, Padoue)
- Eric REBILLARD (Cornell University, New York)
Scientific committee
Llorenç ALAPONT-MARTIN (Université de Valence, Espagne), Elisabeth ANSTETT (UMR 7268 ADES, Aix- Marseille Université, Marseille), Reine-Marie BÉRARD (UMR 7299 CCJ, Aix-Marseille Université, Aix-en- Provence), Brigitte BOISSAVIT-CAMUS (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, UMR 7041 ArScan, Paris), Charlotte BOYER (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, UMR 7041 ArScan – UMR 7206 EAE, Paris), Isabelle CARTRON (Université de Bordeaux, UMR 5607 Ausonius, Bordeaux), Dominique CASTEX (UMR 5199 PACEA, Université de Bordeaux, Bordeaux), Olivier DE CAZANOVE (Université Paris 1 Panthéon- Sorbonne, UMR 7041 ArScan, Paris), Alexandra CHAVARRIA-ARNAU (Università degli Studi di Padova, Padoue), Gaëlle GRANIER (UMR 7268 ADES, Aix-Marseille Université, Marseille), Sacha KACKI (UMR 5199 PACEA, Université de Bordeaux, Bordeaux), Chiara Maria LAMBERT (Università degli Studi di Salerno, Salerne), Nicolas LAUBRY (Ecole Française de Rome, Rome), Michel LAUWERS (UMR 7264 CEPAM, Université de Nice-Sophia-Antipolis, Nice), Anne NISSEN (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, UMR 7041 ArScan, Paris), Eric REBILLARD (Cornell University, New York), Pascal SELLIER (UMR 7206 EAE, Musée de l'Homme, Paris).
References
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Chavarría-Arnau A., 2019. “The Topography of Early Medieval Burials : some reflections on the Archaeological Evidence from Northern Italy (Fifth-Eight Centuries)”. In : Escalona J., Vésteisson O., Brookes S. (eds.), Polity and Neighbourhood in Early Medieval Europe, Turnhout: Brepols, p. 83-120.
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Granier G., 2017. « Evolution de la conception de la mort et de la gestion des morts dans l’espace urbain et peri-urbain durant l’Antiquité : l’exemple des nécropoles tardives de Vienne et Arles ». in : De Larminat (S.), Corbineau (R.), Corrochano (A.), Gleize (Y.), Soulat (J.) (dir.) : Rencontre autour de nouvelles approches de l’archéologie funéraire. Actes de la 6e Rencontre du Groupe d’anthropologie et d’archéologie funéraire, 4-5 avril 2014, INHA, Paris, Publications du GAAF, 6, p. 285-290.
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Rebillard E, Rawlings E, Routier-Pucci J, 2009. The Care of the Dead in Late Antiquity. Cornell University Press, 240 p.
Catégories
- Préhistoire et Antiquité (Catégorie principale)
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Dates
- dimanche 31 janvier 2021
Fichiers attachés
Mots-clés
- mort, Antiquité tardive, Europe occidentale, archéologie, anthropologie
Contacts
- Elisabeth Anstett
courriel : sansfunerailles [at] gmail [dot] com - Gaëlle Granier
courriel : mortantiquitetardive [at] gmail [dot] com - Charlotte Boyer
courriel : mortantiquitetardive [at] gmail [dot] com
Source de l'information
- Blandine Nouvel
courriel : nouvel [at] mmsh [dot] univ-aix [dot] fr
Licence
Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la CC0 1.0 Universel.
Pour citer cette annonce
« Les sociétés de l'Antiquité tardive face à la mort », Appel à contribution, Calenda, Publié le mardi 24 novembre 2020, https://calenda-formation.labocleo.org/819677