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Urban planning and the principle of equality in Africa

Urbanisme et principe d’égalité en Afrique

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Published on mercredi, janvier 20, 2021

Summary

Aujourd’hui, la ville africaine est loin d'offrir des conditions et des opportunités équivalentes à tous ses habitants et beaucoup d’africains trouvaient des difficultés pour accéder à la vie urbaine. De sociales, les inégalités deviennent de plus en plus spatiales, et toutes deux, se renforçent mutuellement pour favoriser des régimes de ségrégation territoriale dévastateurs et des espaces de violence, de pollution, d’encombrements et de non droit. En termes de justice et d’équité, plusieurs villes et quartiers souffrent sous un désordre urbain, une mécanique infernale d’habitat informel, un mal logement, une difficile accessibilité, une très mauvaise qualité de l’environnement urbain. Au nom du droit à la ville, on est en droit de construire son habitation, d’inventer son habitat n’importe où, n’importe comment chaque fois que l’autorité est défaillante. Et pourtant, les habitants de ces installations « informelles » n’ont pas droit à la ville : leur ville n’est pas à eux.

Today, the African city is far from offering equivalent conditions and opportunities to all its inhabitants and many Africans found it difficult to access urban life. Social inequalities are becoming more and more spatial, and both strengthen each other to favour devastating territorial segregation regimes and spaces of violence, pollution, congestion and lawlessness. In terms of justice and equity, many cities and neighbourhoods suffer under an urban disorder, an infernal mechanism of informal housing, poor housing, difficult accessibility, and a very poor quality of the urban environment. In the name of the right to the city, one is entitled to build his dwelling, to invent his habitat anywhere, no matter how whenever the authority is failing. And yet, the inhabitants of these «informal» facilities are not entitled to the city: their city is not theirs.

Announcement

Direction scientifique

Sous la direction du : Pr. Najem Dhaher  UR - VAD - ENAU, Université de Carthage – Tunis

najda1900@gmail.com

Argumentaire

« D’ici 2050, l’Afrique devrait connaître le taux de croissance urbaine le plus rapide du monde. À cet horizon, les villes africaines devraient abriter 950 millions d’habitants supplémentaires. Cette croissance s’opère en grande partie dans les petites et moyennes agglomérations » (OCDE, 2020).  Aujourd’hui, la ville africaine est loin d'offrir des conditions et des opportunités équivalentes à tous ses habitants et beaucoup d’africains trouvaient des difficultés pour accéder à la vie urbaine. De sociales, les inégalités deviennent de plus en plus spatiales, et toutes deux, se renforçent mutuellement pour favoriser des régimes de ségrégation territoriale dévastateurs et des espaces de violence, de pollution, d’encombrements et de non droit. En termes de justice et d’équité, plusieurs villes et quartiers souffrent sous un désordre urbain,  une mécanique infernale d’habitat informel, un mal logement, une difficile accessibilité, une très mauvaise qualité de l’environnement urbain. Au nom du droit à la ville, on est en droit de construire son habitation, d’inventer son habitat n’importe où, n’importe comment chaque fois que l’autorité est défaillante. Et pourtant, les habitants de ces installations « informelles » n’ont pas droit à la ville : leur ville n’est pas à eux (Lefèbvre, 1968 ; Purcell, 2014). Souvent, les populations ne disposent d’aucun titre de propriété et dans de nombreuses villes elles sont régulièrement expulsées dès que le conseil urbain l’estime nécessaire (Aba O. Crentsilet GeorgeOwusu, 2018). Ainsi, il parait que plusieurs villes africaines ne sont pas exemptes de discrimination, ne sont pas fondées sur une citoyenneté inclusive, ne remplissent pas correctement leurs fonctions sociales. Et l’on s’interroge :  les villes africaines sont-elles capables de garantir l’égalité dans l’exercice des droits humains des citoyens ? Créent-elles de communautés ?  Ou bien sont-elles selon certains propos  « des lieux criminogènes, des zones à problèmes et de non droit » ? L’urbanisme africain crée-t-il de la différence et de l’inégalité ?

Par nombre de ces approches et au croisement de ces enjeux se situent nos questionnements ainsi que les propos de cet ouvrage collectif. Ces questions, qui sont aujourd’hui au cœur de certains débats majeurs en cours, appellent plusieurs interrogations et précisions en relation avec la politique de la ville dont l’un de ses objectifs est d’assurer une meilleure égalité entre ses habitants, en Afrique comme d’ailleurs partout dans le monde.

Les contributions devraient, à titre indicatif, débattre des thématiques suivantes :

  • Politique de la ville et principe de l’égalité
  • Villes d’en bas, urbanisation et droit à la ville
  • Intégration et ségrégations urbaines en question

Modalités de contribution

Afin de débattre de ces problématiques, chercheurs, académiciens et spécialistes pourront confronter leurs contributions dans le cadre cet ouvrage.  Ceux qui désirent contribuer peuvent envoyer leurs textes à l’adresse suivante : najda1900@gmail.com  

au plus tard le lundi 28 Mars  2021.  

Les contributions proposées doivent être inédites. Elles seront accompagnées d’un résumé en anglais et  en français (10 lignes maximum).

Les contenus des propositions et les opinions des auteurs relèvent de leur seule responsabilité.

Chaque auteur recevra un exemplaire de l’ouvrage dans le cas d’une publication universitaire.

L’ouvrage sera publié chez un éditeur reconnu ou dans une collection universitaire.

Chaque proposition sera évaluée en double aveugle par un comité scientifique international

Consignes aux auteurs 

  • L’auteur doit indiquer le titre de sa proposition, son prénom, nom, établissement d’attache, son numéro de téléphone et son courriel.
  • Le format du texte : Corps de texte : Times New Roman 12, interligne simple. Les notes en bas de page : Times New Roman 10, interligne simple. 
  • Les propositions doivent avoir une longueur comprise entre 20 et 25 pages et rédigées sous format Word.
  • Les références bibliographiques seront présentées aux normes APA

Dates importantes

  • Appel à communication : janvier 2021
  • Date limite de remise du texte intégral : 28 Mars 2021

  • Notification d’acceptation : fin Avril 2021
  • Parution de l’ouvrage : Septembre/octobre 2021

Contact : Najem Dhaher,  najda1900@gmail.com,   216 98272724

Comité scientifique

  • Pr. Najem Dhaher Université de Carthage Tunisie
  • Pr. Seddik Hammache Université de Blida Algerie
  • Pr. Hichem Réjeb Université de Sousse Tunisie
  • Pr. Sid Ahmed Soufiane Université de Annaba Algerie
  • Pr. Natali Kossouma Libaa Université de Maroua Cameroun
  • Pr. Narcisse Aboya Université d’Abidjan Côte d’Ivoire

Scientific Direction

Under the direction of : Prof. Najem Dhaher UR - VAD - ENAU University of Carthage – Tunis

najda1900@gmail.com 

Argument

By 2050, Africa is expected to have the fastest urban growth rate in the world. African cities are expected to have an additional 950 million inhabitants. This growth is largely in small and medium-sized cities” (OECD, 2020). Today, the African city is far from offering equivalent conditions and opportunities to all its inhabitants and many Africans found it difficult to access urban life. Social inequalities are becoming more and more spatial, and both strengthen each other to favour devastating territorial segregation regimes and spaces of violence, pollution, congestion and lawlessness. In terms of justice and equity, many cities and neighbourhoods suffer under an urban disorder, an infernal mechanism of informal housing, poor housing, difficult accessibility, and a very poor quality of the urban environment. In the name of the right to the city, one is entitled to build his dwelling, to invent his habitat anywhere, no matter how whenever the authority is failing. And yet, the inhabitants of these «informal» facilities are not entitled to the city: their city is not theirs (Lefèbvre, 1968; Purcell, 2014). People often have no title to property and in many cities they are regularly evicted as soon as the urban council deems it necessary (Aba O. Crentsil and George Owusu, 2018). Thus, it seems that many African cities are not free from discrimination, are not based on inclusive citizenship, do not properly perform their social functions. And one wonders: are African cities capable of guaranteeing equality in the exercise of citizens' human rights? Do they create communities? Or are they, according to some words, “criminogenic places, problem areas and no rights”? Does African urbanism create difference and inequality? By many of these approaches and at the crossroads of these issues are our questions and the statements of this collective work. These questions, which are now at the heart of some major ongoing debates, call for several questions and clarifications in relation to the city’s policy, one of whose objectives is to ensure greater equality between its inhabitants, in Africa as elsewhere in the world.

Contributions should, for guidance, discuss the following topics:

  • City policy and the principle of equality
  • Cities from below, urbanization and right to the city
  • Urban integration and segregation in question                                               

Submission guidelines

In order to discuss these issues, researchers, academics and specialists will be able to compare their contributions in this book. Those who wish to contribute can send their texts to the following address: najda1900@gmail.com

by Monday, March 28, 2021.

Proposed contributions must be unpublished. They will be accompanied by a summary in English and French (10 lines maximum). The content of the proposals and the opinions of the authors are their sole responsibility. Each author will receive a copy of the book in the case of an academic publication. The book will be published by a recognized publisher or in an academic collection. Each proposal will be evaluated in double blind by an international scientific committee

Instructions to authors

  • The author must provide the title of the proposal, first name, last name, home institution, telephone number and email address.
  • Text format: Text Body: Times New Roman 12, simple line spacing. Footnotes: Times New Roman 10, simple line spacing.
  • Proposals must be between 20 and 25 pages long and written in Word format.
  • Bibliographic references will be presented in the APA standards

Important dates

  • Call for Papers: January 2021
  • Full text deadline: March 28, 2021

  • Notification of Acceptance: end of April 2021
  • Publication: September/October 2021

Contact: Najem Dhaher,  najda1900@gmail.com,   216 98272724

Scientific Committee

  • Prof. Najem Dhaher University of Carthage Tunisia
  • Prof. Seddik Hammache University of Blida Algeria
  • Prof. Hichem Réjeb University of Sousse Tunisia
  • Prof. Sid Ahmed Soufiane University of Annaba Algeria
  • Prof. Natali Kossouma Libaa  University of Maroua - Cameroon
  • Prof. Narcisse Aboya  University of Abidjan - Ivory Coast

Places

  • Tunis, Tunisia (2034)

Date(s)

  • dimanche, mars 28, 2021

Keywords

  • urbanisme, équité, justice, droit, aménagement, Afrique

Contact(s)

  • Dhaher Najem
    courriel : najda1900 [at] gmail [dot] com

Information source

  • Najem Dhaher
    courriel : najda1900 [at] gmail [dot] com

To cite this announcement

« Urban planning and the principle of equality in Africa », Call for papers, Calenda, Published on mercredi, janvier 20, 2021, https://calenda-formation.labocleo.org/831472

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