Calenda - The calendar for arts, humanities and social sciences
Cast iron French art around the world: the paths of distribution
Fonte d'art française dans le monde : les chemins de la diffusion
Fundición de arte francesa: vías de difusión
Published on mercredi, octobre 30, 2013
Summary
Plus de 300 villes dans 70 pays étrangers, sans compter les milliers de monuments en France : la fonte d'ornement et la fonte d'art d'origine française ont été largement diffusées et, malgré les aléas du temps, ornent de nombreux parcs, jardins, espaces publics. Pourtant, lors de l'inventaire de ces richesses, il est souvent difficile de mettre à jour les mécanismes de diffusion : il y a une part commerciale classique (revendeurs) mais il y a aussi une part de relations diplomatique, politique des réseaux confessionnels, le rôle d'influence de professionnels de l'aménagement urbain... et bien sûr l'image du Paris haussmanien, de Versailles ou des collections du Louvre. Le colloque cherche à mettre en évidence ces jeux d'infliuence et, au-delà, ce que les Anglo-Saxons appellent le soft power : ici à la française.
Announcement
Argumentaire
Emergente à partir de 1800, prenant de l'ampleur à partir des années 1830, la fonte d'ornement et la fonte d'art (fonte de fer et de série sur catalogue) a connu un âge d'or qui s'est achevé vers 1930. Le XIXe siècle a été un siècle du « multiple » mais la fonte de fer (qui a concerné la statuaire, le mobilier urbain, et la commande publique) a été souvent ignorée des chercheurs.
Le travail de l'Association pour la Sauvegarde du patrimoine métallurgique haut-marnaiset du RIFA (le Réseau international de la fonte d'art)sur la diffusion des fontes françaises en France et dans le monde (plus de 70 pays et 250 villes étrangères connues) a mis en évidence des mécanismes complexes que ce colloque vise à préciser.
Trois éléments semblent importants dans le développement et la diffusion des fontes d’art :
> la notion de "goût français " (opposé à la puissance industrielle anglaise dès l'exposition universelle de Londres en 1851) avec l'importance des modèles dits "à l'antique" (du Louvre, de Versailles) ou celle de certains sculpteurs (comme Albert-Ernest Carrier-Belleuse, Mathurin Moreau),
>Les échanges : pour l'international, le lien entre diplomatie et coopération, pour le marché intérieur, les relations politiques ou religieuses Mais aussi l' implication des marchands, des revendeurs, des intermédiaires comme le montrent les délibérations municipales, y compris dans le choix des monuments aux morts.
>La stratégie dont témoigne la concentration sur quelques fonderies d'art (alors qu'au départ, des dizaines de fonderies s'y étaient lancées) : être près du pouvoir, éblouir le visiteur, investir pour accroître le prix du ticket d'entrée et décourager la concurrence. Et ainsi être connu, reconnu, consulté, et pouvoir rassurer l'édile qui est comptable des choix.
L'objectif du colloque
> à partir des inventaires ou des repérages réalisés par le Réseau international de la fonte d'art, et ses correspondants, par les services des collectivités territoriales ou de l'État, de rechercher si les chronologies ou les installations ont un sens (par exemple, les représentations allégoriques, celles de la République, de Jeanne d'Arc ou plus prosaïquement, le constat des progrès techniques en matière d'équipement urbain ).
> à partir d'exemples comme certains lieux (place du Rossio à Lisbonne, Cerro Santa Lucia à Santiago du Chili, le parc du 9 juillet à Tucumán, Porto, Australie...) d'approfondir notre connaissance sur ces modes de diffusion (les chemins politiques, commerciaux, idéologiques...) et les outils de communication (journaux, rapports d'exposition, visites, catalogues, voire démarchage comme pour les monuments aux morts...)
> D’explorer les liens entre les expositions universelles et la vente de statues et de grandes fontaines (Edimbourg, Liverpool, Graz, Philadelphie...) ;
>de montrer le rôle des architectes, des paysagistes, des techniciens notamment dans les grandes villes (de Rio de Janeiro au Caire...) : de Glaziou ou Thays à Barillet-Deschamps ;
> de souligner le rôle des importateurs (Motteau en Argentine, Lavallée à Santiago du Chili...) trop peu connu; mais aussi celui des intermédiaires en province :
des firmes obscures ou moins connues mais qui tissent une toile dans leur région... (adossées souvent aux expositions régionales tout en utilisant les albums édités par les fondeurs) ;
> de mettre au jour les liens entre le Vatican, le clergé et les éditeurs tels que Denonvilliers, Durenne, La statue religieuse, l’Union artistique de Vaucouleurs ;
> de révéler le lien entre l'empire colonial et la diffusion(puis le « remaniement » post colonial) de fontes ou de monuments ;
Sans oublier l'image de Paris, ville moderne, remodelée par Haussmann et visitée par les élites mais aussi les valeurs et idées portées par la France (l'Empire, la République, les Lumières ou le positivisme en Amérique latine par exemple).
La possibilité d'aborder l'aspect de la concurrence entre les produits français et les fontes étrangères (Grande-Bretagne, Allemagne, Italie...) est aussi ouverte, ce qui permettrait de distinguer les avantages comparatifs des uns et des autres, y compris dans le jeu politique.
Le souhait du conseil scientifique est de valoriser des recherches abouties ou en cours, ancrées sur des travaux de terrain. Le colloque commencera par un rappel des fondamentaux : histoire de la fonte d'art, présentation des principales fonderies, de sorte que les exposés pourront être utilement centrés sur le thème de la diffusion à partir d'études de cas.
Pour plus de détails sur cette présentation, voir le site web : www.fontesdart2014.net
Période d'étude : 1800-1930 ;
Champ thématique : fonte d'ornement et fonte d'art produites par les entreprises françaises ;
Champ géographique : monde.
Calendrier
Colloque 25 et 26 septembre 2014 – lieu Saint-Dizier (Haute-Marne - France-
- > envoi des propositions de communication : 1 décembre 2013
- > sélection des propositions par le conseil scientifique : 18 décembre 2013
- > envoi des contributions : les intervenants sélectionnés seront priés de venir au colloque avec leur document (les précisions techniques pour publication seront envoyées avec la réponse du conseil scientifique).
Langue de travail : français, espagnol, anglais (peut évoluer en fonction des participations)
Pour les contributions rédigées dans une autre langue que le français, un abstract d'une page (2500 signes) sera demandé aux auteurs avant le 1er avril 2014 afin qu'une traduction puisse être remise aux auditeurs de l'exposé.
Présentation
- Proposition : 3000 signes maximum.
- La proposition sera accompagnée d'une présentation de l'auteur et éventuellement des 5 dernières publications (ouvrages, revues...)
- Ce premier envoi pourra être rédigé dans la langue de l'auteur.
- Les intervenants sélectionnés disposeront de 20 minutes pour leur présentation, plus débat.
- Le texte rédigé (dans une des langues de travail) sera publié dans les actes du colloque : la présentation pourra utiliser les outils de présentation audiovisuelle par vidéoprojecteur (powerpoint...).
Les documents seront transmis exclusivement par courrier électronique à l'adresse dominiqueperchet@gmail.com
Pour les documents volumineux, une boîte de dépôt électronique sera également communiquée en temps utile.
Organisateurs
- Association pour la promotion, la sauvegarde du patrimoine métallurgique haut-marnais (ASPM)
- Réseau international de la fonte d'art (RIFA)
avec le soutien de :
- > Conseil général de la Haute-Marne ;
- > Conseil régional de Champagne-Ardenne ;
- > Direction régionale des Affaires culturelles de Champagne-Ardenne ;
- > Communauté de communes de Saint-Dizier, Blaise et Der.
Conseil scientifique
présidé par Denis Woronoff, professeur émérite d'Histoire Paris I (composition détaillée sur le site web : www.fontesdart2014.net)
www.fontesdart.org - www.e-monumen.net
Argumento
Emerge a partir de 1800, se desarrolla a partir de los años 1830, la fundición en hierro destinada a la decoración y la fundición de arte (fundición en hierro y series de catálogo) alcanzan la edad de oro que acaba hacia 19301. El siglo XIX fue el siglo de lo “múltiplo” pero la fundición en hierro fundido (que incluye la estatuaria, el mobiliariourbano y obras públicas) ha sido, a menudo, ignorada por los investigadores. El trabajo de difusión de la ASPM2 y de la RIFA3 sobre las fundiciones francesas en Francia y en resto del mundo (más de 70 países y 250 ciudades extranjeras conocidas hasta hoy) pone en evidencia los complejos mecanismos que este coloquio pretende precisar.
Tres elementos nos parecen importantes en el desarrollo y difusión de la fundición de arte:
> la noción del"gusto francés"(que se opone, desde la exposición universal de Londres en 1851, al poderío industrial inglés) junto a la importancia de los modelos conocidos como "antiguos" (los del Louvre, Versailles) y la de ciertos escultores (como Albert-Ernest Carrier-Belleuse, Mathurin Moreau),
> los intercambios. Internacionales: vínculo entre diplomacia y cooperación. Interiores: relaciones políticas o religiosas. Y también la importancia de los comerciantes de arte, de los revendedores, de los intermediarios, como lo demuestran las deliberaciones municipales, incluyendo la elección de los monumentos a los muertos.
> la estrategia de la cual testifica la concentración en algunas fundiciones de arte (mientras que al principio, decenas de fundiciones habían surgido) : estar cerca del poder, deslumbrar al visitante, invertir para incrementar el precio del billete de entrada y desalentar a la competencia. Para así ser conocido, reconocido, consultado, y poder tranquilizar a las autoridades, garantes de las obras.
El objetivo del coloquio es:
> a partir de los inventarios o de las investigaciones realizadas porlaRéseau International de la Fonte d'Art (RIFA) y sus corresponsales, y por los servicios estatales, investigar si las cronologías o las instalaciones tienen un significado especial (por ejemplo, las representaciones alegóricas, las de la República, las de Juana de Arco o, más prosaicamente, la constatación de los progresos técnicos en materia de equipamiento urbano);
> a partir de ejemplos de ciertos lugares (plaza del Rossio en Lisboa, Cerro Santa Lucía en Santiago de Chile, el Parque 9 de Julio en Tucumán, Oporto, Australia...) profundizar nuestro conocimiento sobre los modos de difusión (vías políticas, comerciales, ideológicas...) y las herramientas de comunicación (periódicos, informes sobre exposiciones, visitas, catálogos, incluso la prospección como la de los monumentos a los muertos...);
> explorar los vínculos entre las exposiciones universales y la venta de estatuas y de fuentes de gran tamaño (Edimbourg, Liverpool, Graz, Filadelfia...);
> demostrar la función de los arquitectos, de los paisajistas, de los técnicos sobre todo en las grandes ciudades (de Río de Janeiro a el Cairo...): desde Glaziou o Thays a Barillet-Deschamps ;
> subrayar el papel, poco conocido, de los importadores (Motteau en Argentina, Lavallée en Chile...), pero también el de los intermediarios en las provincias: firmas menos conocidas pero que mantienen contactos en la región... (adosadas a menudo a las exposiciones regionales utilizando al mismo tiempo los álbumes editados por las fundiciones);
> actualizar los vínculos entre el Vaticano, el clero y los editores como Denonvilliers, Durenne, la estatua religiosa, la Unión artística de Vaucouleurs;
> mostrar el vínculo entre el imperio colonial y la difusión (y luego la « remodelación» postcolonial) de la fundición o de los monumentos;
Sin olvidarse de la imagen de París, ciudad moderna, remodelada por Haussmann y visitada por las élites, pero también los valores e ideas transmitidas por Francia (el Imperio, la República, la Ilustración el Positivismo en Latinoamérica por ejemplo).
Queda abierta también la posibilidad de abordar el aspecto de la competencia entre los productos franceses y las fundiciones extranjeras (Gran Bretaña, Alemania, Italia...), lo que permitiría distinguir las ventajas comparativas de cada una, incluso en el juego político.
El consejo científico anhela valorizar las investigaciones, en curso o ya acabadas, que se apoyan en trabajos de campo.
El coloquio comenzará con un recordatorio de los puntos fundamentales: historia de la fundición de arte, presentación de las principales fundiciones, para que las ponencias puedan concentrarse sobre el tema a partir de estudios de casos.
Para más de detalles visitar el website : www.fontesdart2014.net
Período de estudio: 1800-1930;
Campo temático: decoraciones en hierro fundido y fundición de arte producidas por las empresas francesas;
Campo geográfico: mundo.
Calendario
coloquio previsto 25-26 de septiembre de 2014[1] – a desarrollarse en Saint-Dizier (Haute-Marne – Francia)
- > fecha límite para el envío de las propuestas de comunicación : 1 de diciembre de 2013
- > selección de las propuestas por el consejo científico : 15 de diciembre de 2013
- > envío de las comunicaciones : los/as autores/as de las ponencias aceptadas, deberán presentar los trabajos en el momento del coloquio (las precisiones técnicas para publicación serán enviadas con la respuesta del consejo científico).
Idiomas de trabajo: francés, español, inglés (puede evolucionar en función de los participantes)
Para las contribuciones redactadas en otro idioma que el francés, un resumen de una página (2500 signos) deberá enviarse antes del 1 de abril de 2014 para que se pueda facilitar una traducción al público.
Presentación
- Propuesta de presentación: 3000 signos máximo.
- La propuesta de comunicación estará acompañada de una presentación del autor y eventualmente de sus últimas 5 publicaciones (libros, artículos...)
- Este primer envío se podrá redactar en el idioma del autor.
- Los participantes dispondrán de 20 minutos para la presentación además del debate.
- El texto redactado (en una de las lenguas de trabajo) se publicará en las actas del coloquio, durante la presentación se podrá utilizar las herramientas de presentación audiovisual por vídeo proyector (PowerPoint...).
Los documentos deberán ser transmitidos exclusivamente por correo electrónico a la dirección: dominiqueperchet@gmail.com
Para los archivos grandes, una dirección de correo electrónica será comunicada posteriormente.
[1] El calendario exacto se establecerá en el mes de abril de 2014, visitar la página web del coloquio.
Organizadores
>Association pour la promotion, la sauvegarde du patrimoine métallurgique haut-marnais (ASPM)
>Réseau international de la fonte d'art (RIFA)
con el apoyo del :
> Conseil général de la Haute-Marne ;
> Conseil régional de Champagne-Ardenne ;
> Direction régionale des Affaires culturelles de Champagne-Ardenne ;
> Communauté de communes de Saint-Dizier, Blaise et Der.
Consejo científico
presidido por Denis Woronoff, profesor emérito de Historia de la Universidad París I (lista completa en la página web www.fontesdart2014.net )
www.fontesdart.org - www.e-monumen.net
Subjects
- Urban studies (Main subject)
- Periods > Modern > Nineteenth century
- Mind and language > Representation > Heritage
- Society > History > Urban history
Places
- Théâtre municipal place de la Mairie
Saint-Dizier, France (52100)
Date(s)
- dimanche, décembre 01, 2013
Attached files
Keywords
- fonte d'ornement, fonte d'art, patrimoine, urbanisme, soft power
Contact(s)
- Dominique Perchet
courriel : dominiqueperchet [at] gmail [dot] com
Information source
- Dominique Perchet
courriel : dominiqueperchet [at] gmail [dot] com
To cite this announcement
« Cast iron French art around the world: the paths of distribution », Call for papers, Calenda, Published on mercredi, octobre 30, 2013, https://calenda-formation.labocleo.org/263422

