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Calenda - Le calendrier des lettres et sciences humaines et sociales

La observación y sus ángulos

L'observation et ses angles

Observation and its Angles

Convocatoria de artículos de Espaces et Sociétés

Appel à articles d'Espaces et Sociétés

Call for papers from Espaces et Sociétés

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Publicado el jeudi 05 de juin de 2014

Resumen

Outil fondamental dans l'approche de l'espace et des rapports que les sociétés entretiennent avec lui, l’observation directe ou in situ n’est simple qu’en apparence. La revue « Espaces et Sociétés » invite donc les auteurs à réfléchir sur la façon dont ils ont mobilisé l'observation dans la conduite de leurs recherches. En particulier, nous souhaitons explorer l’hypothèse selon laquelle la pluralité des déclinaisons théoriques et techniques de l'observation est particulièrement saillante lorsque celle-ci porte sur des espaces, leurs configurations et leurs usages. Quel statut l'observation permet-elle d'accorder à l'espace ? Quelles sont les manières originales de saisir les lieux et les activités sociales qui les produisent ? Quels sont les critères de rigueur ou de validité de la méthode ? Quelles critiques peut-on lui adresser ?

A fundamental tool in the approach to space and in the relationships that societies maintain with it, direct observation or in situ is only simple in appearance Espaces et Sociétés thus invites authors to think about the way they have mobilized observation in their research. More specifically, we wish to explore the hypothesis that the plurality of the theoretical and technical declensions of observation are particularly striking when this concerns spaces, their configurations and their uses. What status does observation grant to space? What are the original manners to grasp places and the social activities which produce them? What are the criteria of validity of this method? Which criticisms can we address to observation as a method ?

Herramienta fundamental en el estudio del espacio y de las relaciones que las sociedades mantienen con él, la observación directa o in situ es sencilla sólo en apariencia. Espaces et Sociétés invita a los autores a recurrir a la observación en sus investigaciones. En particular, queremos explorar como hipótesis que la pluralidad de las implementaciones teóricas y técnicas de la observación se incrementa cuando ésta se aplica a los espacios, a sus configuraciones y a sus usos. ¿Cuál es el estatuto que la observación otorga al espacio? ¿Cuáles son las maneras originales de capturar los lugares y las actividades sociales que los producen? ¿Cuáles son los criterios de rigor o validez del método? ¿Qué críticas pueden formularse en su contra?

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Argumentaire

L’observation et ses angles

          Outil fondamental dans l'approche de l'espace et des rapports que les sociétés entretiennent avec lui, l’observation directe ou in situ n’est pas toujours reconnue comme une méthode valide, sérieuse et rigoureuse. On peut poser qu’elle implique l’action (l’observation) d’un sujet (l'observateur) sur un objet (la situation observée), or ces trois termes sont loin d’être toujours explicités dans les recherches. C’est pourquoi nous invitons ici à se pencher sur les angles d'observation, tant ceux des approches disciplinaires ou méthodologiques que ceux des points de vue individuels, qui créent non seulement des perspectives privilégiées mais aussi des angles morts ou aveugles.

            L’émergence de la science moderne s’est appuyée sur l'idée d'une distance entre l'observateur et ce qu'il observe, distance qui garantirait l'objectivité et la neutralité du chercheur en présupposant que ses croyances et intérêts personnels n'affectent pas sa capacité à rendre compte d'une réalité vis-à-vis de laquelle il se pose comme extérieur. Mais ce postulat est remis en question par la présence de l'observateur au sein de ce qu'il observe et qu'il connaît intimement (l'humanité, la société, le milieu de vie). Or, cette promiscuité affecte la reconnaissance de la scientificité des sciences humaines et sociales (SHS) par les sciences dites naturelles, exactes ou dures qui dominent l'organisation de la recherche et la distribution des ressources.

            La remise en question d’une objectivité garantie par l’extériorité a engagé les SHS dans des réponses différentes, qui fondent l'hétérogénéité épistémologique, éthique et méthodologique de ces disciplines et notamment de celles qui s'intéressent particulièrement aux rapports entre les espaces et les sociétés. On peut mentionner, entre autres, les réflexions de l'ethnologie et de la sociologie sur l'observateur et ses interactions avec les sujets observés et leur environnement, ou celles de la géographie sur des objets d'observation, comme le paysage, l'espace vécu ou le territoire. L'architecture a surtout développé des méthodes et des outils pour la description et l'inventaire des bâtiments et des environnements, comme l'analyse typo-morphologique. La psychologie s'est inspirée de l'éthologie animale pour concevoir des dispositifs « in vitro » afin d'observer le comportement des individus face à des choses et/ou dans un groupe.

            Dans ce contexte, des qualificatifs sont apparus pour préciser la situation de l'observateur, les conditions de l'observation et la spécificité des matériaux recueillis : observation participante, flottante, postée ou itinérante, ponctuelle ou récurrente, etc. Toutes ces approches s'appuient sur des techniques d’enregistrement à leur tour fort différentes, selon des modalités qui vont du plus personnel au plus impersonnel : journal intime, carnet de notes ou de croquis, photos, audio ou vidéo, cartographie, mesure de flux, relevés ou inventaires, etc.

            Ainsi, si l’observation peut sembler facile d’accès, elle n’est simple qu’en apparence. Elle est peut-être la mieux à même de rendre compte du caractère irrémédiablement situé des savoirs et des chercheurs, et de la nécessité corrélée de faire apparaître les conditions de production des informations. Néanmoins, les publications n'explicitent pas souvent la positionnalité de l'observateur (quel est son rapport préalable au terrain, le rôle de son âge, de son genre, de son apparence et de son appartenance de classe, etc. ?), la contextualité de l'observation (quelles sont les conditions de réalisation ? Quels en sont les outils ?) ou la définition de ce qui est observé (des gens et/ou des lieux ? Des façades, des ambiances, des pratiques, des flux, des échanges...?).

            Cet appel invite donc les auteurs à réfléchir sur la façon dont ils ont mobilisé l'observation directe dans la conduite de leurs recherches. En particulier, nous souhaitons explorer l’hypothèse selon laquelle la pluralité des déclinaisons théoriques et techniques de l'observation est particulièrement saillante lorsque celle-ci porte sur des espaces, leurs configurations et leurs usages. Quel statut l'observation permet-elle d'accorder à l'espace ? L’enregistrement et la restitution de données relatives à l’espace posent-ils des défis spécifiques ? Quels sont les critères de rigueur ou de validité de la méthode ? Que choisit-on de conserver ou de délaisser des observations réalisées, quelles techniques pour en conserver les traces ?

            Nous sollicitons par conséquent des réflexions sur les choix conceptuels et techniques permettant d’observer et de qualifier des espaces, à différentes échelles : espace de la ville dans sa globalité, lieux de résidence, de travail et de loisirs, territoires du transit quotidien ou de la migration, voire espaces rêvés, honnis, fantasmés... Quelles sont les manières originales de saisir les lieux et les activités sociales qui les produisent ? Quelle est la portée heuristique des méthodologies qui articulent l’observation à d’autres modes de recueil et de mise en forme des données, comme la statistique, la photographie, la cartographie, le dessin, ou la description littéraire ? L’observation de l'espace est-elle nécessairement visuelle ou peut-elle passer par d’autres facultés sensorielles (ouïe, odorat, toucher…) ? Est-elle en mesure de rendre compte du temps qui passe à différentes échelles, des dynamiques sociales au long cours et si oui, par quels procédés ? Enfin, est-elle centrale ou périphérique par rapport à d'autres méthodes d'acquisition de l'information ? Quelles critiques peut-on lui adresser ? Existe-t-il des situations dans lesquelles on ne peut y avoir recours, pour des raisons pratiques ou éthiques ? Peut-on, doit-on tout observer ?

Modalités de proposition

Coordination du dossier

Florence Bouillon et Jérôme Monnet

Calendrier

  • 15 novembre 2014 : date limite de remise des articles
  • 15 janvier 2015: information des auteurs

 Adresse pour l’envoi des textes et toute correspondance

exclusivement en version électronique par courriel aux deux adresses suivantes :

Les auteurs qui s’interrogent sur la pertinence de leur proposition peuvent contacter les coordinateurs

Attention :
  • La revue ne demande pas de propositions d’articles, mais directement les articles,
  • Les articles ne dépassent pas 42 000 signes (espaces compris) en incluant : texte, notes, références bibliographiques, annexes, mais hors résumés.
  • Les conseils aux auteurs figurent dans chaque numéro.
  • Les normes de présentation et les conseils aux auteurs

sont disponibles sur le site de la revue : http://www.espacesetsocietes.msh-paris.fr/conseils.html

Comité de rédaction

  • Jean-Yves Authier,
  • Christian Azaïs,
  • Bernard Barraqué,
  • Fatiha Belmessous,
  • Catherine Bidou-Zachariasen,
  • Maurice Blanc,
  • Florence Bouillon,
  • Alain Bourdin,
  • Olivier Chadoin,
  • Anne Clerval,
  • Jérôme Dubois,
  • Joëlle Jacquin,
  • Leïla Kebir
  • Albert Lévy,
  • Jérôme Monnet,
  • Stéphane Nahrath,
  • Jean Remy,
  • Thomas Sauvadet,
  • Stéphanie Vermeersch

Comité de lecture international

Lauren Andres (Birmingham, Grande-Bretagne), Maria Encarnação Beltrão Sposito (São Paulo, Brésil), José Virgílio Borges Pereira (Porto, Portugal), Julie-Anne Boudreau (Montréal, Québec), Philippe Bourgois (Philadelphie, États-Unis), María A. Castrillo Romón (Valladolid, Espagne), Angela Giglia (Mexico, Mexique), Abdou Salam Fall (Dakar, Sénégal), Güzin Kaya (Istanbul, Turquie), Marc Levine (Milwaukee, États Unis), Beatriz Nates Cruz (Manizales, Colombie), Janice Elaine Perlman (New-York, États Unis), Caecilia Pieri (Beyrouth, Liban), Rainer Neef (Göttingen, Allemagne), Robert Shields (Alberta, Canada), Panayotis Tournikiotis (Athènes, Grêce).

Argumentos

La observación y sus ángulos

            A pesar de ser una herramienta fundamental en el estudio del espacio y de las relaciones que las sociedades mantienen con él, la observación directa o in situ no es siempre reconocida como un método valido, serio y riguroso. Se puede definir como una acción (la observación) por un sujeto (el observador) sobre un objeto (la situación observada), pero las investigaciones no explicitan a menudo estos términos. Es la razón por la cual invitamos aquí a reflexionar sobre los ángulos de observación, tanto de las distintas perspectivas disciplinares o metodológicas como de los puntos de vista individuales, y no sólo los capaces de proporcionar perspectivas privilegiadas sino también los “ángulos muertos”.

            La ciencia moderna surgió con la idea de una distancia entre el observador y lo observado que supuestamente garantizaba la objetividad y neutralidad del investigador, ya que se presuponía  que, así, sus creencias e intereses personales no afectarían su capacidad de dar cuenta de una realidad respecto a la cual se pretendía exterior. Pero este postulado es cuestionado por el hecho de la presencia del observador como parte integrante e íntimo conocedor de lo observado (la humanidad, la sociedad, el medio ambiente): esta promiscuidad debilita el reconocimiento de la cientificidad de las ciencias humanas y sociales (CHS) por las llamadas ciencias naturales o “duras” que dominan la organización de la ciencia y la distribución de los recursos.

            La puesta en tela de juicio de la objetividad garantizada por la exterioridad llevó las CHS a distintos planteamientos, que explican la heterogeneidad ética, epistemológica y metodológica de estas ciencias y, en particular, de las disciplinas que se interesan especialmente por las relaciones entre espacios y sociedades. Entre otras, se pueden mencionar a este respecto las reflexiones de la antropología y la sociología sobre el observador y sus interacciones con los sujetos observados y su entorno, o las de la geografía sobre objetos de observación como el paisaje, el espacio vivido o el territorio. La arquitectura ha desarrollado métodos y herramientas para la descripción y el inventario de los edificios y el marco construido, como el análisis morfológico. La psicología fue inspirada por la etología animal cuando concibió dispositivos “in vitro” con el propósito de observar el comportamiento de individuos frente a cosas y/o dentro de un grupo.

            En este contexto, aparecieron calificativos para precisar la situación del observador, las condiciones de observación o las particularidades de los materiales recogidos: observación participativa, flotante, fija o itinerante, puntual o repetitiva, etc. Todos estos acercamientos recurren a técnicas de registro también diversas, según modalidades que abarcan desde lo más personal hasta lo más impersonal: diario íntimo, cuaderno de campo (notas o dibujos), foto, grabaciones de audio o video, cartografía, medición de flujos, inventarios, levantamientos, etc.

            Aunque la observación puede parecer de fácil acceso, es sencilla sólo en apariencia. A veces es la mejor forma de dar cuenta de la dimensión intrínsecamente situada de los saberes y de los investigadores, y de la necesidad correlativa de explicitar las condiciones de producción de las informaciones. Sin embargo, a menudo las publicaciones no precisan la posicionalidad del observador (¿Cuál es su relación previa con el trabajo de campo, cuál es el papel de su edad, de su género, de su pertenencia de clase o de su apariencia, etc.?) ni la contextualidad de la observación (¿Cuáles son las condiciones de observación, cuáles son sus herramientas?) y tampoco la definición de lo observado (¿Gente y/o lugares? ¿Fachadas, ambientes, prácticas, flujos, intercambios...?).

            En consecuencia, esta convocatoria invita los autores a reflexionar sobre sus maneras de recurrir a la observación directa en sus investigaciones. En particular, queremos explorar como hipótesis que la pluralidad de las implementaciones teóricas y técnicas de la observación se incrementa cuando ésta se aplica a los espacios, a sus configuraciones y a sus usos. ¿Cuál es el estatuto que la observación otorga al espacio? ¿Qué desafíos específicos plantean el registro y la restitución de datos espacializados? ¿Cuáles son los criterios de rigor o validez del método? ¿Qué es lo que se elige conservar u obviar entre las observaciones realizadas, qué técnicas se emplean para conservar sus trazas?

            Solicitamos reflexiones sobre las opciones conceptuales y técnicas que permiten observar y calificar espacios a distintas escalas: la ciudad en su conjunto, los lugares de residencia, de trabajo o de diversión, los territorios del tránsito cotidiano o de la migración, e incluso los espacios soñados, odiados o deseados... ¿Cuáles son las maneras originales de capturar los lugares y las actividades sociales que los producen? ¿Qué alcance heurístico se puede dar a las metodologías que combinan observación y otras formas de recogida y organización de datos, como la estadística, la fotografía, la cartografía, el dibujo o la descripción literaria? ¿Es necesariamente visual la observación o puede descansar sobre otras facultades sensitivas (oído, olfato, tacto...)? ¿Es capaz de dar cuenta de las diferentes escalas del tiempo, de las dinámicas sociales y, en su caso, con qué medios? ¿Es central o periférica respecto a otros métodos de información? ¿Qué críticas pueden formularse en su contra? ¿Existen situaciones que no se pueden observar, por razones prácticas o éticas? ¿Qué es lo que no se puede o debe observar y lo que no?

Modalidades de sumisión

Coordinación del monográfico

Florence Bouillon y Jérôme Monnet

Calendario

  • 15 de Noviembre de 2014: fecha límite de recepción de artículos
  • 15 de enero de 2015: información a los autores

Dirección para la correspondencia

exclusivamente en versión electrónica por e-mail a las dos direcciones siguientes:

florence.bouillon@gmail.com

jerome.monnet@univ-paris-est.fr

 Los autores que duden sobre la adecuación de un posible artículo a los objetivos del monográfico pueden contactar con los coordinadores

Atención:
- La revista no pide propuestas de artículos, sino directamente artículos acabados

- Los artículos no deben sobrepasar los 42.000 signos (incluidos espacios), contando con texto, notas, referencias bibliográficas y anexos, pero sin contar resúmenes.

- Los consejos a los autores figuran en cada número de la revista.

- Las normas de presentación y los consejos a los autores

están disponibles en la página web de la revista:

http://www.espacesetsocietes.msh-paris.fr/conseils.html

Comité de lectura internacional

Lauren Andres (Birmingham, Grande-Bretagne), Maria Encarnação Beltrão Sposito (São Paulo, Brésil), José Virgílio Borges Pereira (Porto, Portugal), Julie-Anne Boudreau (Montréal, Québec), Philippe Bourgois (Philadelphie, États-Unis), María A. Castrillo Romón (Valladolid, Espagne), Angela Giglia (Mexico, Mexique), Abdou Salam Fall (Dakar, Sénégal), Güzin Kaya (Istanbul, Turquie), Marc Levine (Milwaukee, États Unis), Beatriz Nates Cruz (Manizales, Colombie), Janice Elaine Perlman (New-York, États Unis), Caecilia Pieri (Beyrouth, Liban), Rainer Neef (Göttingen, Allemagne), Robert Shields (Alberta, Canada), Panayotis Tournikiotis (Athènes, Grêce).

Comité de redacción

  • Jean-Yves Authier,
  • Christian Azaïs,
  • Bernard Barraqué,
  • Fatiha Belmessous,
  • Catherine Bidou-Zachariasen,
  • Maurice Blanc,
  • Florence Bouillon,
  • Alain Bourdin,
  • Olivier Chadoin,
  • Anne Clerval,
  • Jérôme Dubois,
  • Joëlle Jacquin,
  • Leïla Kebir
  • Albert Lévy,
  • Jérôme Monnet,
  • Stéphane Nahrath,
  • Jean Remy,
  • Thomas Sauvadet,
  • Stéphanie Vermeersch

Argument

Observation and its Angles 

            A fundamental tool in approaches to space in its relationships with societies, direct or in situ observation is not always recognized as a valid, serious and rigorous method. We can postulate that it involves action (observation) of a subject (the observer) on an object (the situation observed) but these three terms are far from being explicit in research. That is why we invite considerations of viewing angles, both disciplinary and methodological as well as those of individuals, which create not only privileged perspectives but also blind spots.

            The emergence of modern science was based on the idea of distance between the observer and the observed, a distance ensuring the objectivity and neutrality of researchers on the assumption that their personal beliefs and interests did not affect their ability to account for a reality understood as exterior. However this assumption is challenged with the presence of observers at the heart of what they see and know intimately (humanity, society, the environment). This promiscuity affects the recognition of the humanities and social sciences by the so-called natural, exact or hard sciences that dominate the organization of research and the distribution of resources.

            Placing in question an objectivity guaranteed by exteriority has elicited different responses from across the humanities and social sciences, depending on the heterogeneous epistemological, ethical and methodological foundations of these disciplines including those particularly interested in the relationship between spaces and societies. One can mention, among others, the reflections of ethnology and sociology on the observer and their interactions with subjects and their environment, or those of geography on objects of observation, such as the landscape, lived space or territory. Architecture has developed methods and tools for the description and inventory of buildings and environments such as typology and morphological analysis. Psychology was inspired by animal ethology to design “in vitro” approaches to observe how individuals deal with things and / or in a group.

            In this context, qualifications emerge that clarify the position of the observer, the conditions of observation and specificity of materials collected: participant observation, floating, rooted or itinerant, punctual or recurring observation etc.  All these approaches rely on recording techniques that are also very different, following modes that range from the personal to the impersonal: diary, notebook or sketches, photo, audio or video, mapping, measuring flows, surveys or inventories, etc.

            Thus, if observation seems easy to access, it is simple only in appearance. It could be considered as the best expression of the inevitably situated nature of knowledge and researchers, and of the correlated necessity to make the conditions of the production of information apparent. Nevertheless, publications often do not clarify the positionality of the observer (what is the role of their age, gender, appearance and class, of their initial relation to the terrain, etc.?), the context of observation (under which conditions are they realized and with what tools?), or the definition of what is observed (people and/or places? facades, environments, practices, flows, trade...?).

            This call invites authors to reflect on how they have mobilized direct observation in the conduct of their research. In particular, we wish to explore the hypothesis that the plurality of theoretical variations and techniques of observation is particularly salient when it relates to spaces, their configurations and uses. What status does observation give to space?  Does the recording and mining of data relative to spaces pose specific challenges? What are the criteria for methodological rigour and validity? What do we choose to keep or abandon in the observations made, what techniques preserve these traces?

            We ask for reflections on the conceptual and technical choices made to observe and describe spaces at different scales: urban areas as a whole, places of residence, work and leisure, areas of daily travel or migration, even dreamt spaces, hated, fantasized... Are they creative ways to capture places and social activities? What is the scope of heuristic methods that articulate the observation to other modes of collecting and formatting data, such as statistics, photographs, maps, drawings, or literary descriptions? Is the observation of space necessarily visual or can it pass via other sensory faculties (hearing, smell, touch...)? Is observation able to report the passage of time at the different scales of social dynamics in the long term and if so, by what methods? Finally, is observation central or peripheral to other methods of acquiring information? What critiques could be made?  Are there situations in which observation cannot be used for practical or ethical reasons? Can we, should we watch everything?

Submission guidelines

Coordinators

Florence Bouillon et Jérôme Monnet

deadlines

  • 15 November 2014: deadline for submission
  • 15 January 2015: authors’ information

 Address

Only digital files by e-mail at booth addresses

Potential authors with doubts on the relevance of their proposal may contact the co-ordinators

Notes:

  • Only full articles are taken into account.
  • Papers should be under 42 000 signs (including spaces notes, references and appendixes (but not abstracts).
  • Advice to authors is included in each issue.
  • Advice to authors and presentation norms of manuscripts 

are available on the website: http://www.espacesetsocietes.msh-paris.fr/conseils.html 

Redaction committee

  • Jean-Yves Authier,
  • Christian Azaïs,
  • Bernard Barraqué,
  • Fatiha Belmessous,
  • Catherine Bidou-Zachariasen,
  • Maurice Blanc,
  • Florence Bouillon,
  • Alain Bourdin,
  • Olivier Chadoin,
  • Anne Clerval,
  • Jérôme Dubois,
  • Joëlle Jacquin,
  • Leïla Kebir
  • Albert Lévy,
  • Jérôme Monnet,
  • Stéphane Nahrath,
  • Jean Remy,
  • Thomas Sauvadet,
  • Stéphanie Vermeersch

International reading committee

Lauren Andres (Birmingham, Grande-Bretagne), Maria Encarnação Beltrão Sposito (São Paulo, Brésil), José Virgílio Borges Pereira (Porto, Portugal), Julie-Anne Boudreau (Montréal, Québec), Philippe Bourgois (Philadelphie, États-Unis), María A. Castrillo Romón (Valladolid, Espagne), Angela Giglia (Mexico, Mexique), Abdou Salam Fall (Dakar, Sénégal), Güzin Kaya (Istanbul, Turquie), Marc Levine (Milwaukee, États Unis), Beatriz Nates Cruz (Manizales, Colombie), Janice Elaine Perlman (New-York, États Unis), Caecilia Pieri (Beyrouth, Liban), Rainer Neef (Göttingen, Allemagne), Robert Shields (Alberta, Canada), Panayotis Tournikiotis (Athènes, Grêce).

Lugares

  • París, Francia (75)

Fecha(s)

  • samedi 15 de novembre de 2014

Palabras claves

  • observation, enquête, méthodes, espaces, observación, encuesta, método, espacios, observation, fieldwork, methods, spaces

Contactos

  • Joëlle Jacquin
    courriel : Espacesetsocietes [at] msh-paris [dot] fr

URLs de referencia

Fuente de la información

  • Joëlle Jacquin
    courriel : Espacesetsocietes [at] msh-paris [dot] fr

Para citar este anuncio

« La observación y sus ángulos », Convocatoria de ponencias, Calenda, Publicado el jeudi 05 de juin de 2014, https://calenda-formation.labocleo.org/289098

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