Calenda - The calendar for arts, humanities and social sciences
Mountains and New Ways of Building Knowledge
La montagne et les nouvelles manières de faire connaissance
Published on mercredi, janvier 15, 2020
Summary
Les problèmes auxquels les sociétés contemporaines doivent faire face se caractérisent par leur ampleur, leur complexité, la diversité des points de vue à leur égard et un contexte global d’incertitude. De tels problèmes, pense-t-on de plus en plus couramment, ne peuvent pas être appréhendés correctement par les chercheur·ses d’une seule discipline, ni même par les seul·es chercheur·ses. Ces dernier·ères sont donc incité·es à collaborer par-delà les frontières disciplinaires et les frontières du monde académique. Il·elles doivent désormais trouver et mettre en œuvre de nouvelles manières de « faire connaissance(s) », et (de) le faire savoir. Cet appel entend ainsi susciter des articles qui permettront d’interroger, par et depuis la montagne, les formes, les processus et les effets de ces « nouvelles » manières de faire connaissance. Il entend également favoriser la réflexivité des chercheur·ses qui contribuent à cette évolution et questionnent le comment et le pourquoi d’un (r)attachement à la recherche alpine.
Contemporary societies have to tackle “wicked” problems, characterized by their complexity, a diversity of views about these problems, as well as a context of uncertainty. Increasingly, the thinking goes that such problems cannot be properly understood by researchers from a single discipline or even by researchers alone. Therefore, the latter are encouraged to find collaborators across disciplinary and academic boundaries and to find and implement « new » ways of building and spreading knowledge.This call is seeking articles that will allow us to question – through and from the mountains – the forms, processes and effects of those “new” ways of building knowledge. It also aims to encourage the reflexivity of researchers who contribute to this evolution and question the how and the why of a fondness for/reliance on Alpine research.
Announcement
Contexte
Les problèmes auxquels les sociétés contemporaines doivent faire face se caractérisent par leur ampleur, leur complexité, la diversité des points de vue à leur égard et un contexte global d’incertitude. De tels problèmes, pense-t-on de plus en plus couramment, ne peuvent pas être appréhendés correctement par les chercheur·ses d’une seule discipline, ni même par les seul·es chercheur·ses. Ces dernier·ères sont donc incité·es à collaborer par-delà les frontières disciplinaires et les frontières du monde académique. Il·elles doivent désormais trouver et mettre en œuvre de nouvelles manières de « faire connaissance(s) », et (de) le faire savoir.
Les options sont multiples et non exclusives les unes des autres. Les chercheur·ses peuvent collaborer avec des collègues d’un nombre croissant d’autres disciplines, voire inventer de nouveaux regroupements sur le mode des « studies » ; il·elles peuvent collaborer avec des professionnels extérieurs à la sphère académique, dans tous les secteurs (public, privé, associatif), et il·elles peuvent s’adjoindre le concours de citoyens amateurs. Cela s’accompagne de l’élaboration de nouveaux outils, méthodes, pratiques de recherche.
Ce tournant collaboratif s’observe aussi dans la recherche dite alpine. Ces dernières années, des organisations ont été constituées et des programmes de recherche ont été lancés, qui à la fois revendiquent un lien privilégié à la montagne et insistent sur la dimension collaborative ou participative des recherches. C’est par exemple le cas, à l’échelle des Alpes françaises, de la zone atelier Alpes et du Labex ITEM, à l’échelle alpine du programme « Education for Sustainable mountain development » piloté par le MRI (Mountain Research Initiative) et, à l’échelle mondiale, de l’appel à projets 2015 du Belmont Forum « Mountains as sentinels of change ». La montagne est volontiers présentée comme un lieu privilégié pour concevoir, mettre en œuvre et promouvoir ces nouvelles manières de faire connaissance, et expérimenter différentes formes d’hybridation des savoirs.
Objectifs
Ce numéro du Journal of Alpine Research/Revue de Géographie Alpine entend mettre en débat les rapports entre ces transformations contemporaines de la recherche et la montagne. Trois axes non limitatifs et non exclusifs invitent à des contributions :
Axe 1 : une transition de la recherche ?
Ces transformations sont-elles particulièrement marquées, voire pionnières, dans les régions de montagne ? Dans certaines régions de montagne ? À quelles échelles ? Y prennent-elles des formes spécifiques ? L’expression « transition de la recherche » est-elle justifiée ? Porteuse ? Cette qualification fondée sur la nouveauté et la transformation, (nouvelles manières, nouvelles collaborations, nouveaux objets,…) demande également à être interrogée. Qu’est-ce qui fait la nouveauté en recherche ? Qui en juge, la mesure, et qui la légitime ? La recherche dans/sur/pour la montagne se singularise-t-elle vis-à-vis de cette transition ? L’expression « tournant collaboratif » est-elle pertinente? De nouvelles figures du·de la chercheur·se, de l’expert·e émergent-elles en lien avec de nouvelles pratiques de recherche ?
Des contributions d’orientation épistémologique sont attendues sur cet axe. Une approche historique peut également apporter un éclairage sur le statut de la montagne et de la recherche dite alpine dans l’histoire des sciences : spécifique ? pionnière ? marginale ? Cette réflexion sur le contexte peut également nourrir des contributions comparatistes.
Axe 2 : à quoi sert la montagne ?
Quels rôles (d’expérimentation ? de promotion ? de diffusion ?) les montagnes reçoivent-elles dans ces transformations ? Quels attributs de la montagne ces rôles mobilisent-ils ? Repère-t-on des formes d’instrumentalisation d’une spécificité montagnarde décrétée ? Quel·les sont les acteur·rices de ce processus de mise en lien de la montagne et des nouvelles manières de faire connaissance ? Repère-t-on des formes originales de diffusion, circulation des connaissances ? Quelles questions les instances commanditaires posent-elles à la montagne, aux chercheur·ses ? Comment se représentent-elles le « laboratoire » montagnard ? En attendent-elles des réponses spécifiques ? Comment les chercheur·ses interprètent-ils·elles ces questions et entendent-ils·elles y répondre ? La recherche dans/sur/pour/depuis la montagne prend-elle des formes contestataires voire subversives qui lui sont propres ?
Des approches critiques sont attendues pour déconstruire l’image de la montagne dans la recherche dite alpine, et analyser le positionnement tant des commanditaires que des chercheur·ses et de leurs partenaires vis à vis des courants et postures dominants de la recherche. Cet axe plus politique invite donc à questionner tant l’amont de la recherche : les commandes et leur formulation, les financements et leurs logiques, que l’aval : les modes de diffusion des résultats, leurs acteurs·trices, leurs destinataires et leurs supports.
Axe 3 : à quoi sert la recherche ?
Comment les recherches et leurs productions affectent-elles les savoirs sur la montagne et les rapports à ces savoirs ? Comment affectent-elles la façon de gérer, de représenter la montagne ? Et d’y vivre ? Dans quelle mesure permettent-elles effectivement d’affronter les problèmes sociaux et environnementaux contemporains, de répondre aux enjeux de durabilité, de justice sociale et spatiale tels qu’ils se manifestent et s’expriment en montagne ? Nourrissent-elles de nouvelles conceptions, représentations et catégorisations des montagnes ? L’idéal de renouvellement de la démocratie locale souvent en filigrane de ce tournant collaboratif transparaît-il dans les productions ? Comment les instances commanditaires se saisissent-elles des résultats, dans quelle visée stratégique ?
Cet axe questionne donc les effets, au sens le plus large, des recherches, leur transférabilité, leurs usages et leur acceptabilité. La question de l’évaluation pourra également être explorée.
Cet appel entend ainsi susciter des articles qui permettront d’interroger, par et depuis la montagne, les formes, les processus et les effets des « nouvelles » manières de faire connaissance. Il entend également favoriser la réflexivité des chercheur·ses qui contribuent à cette évolution et questionnent le comment et le pourquoi d’un (r)attachement à la recherche alpine. Les articles pourront proposer des réflexions d’ordre théorique ou rendre compte d’une expérience concrète, dès lors que la question de la montagne dans les transformations des pratiques de recherche est effectivement explorée. Les contributions collectives et qui dépassent le cadre alpin sont les bienvenues.
Calendrier
Les propositions d’articles d’environ 7000 signes (espaces compris) avec une dizaine de références bibliographiques, sont à envoyer en français (auteurs francophones) ou en anglais (auteurs d’autres langues)
pour le 30 avril 2020.
Il comportera les points suivants : une dizaine de références bibliographiques, titre, affiliation des auteur·es, présentation succincte du contexte et de l’objectif de l’article, du champ théorique, du terrain, de la méthode et des principaux résultats en cas de contribution empirique, du champ théorique et de l’argumentation en cas de contribution théorique. Le choix des articles retenus sera communiqués fin mars
Le comité de suivi éditorial est composé de Isabelle Arpin (isabelle.arpin@irstea.fr) et Anne Sgard (Anne.Sgard@unige.ch) ainsi que de Coralie Mounet, co-directice de la JAR/RGA (coralie.mounet@univ-grenoble-alpes.fr). Coordinateur éditorial : Olivier Vallade (olivier.vallade@msh-alpes.fr).
Les articles complets seront attendus pour le 31 octobre 2020. L’article doit être soumis dans une des langues de la revue : langues alpines – français, italien, allemand –, espagnol ou anglais. L’auteur doit au préalable prévoir la traduction dans la seconde langue après expertise. L’une des deux versions doit être en anglais. Si l’article est proposé en anglais au départ, la traduction doit être faite en français. La publication est prévue mi 2021.
Comité editorial
Co-directrices des publications
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Dominique Baud, Maître de conférence en géographie et géomatique, Laboratoire PACTE, UMR 5194 CNRS / Institut de Géographie Alpine / Université Grenoble Alpes, Grenoble, France
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Sylvie Duvillard, Maître de Conférence, Université Grenoble Alpes, et chercheur au laboratoire PACTE, Grenoble, France
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Coralie Mounet, Chargée de Recherches, CNRS, Laboratoire PACTE, UMR 5194, Grenoble.
Membres du comité
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Anne-Laure Amilhat Szary, Professeure à l’Université Grenoble Alpes / Directrice du laboratoire PACTE / Membre de l'Institut Universitaire de France
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Anouk Bonnemains, docteur en géographie, chercheur associé au Laboratoire EDYTEM
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Jörg Balsiger, Professeur boursier FNS, Département de géographie et environnement et Institut des sciences de l’environnement, Université de Genève, Genève, Suisse
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Jean-Baptiste Bing, Université de Genève, département de géographie et environnement
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Winfried E. H. Blum, Professor Emeritus, Institute of Soil Research, University of Natural Resources and Life Sciences (BOKU),Vienne, Autriche
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Sophie Bonin, Maître de conférences, École Nationale Supérieure de Paysage de Versailles, France
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Axel Borsdorf, Professeur à l’Université d’Innsbrück, Autriche
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Philippe Bourdeau, Professeur à l’Université Grenoble Alpes / Institut de Géographie Alpine / UMR PACTE, à Grenoble, France
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Federica Corrado, Politecnico di Torino, Italie
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Anne Dalmasso, Professeure d'histoire contemporaine, Université Grenoble Alpes Responsable de l'axe Territoires, économie, enjeux sociétaux Axe(s) / transversalité(s) : Territoires, économie, enjeux sociétaux
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Bernard Debarbieux, Professeur à l’Université de Genève, Suisse
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Cristina Del Biaggio, chercheuse invitée (post-doc) à l’Instituts of European Studies de l’Université d’Amsterdam, Pays-Bas
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Pierre Derioz, Maître de Conférences HDR en Géographie, Université d’Avignon et des Pays de Vaucluse, UMR Espace-Dev 228 IRD (Maison de le télédétection), Montpellier, France
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Marie Forget, Maître de Conférences en Géographie, Université Savoie Mont Blanc, laboratoire EDYTEM, France
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Monique Fort, Professeure Émérite (Géographie, Géomorphologie), UFR de Géographie, Histoire, Économie et Sociétés, UMR 8586 PRODIG, Université Paris Diderot, France
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Marie-Christine Fourny, Professeure à l’Université Grenoble Alpes, France
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JC Gaillard, PhD, Associate Professor & Associate Dean (Postgraduate Taught and Masters), Faculty of Science, The University of Auckland / Te Whare Wānanga o Tāmaki Makaurau, New Zealand/Aotearoa
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Stéphane Gal, Maître de conférences en histoire moderne, Laboratoire de recherche historique Rhône-Alpes (LARHRA), Université Lumière Lyon 2.
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Franck Giazzi, enseignant-chercheur au laboratoire PACTE territoires (UJF/CNRS) et à l’Institut de Géographie alpine, Grenoble, France
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Emmanuelle George-Marcelpoil, Directrice de l’unité de recherche Développement des territoires Montagnards, Irstea Grenoble, Saint Martin d’Hères
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Luc Gwiazdzinski, Université Grenoble Alpes / Institut de Géographie Alpine / UMR PACTE, Grenoble (France)
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Stéphane Héritier, Maître de Conférences, Université Jean Monnet (Saint-Etienne) COMUE de Lyon / UMR Environnement, Ville, Société (5600), équipe ISTHME, France
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Lauranne Jacob, Doctorante au Labex ITEM, laboratoire PACTE, Grenoble, France, et au Département de géographie et environnement et IGEDT, Université de Genève
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Mari Oiry-Varacca, Maîtresse de conférence en géographie, Université Paris-Est Marne-la-Vallée. Laboratoire Analyse Comparée des Pouvoirs
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Martin Price, Professor of Mountain Studies, Director of the Centre for Mountain Studies, Chairholder, UNESCO Chair in Sustainable Mountain Development, Perth College, University of the Highlands and Islands, Royaume-Uni.
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Manfred Perlik, Professeur, Centre pour le développement et l'environnement (CDE) de l’Université de Berne (Suisse) ; associé au Laboratoire PACTE, UMR 5194 CNRS, Grenoble (France)
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Léa Sallenave, Doctorante-Assistante, Université de Genève, Département Géographie et Environnement et IUFE (Institut universitaire de formation des enseignants).
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Thomas Scheurer, Directeur de l’ISCAR (International Scientific Committee on Alpine Research) et de l’ICAS (Commission interacadémique recherche alpine des Académies Suisses des Sciences), Suisse.
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Anne Sgard, professeure à l’Université de Genève, Suisse
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Marina Soubirou, UMR PACTE - LabEx ITEM, Université Grenoble Alpes marina.soubirou@umrpacte.fr
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Gian Paolo Torricelli, Professeur (Géographie urbaine et Développement territorial), Responsable de l’Observatoire du développement territorial du Canton du Tessin, Accademia di Architettura, Università della Svizzera italiana, Mendrisio, Suisse.
Brief
Contemporary societies have to tackle “wicked” problems characterized by their scale, complexity and a diversity of perspectives, as well as a context of uncertainty. Increasingly, the thinking goes that such problems cannot be properly understood by researchers from a single discipline or even by researchers alone. Therefore, the latter are encouraged to find collaborators across disciplinary and academic boundaries and to find and implement “new” ways of building and spreading knowledge.
There are many options, some of which may overlap. Researchers can collaborate with colleagues from a growing number of other disciplines or even associate in novel ways in the form of “studies”; they can collaborate with professionals from any sector (public, private, voluntary) outside the academic sphere or even enlist the help of amateur citizens. In turn, new research tools, methods and practices have to be developed.
This collaborative turn is visible in Alpine research. In recent years, organisations have been set up and research programmes launched that not only claim a privileged link to the mountains but also insist on the collaborative or participatory dimension of their research: e.g. the Alps workshop area and the Labex ITEM (the French Alps), the Mountain Research Initiative–led “Education for Sustainable Mountain Development” programme (the Alps) and the Belmont Forum’s “Mountains as sentinels of change” call for projects in 2015 (on a global scale). The mountain is readily presented as a privileged place where to devise, implement and promote these new ways of building knowledge and experimenting with different forms of knowledge hybridisation.
Goals
The aim of this issue of the Journal of Alpine Research/Revue de Géographie Alpine is to debate the relationship between these contemporary transformations of research and the mountain. Three open-ended and non-exclusive research topics are provided here for potential articles:
Topic 1: A research transition?
Are these transformations particularly significant, even ground-breaking, in mountain regions? In some mountain regions? At what scales? Do they take specific forms? Is there adequate justification for using the term “research transition”? This qualification, which is based on novelty and transformation (new ways, new collaborations, new objects etc.), also needs to be questioned. What makes research new? Who judges, measures and legitimises it? Does research in/on/for the mountains stand out from this transition? And is the term “collaborative turn” appropriate here? Are new researcher and expert profiles emerging in relation to the new research practices?
Epistemologically oriented contributions are sought to deal with this topic. A historical approach could also shed light on the status of mountains and Alpine research in science history: Specific? Ground-breaking? Marginal? This approach to the context can also enrich comparative contributions.
Topic 2: What is the purpose of the mountain?
What roles do mountains play in these transformations? Experimental? Promotional? As a means of dissemination? Which of the mountain’s attributes do these roles mobilise? Are there forms of an instrumentalisation specific to the mountain? Who are the players in this process of linking the mountain with new ways of building knowledge? Are there any original forms of disseminating and circulating knowledge? What are the questions that the sponsoring bodies ask the mountain and the researchers? What do they imagine the mountain “laboratory” to be? Do they expect specific answers? How do researchers interpret these questions, and do they intend to answer them? Does research into/on/for/from the mountain take on its own controversial or even subversive forms?
Critical approaches are expected in order to deconstruct the image of the mountain in Alpine research and to analyse the positioning of sponsors, researchers and their partners in relation to the dominant research currents and stances. This more political line of research invites us to question both the upstream – i.e. the orders and their formulation, the financing and its logic – and the downstream aspects of research – i.e. the methods of disseminating results, their actors, recipients and media.
Topic 3: What is the purpose of the research?
How does research (and the way it is produced) affect knowledge about the mountain, and how does it relate to this knowledge? What is the effect on the way the mountain is managed and represented? And on the way people live there? How effectively are contemporary social and environmental problems addressed? And the challenges of sustainability and social and spatial justice as manifested and expressed in the mountains? Do they foster new conceptions, representations and categorisations of the mountain? Does the ideal of renewing local democracy, which is often implicit in this collaborative turn, become visible in the productions? How do the sponsoring bodies deal with the results, and what is the strategic objective?
This line of research questions the effects, in the broadest sense, of research, as well as their transferability, use and acceptability. The question of evaluation could also be explored.
This call is seeking articles that will allow us to question – through and from the mountains – the forms, processes and effects of “new” ways of building knowledge. It also aims to encourage the reflexivity of researchers who contribute to this evolution and question the how and the why of a fondness for/reliance on Alpine research. The articles may put forward theoretical reflections or share concrete experience, as long as the issue of the mountain in research practices’ transformation is effectively explored. Collective contributions and papers that go beyond the Alpine context are also welcome.
Timeline
An extended abstract (between 6,000 and 7,000 characters in length, along with about 10 references) is expected
by 30 April 2020.
It should include the title, affiliation of the authors and a brief presentation of the article’s context and objective. In the case of an empirical contribution, it should also cover the theory, the field, the method and main results; in the case of a theoretical contribution, it should include the theory and the argument. After the authors are contacted at the end of March, the full papers whose abstracts are selected should be submitted by the end of October 2020. Publication is scheduled for mid-2021. The editorial committee is composed with Isabelle Arpin (isabelle.arpin@irstea.fr) and Anne Sgard (Anne.Sgard@unige.ch). With Coralie Mounet, coralie.mounet@univ-grenoble-alpes.fr for JAR/RGA (Université Grenoble Alpes). Editorial coordinator: Olivier Vallade (olivier.vallade@msh-alpes.fr).
The article must be submitted in one of the languages of the journal: Alpine languages (French, Italian, German), Spanish or English. The author must commit to ensuring a translation of the article into a second language after review. One of the two versions must be in English. If the article is submitted by a native English speaker, the second version must be in French.
Editorial comitee
Co-directors of publications
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Dominique Baud, Senior Lecturer in geography and geomatics, Laboratoire PACTE, UMR 5194 CNRS / Institut de Géographie Alpine / Université Grenoble Alpes, Grenoble, France
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Sylvie Duvillard, Senior Lecturer, Université Pierre Mendès-France, Grenoble II et chercheuse au laboratoire pacte, Université Grenoble Alpes, France
-
Coralie Mounett, CNRS, Laboratoire Pacte UMR 5194, Grenoble
Members
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Anne-Laure Amilhat Szary, Full Professor at Grenoble-Alpes University / Head of PACTE research center / Member of the "Institut universitaire de France"
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Anouk Bonnemains, docteur en géographie, chercheur associé au Laboratoire EDYTEM
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Jörg Balsiger, Swiss National Science Foundation Professor, Department of Geography and Environment and Institute for Environmental Sciences, University of Geneva, Geneva, Switzerland
-
Jean-Baptiste Bing, Université de Genève, département de géographie et environnement
-
Winfried E. H. Blum, Professor Emeritus, Institute of Soil Research, University of Natural Resources and Life Sciences (BOKU),Vienne, Autriche
-
Sophie Bonin, Maître de conférences, École Nationale Supérieure de Paysage de Versailles, France
-
Axel Borsdorf, Professeur à l’Université d’Innsbrück, Autriche
-
Philippe Bourdeau, Professeur à l’Université Grenoble Alpes / Institut de Géographie Alpine / UMR PACTE, à Grenoble, France
-
Federica Corrado, Politecnico di Torino, Italie
-
Anne Dalmasso, Professeure d'histoire contemporaine, Université Grenoble Alpes Responsable de l'axe Territoires, économie, enjeux sociétaux Axe(s) / transversalité(s) : Territoires, économie, enjeux sociétaux
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Bernard Debarbieux, full professor in geography and regional and urban planning, Geneva School of Social Sciences, University of Geneva
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Cristina Del Biaggio, chercheuse invitée (post-doc) à l’Instituts of European Studies de l’Université d’Amsterdam, Pays-Bas
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Pierre Derioz, Maître de Conférences HDR en Géographie, Université d’Avignon et des Pays de Vaucluse, UMR Espace-Dev 228 IRD (Maison de le télédétection), Montpellier, France
-
Marie Forget, Maître de Conférences en Géographie, Université Savoie Mont Blanc, laboratoire EDYTEM, France
-
Monique Fort, Professeure Émérite (Géographie, Géomorphologie), UFR de Géographie, Histoire, Économie et Sociétés, UMR 8586 PRODIG, Université Paris Diderot, France
-
Marie-Christine Fourny, Professeure à l’Université Grenoble Alpes, France
-
JC Gaillard, PhD, Associate Professor & Associate Dean (Postgraduate Taught and Masters), Faculty of Science, The University of Auckland / Te Whare Wānanga o Tāmaki Makaurau, New Zealand/Aotearoa
-
Stéphane Gal, Maître de conférences en histoire moderne, Laboratoire de recherche historique Rhône-Alpes (LARHRA), Université Lumière Lyon 2
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Franck Giazzi, enseignant-chercheur au laboratoire PACTE territoires (UJF/CNRS) et à l’Institut de Géographie alpine, Grenoble, France
-
Emmanuelle George-Marcelpoil, Directrice de l’unité de recherche Développement des territoires Montagnards, Irstea Grenoble, Saint Martin d’Hères
-
Luc Gwiazdzinski, Université Grenoble Alpes / Institut de Géographie Alpine / UMR PACTE, Grenoble (France)
-
Stéphane Héritier, Maître de Conférences, Université Jean Monnet (Saint-Etienne) COMUE de Lyon / UMR Environnement, Ville, Société (5600), équipe ISTHME, France
-
Lauranne Jacob, Labex ITEM, PACTE, University of Grenoble-Alps, Department of Geography and environment, IGEDT, University of Geneva
-
Mari Oiry-Varacca, Maîtresse de conférence en géographie, Université Paris-Est Marne-la-Vallée. Laboratoire Analyse Comparée des Pouvoirs
-
Martin Price, Professor of Mountain Studies, Director of the Centre for Mountain Studies, Chairholder, UNESCO Chair in Sustainable Mountain Development, Perth College, University of the Highlands and Islands, Royaume-Uni
-
Manfred Perlik, Associated professor, Centre for Development and Environment (CDE), University of Bern (Switzerland) ; associated at Laboratoire PACTE, UMR 5194 CNRS, Grenoble (France)
-
Léa Sallenave, Doctorante-Assistante, Université de Genève, Département Géographie et Environnement et IUFE (Institut universitaire de formation des enseignants)
-
Thomas Scheurer, Directeur de l’ISCAR (International Scientific Committee on Alpine Research) et de l’ICAS (Commission interacadémique recherche alpine des Académies Suisses des Sciences), Suisse
-
Anne Sgard, professeure à l’Université de Genève, Suisse
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Gian Paolo Torricelli, Professeur (Géographie urbaine et Développement territorial), Responsable de l’Observatoire du développement territorial du Canton du Tessin, Accademia di Architettura, Università della Svizzera italiana, Mendrisio, Suisse
Subjects
- Geography (Main subject)
- Society > Science studies > History of science
- Mind and language > Epistemology and methodology > Research and researchers
- Mind and language > Epistemology and methodology > Epistemology
- Society > Geography > Epistemology and history of geography
- Society > Geography > Geography: society and territory
- Society > Geography > Nature, landscape and environment
- Society > Geography > Applied geography and planning
Date(s)
- jeudi, avril 30, 2020
Keywords
- montagne, recherche alpine, collaboration, transition
Contact(s)
- Olivier Vallade
courriel : olivier [dot] vallade [at] msh-alpes [dot] fr - Coralie Mounet
courriel : coralie [dot] mounet [at] univ-grenoble-alpes [dot] fr - Anne Sgard
courriel : Anne [dot] Sgard [at] unige [dot] ch - Isabelle Arpin
courriel : isabelle [dot] arpin [at] irstea [dot] fr
Reference Urls
Information source
- Christine Hoyon
courriel : christine [dot] hoyon [at] orange [dot] fr
To cite this announcement
« Mountains and New Ways of Building Knowledge », Call for papers, Calenda, Published on mercredi, janvier 15, 2020, https://calenda-formation.labocleo.org/725162